Furygan HEAT BOREAL : enfin des gants chauffants qui pensent comme un motard
Avec les Furygan HEAT BOREAL, la marque française s’attaque sérieusement au segment des gants moto chauffants haut de gamme. Pensés pour le roulage hivernal, le quotidien par temps froid et les longs trajets sous la pluie, ces gants mêlent cuir de chèvre souple, isolation ColdMaster® et chauffage intégral pilotable depuis l’application MyFury Connect. Au programme : double alimentation (batteries LiPo 7,4V incluses et possibilité de raccordement 12V moto), réglages fins de la chauffe, timer de préchauffe, mais aussi protections CE et manchette longue à double serrage. Sur le papier, on a tout : chaleur, tech, sécurité et praticité. Reste à voir si, sur la moto, ils tiennent vraiment leurs promesses… et surtout, s’ils méritent leur place dans un équipement d’hiver sérieux. Spoiler : ils ne sont pas là pour faire de la figuration.
Design & Finitions : du cuir, du sérieux et un look d’hiver assumé
Visuellement, les Furygan HEAT BOREAL assument complètement leur ADN de gants hivernaux techniques. On est sur une construction majoritairement en cuir de chèvre, choisi pour sa souplesse et son excellent ressenti des commandes, avec des panneaux travaillés pour accueillir la technologie ColdMaster® et la membrane étanche. Le résultat n’est pas le gant le plus fin du marché, mais il inspire immédiatement confiance. La coque de protection métacarpienne se fond plutôt bien dans la ligne d’ensemble, sans transformer le gant en armure de cosplay. Les surpiqûres sont propres, régulières, et les zones exposées (paume, tranchant de la main) semblent bien renforcées. C’est du Furygan typique : sobre, fonctionnel, pensé pour durer plutôt que pour faire briller sur Instagram. Bref, du look sérieux, mais pas tristounet non plus.
Côté finitions, on sent que Furygan a soigné sa copie. La manchette longue à double serrage permet d’envelopper parfaitement le poignet et le bas de la manche de blouson, sans laisser de courant d’air sournois s’infiltrer. Les ajustements au poignet sont précis, avec des velcros qui semblent capables d’encaisser des saisons entières sans se fatiguer. Le bouton de commande lumineux est ergonomiquement placé sur le dessus de la manchette : on le trouve facilement, même avec des gants d’hiver un peu épais déjà portés. Le passage des câbles chauffants est propre, sans surépaisseurs gênantes ni zones rigides. Et malgré la techno embarquée (batteries, câblage, électronique), le gant reste bien équilibré et ne donne pas l’impression de porter une centrale nucléaire au bout des bras. Ce n’est pas du luxe, c’est juste bien pensé.
Confort & Maniabilité : chaud, mais encore moto-friendly
En main, les HEAT BOREAL surprennent par leur souplesse pour des gants chauffants hivernaux. Le cuir de chèvre fait clairement la différence : dès les premières minutes, on retrouve un bon ressenti des commandes, sans cette sensation de piloter avec des moufles de ski. Furygan a différencié le traitement du dos de la main et de la paume, en jouant sur l’isolation et la respirabilité. Résultat : le dos reste bien protégé du froid, tandis que la paume garde suffisamment de finesse pour sentir le levier de frein, l’embrayage et les commodos. Oui, c’est plus volumineux qu’un gant mi-saison, mais pour un gant chauffant, le compromis est franchement réussi. Une fois les serrages ajustés, le gant bouge avec la main sans points de pression marqués.
