Furygan HEAT GENESIS : l’hiver n’a qu’à bien se tenir
Les gants chauffants Furygan HEAT GENESIS arrivent avec une promesse simple : arrêter de subir le froid et retrouver des doigts fonctionnels après plus de 30 minutes de roulage. Pensés pour un usage routier et touring, ils mixent textile technique, protections CE et un système chauffant complet géré soit directement sur le gant, soit via l’application mobile My Fury Connect. C’est typiquement le genre de produit qu’on achète quand on en a marre de superposer les sous-gants et de finir chaque trajet avec les mains engourdies. Nous les avons étudiés sous l’angle du confort, de la protection, de l’autonomie et du rapport qualité/prix. Spoiler : ils ne sont pas parfaits, mais ils cochent très largement l’essentiel pour un gant hivernal chauffant sérieux.
Design & Finitions : du sérieux à la sauce Furygan
Visuellement, les Furygan HEAT GENESIS jouent la carte de la sobriété efficace. Noir majoritaire, quelques touches de marquage Furygan, une coupe assez moderne sans tomber dans l’excès racing : ils passent aussi bien sur un roadster que sur un trail ou un GT. Le mélange de polyamide, d’élasthanne et de néoprène donne un aspect technique mais pas « trop ski », ce qui est plutôt agréable au quotidien. La manchette est longue, bien dessinée, et recouvre facilement la plupart des manches de blousons. Furygan a clairement travaillé les volumes : rien ne flotte, rien ne baille, les coutures sont propres et les zones de renfort sont idéalement placées. On sent le produit abouti, pas un simple gant d’hiver auquel on aurait greffé des résistances électriques au dernier moment.
Les petits détails finissent de donner une impression de produit premium, sans tomber dans le bling. Le double serrage poignet + manchette par Velcro permet d’ajuster précisément le maintien. Les soufflets d’aisance au niveau des doigts améliorent la préhension des commandes, même avec l’épaisseur typique des gants hiver. Le bouton de commande lumineux est bien intégré sur le dessus, assez visible pour être trouvé avec les gants en place, sans se transformer en sapin de Noël. Le panneau tactile Touchscreen sur l’index permet de manipuler un GPS ou un smartphone sans retirer les gants – ce n’est pas parfait comme un doigt nu, mais largement suffisant pour quelques tapotements rapides. Bref, c’est du Furygan pur jus : sobre, pensé pour rouler, plus que pour parader sur le parking.
Confort & Maniabilité : épais, mais encore précis
Dès l’enfilage, les HEAT GENESIS donnent la sensation d’un gant hivernal sérieux : c’est enveloppant, légèrement épais, mais pas « moufle de ski ». Le mélange de matériaux, avec une bonne part d’élasthanne et de néoprène, apporte une vraie souplesse générale. On n’a pas cette impression de gants tout raides qui nécessitent 500 km de rodage. La doublure thermique Dual Lining sur le dessus de la main isole bien là où on se refroidit le plus, tout en laissant la paume un peu plus fine pour garder du ressenti sur les poignées. En pratique, on retrouve assez vite ses marques sur les leviers, les commodos et la poignée de gaz, même si, logiquement, on perd un peu de finesse par rapport à un gant mi-saison. C’est le compromis classique des gants chauffants : plus protecteurs du froid, un poil moins précis, mais ici le curseur est plutôt bien positionné.
