POINTS FORTS
POINTS FAIBLES
Ixon PRO HURRICANE 2 : les gants hiver compacts pour affronter la flotte au quotidien
Les gants Ixon PRO HURRICANE 2 visent un créneau très concret : le motard ou scootériste qui roule toute l’année et qui veut des gants moto hiver imperméables, pas trop épais, faciles à enfiler et compatibles avec un usage urbain. Manchette courte, construction préformée, membrane XDRY étanche et respirante, isolation de 150 g et renforts sérieux sur la paume : sur le papier, c’est le combo idéal pour l’hiver français « normal » (pluie, vent, 0–8 °C). Ajoutez une coque phalanges invisible, un slider de paume et l’index tactile pour l’écran du GPS et du smartphone, et on obtient un gant qui promet d’être à la fois pratique, protecteur et pas trop prise de tête. Reste à voir si, sur la route, il tient vraiment ses promesses…
Design & Finitions : sobre, compact, efficace
Côté design, les Ixon PRO HURRICANE 2 jouent la carte de la sobriété assumée. On est sur un gant moto hiver à manchette courte, pensé pour passer sous la plupart des vestes sans créer de surépaisseur. Le dessus en softshell donne un look assez moderne, presque textile urbain, loin des gros gants touring mastocs. La coque de protection des articulations est intégrée de manière invisible sous le textile, ce qui garde un style clean tout en apportant une vraie protection. Les impressions réfléchissantes, discrètes mais bien placées, améliorent la visibilité sans transformer le gant en guirlande. Globalement, on sent un produit pensé pour le quotidien : pas tape-à-l’œil, mais cohérent avec un usage boulot/ville, que ce soit en moto, roadster sage ou maxi-scooter.
Les matériaux choisis respirent le pragmatisme. La paume en Amara (un synthétique type suède) offre un toucher plus doux que du cuir brut, tout en permettant une bonne accroche sur les poignées, surtout mouillées. Ixon rajoute un renfort en daim et un slider de paume en caoutchouc pour améliorer à la fois la résistance à l’abrasion et la glisse en cas de chute. La manchette en néoprène sans couture, avec un velcro intégré très propre, donne un fini presque premium au poignet. Les coutures sont globalement bien maîtrisées, sans gros surépaisseurs internes gênantes. Ce n’est pas du très haut de gamme racing, mais pour un gant hiver urbain, c’est plus que correct. Bref, ça ne crie pas au luxe, mais ça respire le sérieux et le fonctionnel, sans chichi inutile.
Confort & Maniabilité : un gant hiver qui reste souple
Au niveau confort, les PRO HURRICANE 2 s’en sortent vraiment bien pour des gants moto hiver. La construction préformée se sent très vite : dès qu’on referme la main sur le guidon, on n’a pas cette sensation de lutter contre le gant. Les doigts s’enroulent naturellement autour des poignées, ce qui limite la fatigue sur les trajets un peu longs. L’isolation en ouate de 150 g est suffisante pour garder une certaine souplesse, sans transformer le gant en moufle de ski. Sur les commandes, les retours sont corrects : on distingue bien les boutons, on actionne les leviers sans forcer, même avec des gants neufs. La manchette courte en néoprène épouse bien le poignet sans le comprimer, ce qui évite les points de pression sous la manche de la veste.
En ville ou en péri-urbain, la maniabilité est clairement un point fort. Les gants restent assez fins pour manipuler la fermeture du casque, les clés, les boutons de la moto ou du scooter sans trop s’énerver. L’index tactile fonctionne correctement sur la majorité des écrans, pratique pour lancer un GPS rapide à l’arrêt sans enlever les gants (même si, soyons honnêtes, ça reste moins précis qu’un doigt nu). À noter aussi : l’intérieur est plutôt doux, sans coutures agressives qui viennent frotter sur les phalanges ou le bout des doigts. Certains trouveront peut‑être le gant un peu juste si leurs mains sont très charnues, mais la plupart des gabarits standards devraient s’y sentir à l’aise. Bref, c’est un gant hiver confortable qui laisse encore de vraies sensations au guidon, et c’est appréciable.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : urbain, mais pas au rabais
Sur la sécurité, les Ixon PRO HURRICANE 2 sont loin d’être symboliques. On a d’abord une coque de protection des articulations, invisible de l’extérieur mais bien présente, qui renforce nettement la zone des phalanges. La paume est particulièrement travaillée : matière principale en Amara, renfort en daim sur les zones de friction habituelles et surtout un slider de paume en caoutchouc pour favoriser la glisse en cas de chute plutôt que l’accroche violente sur le bitume. L’ensemble est certifié CE niveau 1 KP, conforme à la norme EN 13594:2015, ce qui garantit un niveau de protection sérieux pour un gant à vocation urbaine et péri‑urbaine. On n’est pas sur du racing, mais sur quelque chose de très cohérent avec l’usage visé.