Sur les longs trajets, le confort reste stable : pas de couture agressive qui vient frotter, pas de zone “carton” au niveau des doigts malgré la présence du fil chauffant qui les parcourt jusqu’à la première phalange. Le poids des batteries reste contenu et bien réparti, même si on les sent un peu au début, surtout si l’on vient de gants légers. L’insert tactile pour écrans de GPS et smartphones fonctionne correctement : ce n’est pas aussi précis qu’un doigt nu (logique), mais suffisant pour valider un itinéraire ou décrocher un appel à l’arrêt. Globalement, on sent que le cahier des charges a été fait par des gens qui roulent vraiment en hiver. Bref, ça reste des gants d’hiver, mais on garde l’impression de piloter une moto, pas un tracteur.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : conforme CE et pensé pour encaisser
Les Furygan HEAT BOREAL ne se contentent pas d’être chauds, ils sont aussi certifiés CE EN 13594:2015 niveau 1KP, ce qui est déjà un bon indicateur du sérieux du chapitre sécurité. On retrouve une coque de protection rigide sur les métacarpes, bien intégrée dans le design global, et des renforts sur les zones exposées en cas de glissade, notamment sur la paume. Le cuir de chèvre apporte une bonne résistance à l’abrasion, tout en conservant une flexibilité acceptable. Le double serrage à la manchette n’est pas qu’un détail de confort : il limite clairement le risque de voir le gant s’arracher en cas de chute. On n’est pas sur un gant piste, mais pour de la route et du touring hivernal, le niveau de protection est plus que cohérent.
La membrane étanche, même si elle n’est pas du Gore-Tex®, ajoute une couche de sécurité passive : garder les mains au sec, c’est garder de la sensibilité, donc du contrôle. Et sur route froide et humide, chaque millimètre de feeling compte. On apprécie aussi la construction globale, assez enveloppante, qui protège bien les articulations des doigts et le haut du poignet. Les renforts restent discrets, sans transformer le gant en bloc rigide. C’est un équilibre intéressant : suffisamment de protection pour rouler serein, mais pas au détriment de la maniabilité. On pourrait rêver de protections encore plus complètes côté paume/scaphoïde, mais dans cette catégorie de gants chauffants routiers, le HEAT BOREAL coche déjà beaucoup de cases importantes. Bref, sécurisant sans être extrême.
8 / 10
Ventilation & Respirabilité : priorité au chaud, mais sans étouffer
Soyons honnêtes : les HEAT BOREAL ne sont pas des gants d’été, et heureusement. Ici, la ventilation pure passe clairement au second plan, au profit de l’isolation et de la gestion du froid. Pour autant, Furygan n’a pas oublié la respirabilité. En jouant sur la différenciation des matières entre le dos de la main et la paume, ces gants évitent l’effet main-sauna que l’on peut parfois rencontrer avec certains modèles chauffants. La membrane étanche laisse circuler un minimum de vapeur d’eau, ce qui permet de limiter la transpiration lors des phases de roulage dynamique, surtout quand on n’utilise pas la chauffe à fond. Sur route froide, on garde cette sensation d’enveloppe protectrice, sans baigner dans l’humidité.
En usage réel, la gestion de la chaleur se fait surtout via les niveaux de chauffe paramétrables. En adaptant la puissance à la température extérieure (et à votre tolérance personnelle au froid), on évite de surchauffer l’intérieur du gant, donc de transpirer inutilement. C’est là que l’application MyFury Connect devient un vrai outil : on ajuste les modes, on teste, on affine, jusqu’à trouver l’équilibre entre chaleur et respirabilité. Mais il ne faut pas se tromper de combat : ce sont des gants faits pour l’hiver, la pluie froide, les matins de boulot glacials, pas pour la canicule. Dans ce contexte, ils respirent suffisamment pour rester confortables, tout en gardant la priorité sur l’isolation. En résumé : plus anti-froid qu’aérés, et c’est très bien comme ça.