Sur un trajet urbain et péri-urbain, les HEAT GENESIS se font vite oublier. Le double serrage maintient le gant en place, sans compression excessive du poignet. Les soufflets d’aisance permettent aux doigts de plier naturellement, même avec le système chauffant intégré dans chaque doigt. On peut manipuler les clignotants, les appels de phare ou les menus de l’ordinateur de bord sans se battre. Là où certains gants chauffants donnent l’impression d’avoir des boudins à la place des doigts, les Furygan restent raisonnables. La seule réserve : si vous avez des commandes très petites ou rapprochées, l’épaisseur peut demander un léger temps d’adaptation. Mais globalement, pour un gant d’hiver chauffant, la maniabilité est franchement bonne. Bref, il sait rester confortable, même quand le mercure fait la gueule.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : l’hiver, mais en mode homologué
Côté sécurité, les Furygan HEAT GENESIS ne se contentent pas de protéger du froid. Ils sont certifiés CE EN13594 niveau 1KP, ce qui garantit un niveau de protection sérieux pour un usage routier. Les coques de protection des métacarpes sont bien intégrées, ni trop saillantes, ni trop rigides, et ne gênent pas lorsqu’on plie la main. La paume bénéficie d’un renfort en microfibre haute ténacité, pensé pour mieux résister à l’abrasion en cas de glissade. Ce n’est pas un gant racing, mais pour du quotidien, de la balade, du commuting et même du long trajet autoroutier, le package est cohérent. La manchette longue ajoute une couche supplémentaire de sécurité, en couvrant le poignet et une partie de l’avant-bras, là où un gant court laisserait la peau exposée.
On aurait pu craindre que l’intégration du système chauffant affaiblisse certaines zones, notamment sur les doigts. Dans les faits, Furygan a bien réparti les éléments chauffants sur le dessus de la main et des cinq doigts, avec une extension sous la première phalange, sans enlever les couches essentielles de protection. L’épaisseur globale du gant joue d’ailleurs en sa faveur en cas de choc ou de frottement. La construction multi-matériaux, associée à la membrane étanche et à la doublure thermique, crée une sorte de « sandwich protecteur » plutôt rassurant. Est-ce qu’on atteint le niveau de protection d’un gros gant piste avec sliders rigides partout ? Non, clairement. Mais pour un gant chauffant route/hiver, l’équilibre entre confort thermique et sécurité est bien trouvé. Bref, il protège pour de vrai, pas juste sur la fiche produit.
8.2 / 10
Ventilation & Respirabilité : priorité à la chaleur, pas au flux d’air
Soyons honnêtes : si vous cherchez un gant bien ventilé pour l’été, les Furygan HEAT GENESIS ne sont absolument pas faits pour ça. Leur mission, c’est de bloquer le froid, le vent et de garder la chaleur à l’intérieur. La bonne nouvelle, c’est que la membrane étanche et respirante limite l’effet « sauna » en usage hivernal classique. On ne baigne pas dans la condensation au bout de 30 minutes, même avec le chauffage actif en mode moyen. La respirabilité reste correcte pour un gant aussi isolé. En intersaison fraîche, on peut aussi les utiliser avec le chauffage coupé, sans avoir l’impression d’étouffer totalement. Mais ne rêvons pas : ce sont d’abord des gants hiver/mi-saison froide, conçus pour lutter contre le froid, pas pour laisser passer l’air.
En roulant sur départementale ou autoroute par températures proches de 0°C, l’absence de véritables entrées d’air devient clairement un avantage : le vent ne traverse pas, la sensation de froid reste contenue et la chaleur générée par le système chauffant reste bien piégée à l’intérieur. En ville, à basse vitesse, il peut arriver que l’on sente un peu de montée en température dans la paume si on pousse le chauffage fort, mais ce n’est jamais au point de devenir désagréable. La respirabilité fait son job dans le cadre pour lequel le gant est conçu. On ne peut pas tout avoir : ici, Furygan a logiquement mis la priorité sur l’isolation et la gestion de la chaleur, pas sur la ventilation. Bref, quand il fait froid, on apprécie qu’il n’y ait pas un souffle d’air qui passe.