Les doigts bénéficient d’un minimum de renforts structurés, même si ce n’est pas le point le plus spectaculaire du gant. La construction globale est plutôt rassurante : pas de zones trop fines, pas de sensations de « trou » ou de manque de matière à des endroits critiques. Les impressions réfléchissantes, même si elles ne sont pas des protections à proprement parler, participent à la sécurité active en améliorant la visibilité de nuit ou par mauvais temps. En revanche, si vous roulez fort sur route ou piste en plein hiver, ce ne sera pas le gant le plus adapté : il manque les renforts plus massifs et la structure rigide des modèles vraiment sportifs. Pour un usage urbain, commuting, balade tranquille, il fait clairement le job. Bref, protecteur là où il faut, sans surjouer le rôle de gant racing.
8 / 10
Ventilation & Respirabilité : pour l’hiver, pas pour la canicule
Les Ixon PRO HURRICANE 2 sont d’abord des gants moto d’hiver, et ça se sent : la priorité est donnée à l’isolation et à la protection contre le froid, pas à la ventilation pure. Cela dit, la membrane XDRY imperméable et respirante (8000 mm / 8000 MVTR) permet d’évacuer une partie de l’humidité générée par les mains. En pratique, sur des trajets urbains ou péri‑urbains en conditions fraîches et humides, ça limite bien l’effet « main moite » qu’on retrouve souvent sur des gants 100 % étanches basiques. Le softshell sur le dessus participe aussi à garder une certaine légèreté thermique sans emprisonner totalement la chaleur, ce qui rend le gant supportable quand les températures remontent un peu autour des 10–12 °C.
Soyons clairs : ce n’est pas un gant ventilé, et il ne prétend pas l’être. Dès que les températures passent franchement au‑dessus des 15 °C, on commence rapidement à avoir trop chaud, surtout en usage urbain avec arrêts fréquents. En hiver, par contre, cette faible ventilation devient un avantage : moins de flux d’air parasite, moins de refroidissement par le vent. La respirabilité de la membrane évite que l’intérieur se transforme trop vite en sauna, mais il ne faut pas non plus attendre des miracles en cas d’effort physique prolongé ou de conduite très dynamique. En résumé : parfaitement adapté à l’automne, l’hiver et la mi‑saison froide, beaucoup moins pertinent pour la saison chaude. Bref, c’est un gant qui aime les nuages, pas les canicules.
7.5 / 10
Étanchéité & Isolation : pensé pour la pluie froide du quotidien
C’est clairement sur ce chapitre que les Ixon PRO HURRICANE 2 marquent des points. La membrane XDRY, annoncée à 8000 mm / 8000 MVTR, offre une vraie imperméabilité pour un usage quotidien : pluie soutenue, route détrempée, trajets domicile‑travail sous la flotte, le gant tient bon sans se gorger d’eau en 10 minutes. En pratique, après une bonne averse, la couche externe peut être humide mais l’intérieur reste sec, ce qui est l’essentiel. Le néoprène au niveau du poignet plaque bien la manchette contre la peau et limite les infiltrations par capillarité. Côté isolation, les 150 g de ouate apportent un confort thermique honnête pour un gant plutôt compact, idéal autour de 0–8 °C en usage urbain ou péri‑urbain. On n’a pas la sensation de bloc glacé même après un certain temps sous la pluie.
Attention toutefois : ça reste un gant hiver urbain, pas un gant de grand tourisme hivernal pour rouler 400 km à –5 °C. Sur autoroute à haute vitesse et températures négatives, on atteint assez vite les limites de l’isolation, surtout sans poignées chauffantes. En ville et en usage mixte, en revanche, l’équilibre est bon : suffisamment chaud pour ne pas se geler les doigts, sans devenir une boule de tissu ingérable sur les commandes. La respirabilité correcte de la membrane évite aussi que l’humidité interne ne casse la sensation de chaud après 30 minutes. Bref, pour l’hiver « normal », avec pluie, froid raisonnable et trajets quotidiens, il fait clairement le job, sans tricher ni promettre la Laponie.
8.5 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : sérieux et bien pensé
En termes de qualité de fabrication, les Ixon PRO HURRICANE 2 donnent une bonne impression générale. Les matériaux utilisés – softshell sur le dessus, Amara et daim sur la paume, renforts en caoutchouc – sont connus pour bien vieillir s’ils sont correctement entretenus. Les coutures semblent régulières, bien protégées des zones d’abrasion directes, ce qui limite les risques de déchirure prématurée en cas de chute ou simplement d’usure au quotidien. La manchette en néoprène sans couture, avec le velcro intégré, est un vrai plus côté longévité : moins de bords bruts, moins de risque d’effilochage ou de velcro qui arrache le tissu avec le temps. Pour un gant destiné au commuting, on sent qu’Ixon a pensé « usage intensif » plutôt qu’accessoire occasionnel.
Sur la durée, les points à surveiller seront surtout la paume et le slider en caoutchouc, logiquement plus exposés aux frottements sur les poignées, le réservoir ou le sol en cas de chute. L’Amara a l’avantage de garder une bonne souplesse même en vieillissant, mais n’aime pas trop l’exposition prolongée à l’humidité sans séchage correct. Un minimum de soin (séchage à l’air libre, nettoyage léger) aidera clairement à prolonger la vie du gant. Le fait que le modèle soit certifié CE EN 13594 : 2015 niveau 1 KP implique aussi un certain cahier des charges de résistance. On n’est pas sur du gant en cuir pleine fleur haut de gamme, mais pour un gant hiver textile à ce positionnement, la durabilité s’annonce très correcte. Bref, un bon compagnon de tous les jours qui ne devrait pas se déliter au premier hiver.