7.5 / 10
Étanchéité & Isolation : taillés pour l’hiver (et la vraie vie)
Sur la partie isolation pure, les Furygan HEAT BOREAL jouent clairement dans la cour des grands. La technologie ColdMaster®, combinée à la structure multi-couches et au cuir, offre une excellente résistance au froid même avant d’activer la chauffe. Sur un trajet urbain ou péri-urbain par temps frais, on peut rouler sans forcément déclencher le système chauffant tout de suite. Dès que les températures chutent franchement, le fil chauffant qui parcourt le dessus de la main et les cinq doigts prend le relais et apporte cette chaleur enveloppante que l’on recherche tous en plein mois de janvier. Les doigts ne sont plus les premiers à se transformer en glaçons, ce qui change clairement la perception du trajet. Bref, on retrouve enfin le plaisir de rouler en hiver, sans compter les minutes avant l’arrivée.
Côté étanchéité, la membrane intégrée fait bien le job sous une pluie modérée et les averses classiques du quotidien. On reste au sec, ce qui est essentiel pour conserver la sensation de chaleur et éviter le combo fatal froid + humidité. Sous des pluies vraiment prolongées ou diluviennes, comme souvent, ce sera surtout la combinaison gant/blouson/manche qui fera la différence, mais le HEAT BOREAL se défend très correctement dans sa catégorie. La programmation de la préchauffe via le Timer (5 minutes avant le départ) est un vrai game changer : on enfile des gants déjà tièdes, la sensation est tout de suite plus agréable et le froid ne prend jamais le dessus. Pour qui roule tôt le matin ou tard le soir, c’est un confort qu’on adopte très vite. Clairement, ces gants sont faits pour l’hiver, le vrai.
9 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : un investissement pour plusieurs hivers
La réputation de Furygan en matière de qualité de fabrication n’est plus à faire, et les HEAT BOREAL ne dérogent pas à la règle. Le cuir de chèvre, s’il est correctement entretenu, encaissera sans broncher de nombreux hivers, d’autant que les zones sensibles comme la paume et le bord externe de la main semblent bien renforcées. Les coutures sont nettes, régulières, sans fils qui dépassent à la sortie de boîte. On sent que le gant a été pensé pour un usage intensif : domicile-travail, longs trajets autoroutiers, balades hivernales, voire voyages. Le système de double serrage, les velcros, les empiècements de cuir : tout respire le sérieux. Ce n’est pas un gant “jetable” pour une seule saison, mais clairement un équipement que l’on garde.
La vraie question sur ce type de produit concerne souvent la durée de vie de la partie chauffante et de l’électronique. Ici, les fils chauffants sont bien intégrés, sans zones de tension apparente, ce qui limite les risques de casse prématurée. Les batteries LiPo 7,4V 2200mAh sont remplaçables, et Furygan propose en plus un câble 12V optionnel pour alimenter les gants directement depuis la batterie de la moto, ce qui prolonge leur utilité même si un pack batterie finit par fatiguer avec les années. L’application MyFury Connect apporte une couche “tech” qui tient plus du bonus que du point faible potentiel : même si demain l’appli disparaissait, le gant resterait utilisable via le bouton physique. En bref, on est sur un produit qui semble conçu pour durer, tant sur la partie textile que sur la partie électronique.
8.5 / 10
Rapport qualité/prix : cher, mais clairement argumenté
Les gants chauffants Furygan HEAT BOREAL se positionnent sans surprise dans le haut du panier niveau tarif. Entre le cuir de chèvre, la membrane étanche, l’isolation ColdMaster®, la techno chauffante complète et l’intégration à l’application MyFury Connect, on ne s’attendait pas vraiment à un prix de gant d’entrée de gamme. Mais la vraie question, c’est : en a-t-on pour son argent ? Pour un motard qui roule vraiment en hiver – trajets quotidiens, boulot, voyages au long cours – la réponse penche clairement vers le oui. Les batteries sont incluses, le câblage aussi, et la possibilité de rajouter un raccordement 12V vient encore augmenter l’intérêt à moyen et long terme. On n’achète pas un gadget, mais un équipement technique pensé pour transformer l’hiver en saison roulable.