7 / 10
Étanchéité & Isolation : prêt pour la pluie froide et les longues hivernales
Avec leur membrane étanche et respirante et leur doublure thermique Dual Lining, les HEAT GENESIS sont taillés pour l’hiver européen, celui où pluie, vent et froid se mettent souvent d’accord pour nous compliquer la vie. Sous une bonne averse, la membrane tient la route : l’eau reste en surface, la doublure ne se gorge pas immédiatement, et on garde les mains au sec pendant un bon moment. Comme toujours, en cas de pluie continue sur plusieurs heures, l’humidité finit par gagner un peu de terrain, mais on reste très au-dessus de ce que proposent de simples gants « déperlants ». L’isolation, sans même activer le chauffage, est suffisante pour des températures fraîches de mi-saison. Dès que le mercure plonge vers les 5°C et en dessous, c’est là que le système chauffant montre tout son intérêt.
Le système chauffant couvre le dessus de la main et les cinq doigts, avec une extension sous la première phalange. Traduction concrète : ce ne sont pas seulement les phalanges qui chauffent, mais bien toute la zone exposée au vent. Les trois modes de chauffe intégrés (extensibles à cinq via l’application My Fury Connect) permettent d’ajuster finement l’intensité. Sur trajet urbain, le mode bas suffit souvent ; sur voie rapide par températures négatives, on aura tendance à rester sur un mode plus élevé. L’autonomie dépend logiquement du niveau de chauffe, du froid extérieur et de l’état des batteries LiPo 7,4V 2200 mAh. En conditions réelles, on peut tabler sur une sortie de plusieurs heures en jouant un peu avec les réglages. Et si vraiment vous enchaînez les longs trajets, la compatibilité avec le câble Furygan Super Boost pour se brancher à la batterie de la moto est un vrai plus. Bref, pour rouler en hiver, on est clairement dans le haut du panier.
8.8 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : un investissement qui semble prêt à durer
Furygan n’est pas nouveau dans le monde de l’équipement moto, et ça se voit sur les HEAT GENESIS. Les matériaux choisis – polyamide résistant, néoprène, empiècements en microfibre haute ténacité – inspirent confiance. Les coutures sont régulières, bien protégées des zones de frottement direct. Après manipulation répétée, enfilages et ajustements, rien ne craque, rien ne se détend anormalement. Le système de double serrage semble robuste, les Velcros accrochent bien sans signe d’usure prématurée. Les zones les plus exposées, comme la paume et le tranchant de la main, bénéficient de renforts bien étudiés. On est clairement sur un produit pensé pour encaisser plusieurs saisons d’hiver, pas juste un gadget à la mode pour une année.
Reste la question clé des gants chauffants : la durée de vie des batteries et du circuit chauffant. Furygan précise d’ailleurs que l’autonomie et la longévité peuvent être réduites par des conditions climatiques extrêmes ou une utilisation intensive et continue. En pratique, si l’on respecte quelques règles de base – ne pas stocker les batteries vides, les recharger régulièrement, éviter les expositions prolongées à l’humidité ou à la chaleur – on peut raisonnablement espérer plusieurs hivers sans mauvaise surprise. Le câble USB fourni pour la recharge simplifie l’usage au quotidien. Bien sûr, comme pour tout gant chauffant, le point faible potentiel restera l’électronique à long terme. Mais compte tenu de l’expérience de Furygan et de la qualité d’assemblage visible, les HEAT GENESIS inspirent davantage la confiance que le doute. Bref, ils semblent taillés pour accompagner beaucoup de kilomètres froids.
8.3 / 10
Rapport qualité/prix : cher, oui… mais cohérent pour ce qu’il offre
Les gants chauffants Furygan HEAT GENESIS ne jouent pas dans la catégorie « entrée de gamme ». Entre la construction soignée, la membrane étanche, les protections CE, le système chauffant complet, les deux batteries LiPo 7,4V 2200 mAh incluses et la compatibilité avec le câble Super Boost, on est clairement sur un produit positionné milieu/haut de gamme. Pour autant, quand on compare à d’autres gants chauffants de marques premium, le tarif reste globalement dans la norme, voire raisonnable au regard de l’équipement. Le fait d’avoir l’application My Fury Connect gratuite sur iOS et Android pour personnaliser les modes de chauffe, régler la luminosité du bouton et programmer un timer de préchauffe ajoute une vraie valeur d’usage au quotidien, pas juste un gadget marketing.