8 / 10
Rapport qualité/prix : très cohérent pour un gant hiver urbain
Positionnés dans la catégorie des gants moto hiver de milieu de gamme, les Ixon PRO HURRICANE 2 offrent un ensemble prestations/finition plutôt solide pour le tarif. On paie pour une vraie membrane étanche et respirante, une isolation bien dosée, une coque phalanges certifiée, une paume renforcée avec slider, le tout dans un format compact et pratique pour une utilisation quotidienne. À ce niveau de prix, certains gants concurrents sacrifient soit l’étanchéité réelle, soit le confort de manipulation. Ici, Ixon réussit un compromis honnête : on a un gant CE niveau 1 KP qui ne se contente pas d’être correct sur le papier, mais qui reste agréable à porter et facile à vivre sur la durée.
Si vous cherchez un gant très technique pour le grand tourisme hivernal ou un modèle premium full cuir avec doublure ultra chaude, il faudra monter en gamme et en budget. Mais pour un usage majoritairement urbain ou péri‑urbain, avec des sorties occasionnelles le week‑end, les PRO HURRICANE 2 se placent très bien en termes de rapport qualité/prix. On apprécie particulièrement que des petites fonctionnalités comme l’index tactile, la construction préformée, le néoprène sans couture et les éléments réfléchissants soient inclus sans faire exploser la facture. Bref, ce n’est pas le gant qui fera rêver sur catalogue, mais celui qu’on est content d’enfiler tous les jours sans se poser de questions. Et ça, pour le prix, c’est déjà beaucoup.
8.5 / 10
Verdict : le bon gant hiver de tous les jours
Les Ixon PRO HURRICANE 2, ce sont clairement des gants moto hiver pour rouler tous les jours sans se prendre la tête. Étanches grâce à la membrane XDRY, suffisamment isolés pour affronter la pluie froide, protecteurs avec leur coque phalanges invisible et leur paume renforcée, ils cochent les cases essentielles du motard ou scootériste qui ne laisse pas sa machine au garage dès que la météo se dégrade. Leur point fort, c’est cet équilibre entre protection, confort et praticité : pas trop volumineux, faciles à enfiler, bonne maniabilité sur les commandes et fonctionnalités bien vues comme l’index tactile et la manchette en néoprène. On ajoute à ça une certification CE niveau 1 KP rassurante, et on obtient un gant hiver cohérent et sérieux.
Évidemment, ils ont leurs limites : ce ne sont ni des gants de grand froid extrême ni des gants sportifs hautement techniques. Sur autoroute à –5 °C pendant deux heures, ou pour un usage très engagé, on atteindra vite leurs frontières. Mais pour 90 % des utilisateurs qui roulent en ville, en périphérie et en balade tranquille, ils font exactement ce qu’on attend d’eux, sans fioriture ni gadget inutile. En résumé : si vous cherchez un gant hiver étanche, confortable, avec une vraie protection mais sans partir dans des budgets délirants, les Ixon PRO HURRICANE 2 méritent clairement une place sur votre shortlist. Bref, le gant qui ne fait pas de bruit… mais qui sauve vos trajets d’hiver.
8.3 / 10
Avis motards : ce qu’en pensent les utilisateurs sur la route
Les retours des utilisateurs sur les Ixon PRO HURRICANE 2 vont globalement tous dans le même sens : un gant jugé très confortable au quotidien, facile à enfiler et à retirer, et qui tient bien ses promesses en termes d’étanchéité sous la pluie. Beaucoup apprécient la souplesse dès la sortie de la boîte, sans vraie phase de rodage, et la bonne ergonomie sur les leviers et les commodos. La manchette courte en néoprène est souvent citée comme un point positif, car elle passe sans problème sous la plupart des blousons, sans laisser un gros jour pour le passage de l’air. L’index tactile est aussi mentionné comme « pratique même si pas parfait », ce qui colle à la réalité de la plupart des gants de ce type. En bref, beaucoup de propriétaires les décrivent comme de « bons gants d’hiver pour aller bosser ».
Les critiques se concentrent surtout sur deux points : la limite en grand froid prolongé et la sensation de chaleur un peu excessive dès que les températures remontent franchement. Certains motards qui roulent beaucoup sur voies rapides estiment que l’isolation montre ses limites sous les 0 °C sans poignées chauffantes. D’autres auraient aimé une sensation de finesse encore plus poussée sur les commandes, mais reconnaissent que pour un gant isolé, le compromis reste honnête. Le bilan global qui ressort des avis ? Un gant hiver fiable, bien pensé pour l’usage urbain / péri‑urbain, jugé très correct pour le prix et souvent recommandé comme « valeur sûre » pour qui veut rouler toute l’année sans exploser son budget. Bref, un choix rationnel… que peu semblent regretter une fois sur la route.