Là où le HEAT BOREAL marque des points, c’est dans la cohérence globale du package : chaleur, protection, confort, connectivité, et une vraie orientation usage réel. La personnalisation des modes de chauffe, le préchauffage automatique, la lisibilité du système via le bouton lumineux et l’appli, tout cela participe à justifier l’investissement. Évidemment, si vous ne roulez qu’occasionnellement par 5°C et que vous laissez la moto au garage dès qu’il pleut, l’intérêt est plus discutable. Mais pour ceux qui veulent vraiment se libérer de la contrainte météo, ces gants peuvent littéralement changer la relation au trajet hivernal. En résumé : oui, c’est un budget, mais il est difficile de dire qu’ils ne le valent pas. Bref, c’est cher… mais pas volé.
8.5 / 10
Verdict final : des gants chauffants sérieux pour rouler quand les autres restent au chaud
Au terme de ce test, les Furygan HEAT BOREAL s’imposent comme une solution très solide pour tous ceux qui refusent de laisser l’hiver dicter leur calendrier moto. Chaleur homogène sur le dessus de la main et les doigts, cuir de chèvre souple, isolation ColdMaster®, membrane étanche, protections CE niveau 1KP, manches longues à double serrage : la base technique est sérieuse et bien intégrée. La partie connectée via MyFury Connect ne fait pas gadget : réglages fins des modes de chauffe, personnalisation, gestion de la luminosité, préchauffe programmée… Tout cela permet d’adapter vraiment le gant à son usage, à sa moto et à sa sensibilité au froid. Sur route, le ressenti des commandes reste bon pour un gant chauffant, et le confort se maintient sur la durée.
Bien sûr, tout n’est pas parfait : ce ne sont pas des gants multi-saisons, la ventilation est logiquement limitée et le tarif pourra piquer un peu. Mais ces compromis sont cohérents avec la mission du produit : rendre l’hiver roulable, voire agréable. Pour le motard qui enchaîne les kilomètres par températures négatives, qui part au boulot dans le noir et rentre parfois sous la pluie glaciale, l’investissement se justifie vite. On garde les mains fonctionnelles, le cerveau concentré sur la route plutôt que sur la douleur du froid, et on gagne en sécurité autant qu’en confort. Bref, les Furygan HEAT BOREAL ne trichent pas : ils font exactement ce qu’on attend d’eux, et ils le font bien. Ceux qui roulent vraiment comprendront.
8.7 / 10
Avis motards : ce qu’en pensent ceux qui roulent vraiment avec
Les retours des utilisateurs des HEAT BOREAL convergent globalement dans le même sens : la chauffe est jugée efficace, homogène, et surtout bien répartie jusqu’au bout des doigts. Beaucoup soulignent le confort général du gant pour un modèle chauffant, avec un cuir jugé souple dès les premières sorties et un ressenti des commandes largement suffisant pour la route et l’autoroute. La programmation de la préchauffe fait souvent mouche : enfiler des gants déjà tièdes change clairement la donne lors des départs matinaux. Certains apprécient particulièrement la possibilité de personnaliser les niveaux de chauffe via l’appli, même si tout le monde ne s’en sert pas au quotidien. Les retours sur l’étanchéité sont bons pour une pluie “normale”, à condition de bien gérer le recouvrement avec la manche du blouson.
Côté critiques, quelques motards trouvent l’ensemble un peu volumineux, surtout si l’on vient de gants mi-saison plus fins. D’autres auraient aimé une autonomie encore plus longue sur batterie seule quand on pousse la chauffe à fond, mais le raccordement 12V de la moto règle en partie ce point pour les gros rouleurs. Quelques utilisateurs, peu enclins aux solutions connectées, estiment que l’application n’est pas indispensable – mais reconnaissent que le bouton unique de commande reste suffisamment lisible et pratique au quotidien. Globalement, ceux qui les ont achetés pour rouler toute l’année semblent rarement les regretter, particulièrement après quelques semaines de froid sec ou d’autoroute glaciale. Bref, ce sont des gants qui divisent surtout le portefeuille, pas les mains : elles, en général, valident sans discussion.