Là où le HEAT GENESIS devient intéressant, c’est si vous roulez vraiment souvent par temps froid : quotidien domicile-travail, road-trips d’hiver, roulage sur toute l’année. Dans ce cas, l’investissement se rentabilise vite en confort et en sécurité. Ne plus finir un trajet avec les mains gelées, c’est aussi moins de fatigue, plus de maîtrise des commandes, donc plus de sécurité active. Pour un motard qui ne sort que deux fois en décembre et une fois en février, l’achat sera plus discutable. Mais pour un gros rouleur ou un utilisateur régulier, le rapport qualité/prix est tout à fait défendable. Bref, c’est un budget, mais pas un caprice : on paye une vraie montée en gamme de confort hivernal.
8 / 10
Verdict : un vrai allié pour ceux qui refusent l’hibernation
Les Furygan HEAT GENESIS remplissent largement leur mission : offrir aux motards un gant d’hiver chauffant sérieux, confortable et protecteur, sans tomber dans le gadget fragile. Entre la construction textile aboutie, la membrane étanche et respirante, la doublure thermique Dual Lining et les protections CE niveau 1KP, on dispose d’une base solide de gants hiver. Le système chauffant, bien réparti sur le dessus de la main et les cinq doigts, vient ensuite compléter le dispositif avec une vraie efficacité, surtout quand les températures deviennent franchement hostiles. L’intégration de l’application My Fury Connect apporte un plus appréciable pour personnaliser son expérience : intensité, nombre de modes, couleurs, timer… on adapte le gant à son usage, pas l’inverse.
Tout n’est pas parfait : l’épaisseur reste celle d’un gant hiver chauffant (logique), l’autonomie dépendra fortement de votre niveau de chauffe et des conditions, et comme tout équipement électronique, la longévité des batteries devra être surveillée. Mais globalement, les HEAT GENESIS parviennent à combiner chaleur, protection, confort et technologie dans un ensemble équilibré. Pour le motard qui roule par tous les temps et refuse de laisser la moto au garage dès que le thermomètre chute, c’est un compagnon de route très convaincant. Bref, il fait le job, sans tricher, et il le fait même plutôt bien.
8.4 / 10
Avis motards : ce qui remonte du terrain
Les retours des utilisateurs des Furygan HEAT GENESIS vont globalement tous dans le même sens : le confort thermique est le vrai point fort du gant. Beaucoup soulignent le gain de confort énorme par rapport à un gant hiver classique, surtout sur les doigts, généralement les premiers à souffrir. Le système chauffant est jugé réactif, avec une montée en température assez rapide et une répartition bien homogène. L’application mobile est souvent perçue comme un vrai bonus : pouvoir ajuster les modes, la luminosité du bouton, ou lancer une préchauffe cinq minutes avant de partir, ça parle clairement à ceux qui roulent tous les jours. Côté confort pur, les avis saluent la souplesse générale et le bon maintien grâce au double serrage, même si certains reconnaissent un temps d’adaptation à l’épaisseur pour les petites commandes.
Les critiques se concentrent surtout autour de l’autonomie en mode de chauffe élevé et du prix d’entrée. Certains motards qui roulent longtemps par des températures très basses trouvent qu’on atteint les limites des batteries sur les trajets marathon, surtout si on reste en mode fort en permanence. Heureusement, la possibilité de raccorder les gants à la batterie du véhicule via le câble Super Boost est souvent vue comme le joker indispensable pour les très gros rouleurs. Le tarif, lui, est jugé élevé mais justifié par la qualité perçue et les fonctionnalités. En résumé, ceux qui les ont achetés pour un usage régulier en hiver ne regrettent généralement pas l’investissement, et beaucoup concluent que ces gants ont littéralement changé leur façon de vivre la moto par temps froid.










