POINTS FORTS
POINTS FAIBLES
Spidi WNT-3 : des gants hiver faits pour les vrais rouleurs
Les Spidi WNT-3 sont des gants moto hiver destinés à ceux qui continuent de rouler quand les autres rangent la moto. On est ici sur un gant long, orienté route et urbain, pensé pour encaisser la pluie froide, les trajets boulot et les sorties dominicales bien fraîches. Spidi mise sur un mix de nylon élastique à haute ténacité, de micro polaire et de daim synthétique, avec une doublure en ouate 100 g pour garder les mains au chaud. Une coque de phalanges en polyuréthane et plusieurs rembourrages complètent le tableau côté protection. Ajoutez une barrière anti-absorption d’eau et une compatibilité tactile, et vous avez un gant pensé pour l’usage réel, pas juste pour la fiche produit. On l’a porté comme un motard lambda : périph, petites routes humides, un peu d’autoroute. Et il s’en sort plutôt bien.
Design & Finitions : sobre, efficace, très Spidi
Visuellement, les Spidi WNT-3 jouent la carte de la sobriété. On est sur un design discret, typé touring/urbain, avec une manchette assez longue pour recouvrir correctement la manche du blouson. Pas de gros logos criards ni de couleurs fluo ici : c’est le genre de gants qu’on peut porter aussi bien sur un roadster que sur un trail ou un scooter sans jurer avec le style de la moto. Le nylon élastique à haute ténacité donne un aspect légèrement technique, sans tomber dans le look racing. Les panneaux en daim synthétique et les zones rembourrées ressortent visuellement juste ce qu’il faut, ce qui donne une impression de solidité et de protection. Bref, ce n’est pas un gant « waouh » au premier coup d’œil, mais il inspire confiance, ce qui est bien plus important en hiver.
En main, la qualité de fabrication est très correcte pour cette gamme de prix. Les coutures sont propres, régulières, sans surépaisseurs gênantes à l’intérieur du gant, un point essentiel pour éviter les irritations lors des longs trajets. Les rembourrages au dos de la main, sur les côtés et sur la paume sont bien intégrés, sans effet « boudin » trop marqué. La coque en polyuréthane sur les phalanges se fond bien dans la ligne générale, sans donner un look trop agressif. On remarque aussi la présence d’une barrière anti-absorption d’eau, discrète mais rassurante. Le cumul de matériaux – nylon, micro polaire, ouate, daim synthétique – pourrait donner un résultat massif ; ici, Spidi s’en sort avec un volume contenu pour un gant hiver. Ce n’est pas ultra fin, mais pour la saison, c’est plutôt bien dosé.
Confort & Maniabilité : un vrai gant hiver… encore pilotable
Une fois enfilés, les Spidi WNT-3 donnent immédiatement cette sensation de cocon qu’on attend d’un gant moto hiver. La doublure en micro polaire est douce, la ouate 100 g remplit bien le volume sans créer de gros plis. La coupe est typée touring : doigts légèrement précurvés, paume assez bien ajustée, manchette longue qui vient se positionner naturellement par-dessus la manche du blouson. On sent quand même qu’il y a de la matière : c’est plus volumineux qu’un gant mi-saison, évidemment, mais on reste loin du gant de ski ingérable. La mise en main est facile, et une fois la sangle de poignet réglée, la main est bien tenue sans sensation d’étranglement. Pour les longs trajets quotidiens, ce confort général fait clairement la différence.
Côté maniabilité, on est dans la bonne moyenne pour un gant isolé. Les commandes restent bien accessibles, la poignée de gaz se dose facilement et les leviers se choppent sans effort particulier, même sur des motos avec des commodos un peu serrés. Les premiers kilomètres demandent un petit temps d’adaptation, le temps que la doublure se forme légèrement à la main, puis on oublie assez vite qu’on porte des gants hiver. Les boutons du tableau de bord ou des poignées chauffantes restent manipulables, même si la précision n’égalera jamais celle d’un gant été plus fin. Les zones souples en nylon élastique aident vraiment à garder de la flexibilité. On sent que Spidi a cherché un compromis : un poil moins chaud que certains gants très épais, mais plus pilotable au quotidien. Bref, il fait le job, sans tricher.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : CE niveau 1, mais bien pensé
Les Spidi WNT-3 sont certifiés CE EN 13594:2015 niveau 1, ce qui est la norme actuelle pour les gants moto homologués. Ce niveau 1 garantit une protection correcte pour un usage route et urbain, sans aller dans l’extrême des gants racing. La coque en polyuréthane sur les phalanges assure une bonne dispersion de l’impact en cas de choc frontal, tout en restant assez discrète visuellement. Sur la paume, on retrouve du daim synthétique plus résistant à l’abrasion que du simple textile, complété par des rembourrages qui jouent le rôle d’amortisseur en cas de glissade. Les renforts latéraux sur les bords de la main et du poignet viennent compléter la protection des zones souvent exposées lors d’une chute.
Là où ces gants se distinguent un peu, c’est dans l’approche globale de la protection : plutôt que de multiplier les coques dures, Spidi mise sur une combinaison de matériaux résistants, de rembourrages intelligemment placés et d’une bonne tenue au poignet. La barrière anti-absorption d’eau, même si elle est surtout là pour le confort, contribue aussi indirectement à la sécurité en gardant la main plus sèche et donc plus réactive. On ne trouvera pas ici de slider paume type sport ni de coque scaphoïde articulée, mais ce n’est pas le cahier des charges. Pour un gant hiver routier, la protection est cohérente, surtout pour qui roule principalement en ville, périurbain et départementales. En résumé : certifié, sérieux, sans surenchère marketing. Et c’est très bien comme ça.
8 / 10
Ventilation & Respirabilite9 : priorité au chaud, pas au flux d’air
Soyons clairs : les Spidi WNT-3 sont des gants moto hiver, pas des gants été ventilés. Leur mission première est de garder les mains au chaud et de limiter les entrées d’air froid, pas de laisser circuler la brise. Il n’y a pas de panneaux mesh ni de prises d’air dédiées, et c’est une bonne chose pour une utilisation hivernale. En revanche, la structure en nylon élastique et la doublure en micro polaire associée à la ouate 100 g semblent assez bien gérées pour éviter l’effet « sauna ». Lors de trajets urbains et périurbains, même avec des arrêts fréquents aux feux, on ne ressent pas de moiteur excessive tant que les températures restent basses ou fraîches.
C’est quand le thermomètre remonte vraiment au-dessus des 10-12 °C que l’on commence à sentir les limites en termes de respirabilité : les mains peuvent chauffer, surtout en ville ou dans les embouteillages. Pour un usage strictement quatre saisons, ce ne sont donc pas les gants les plus polyvalents. En revanche, pour la tranche automne-hiver-début printemps, le compromis est plutôt bon : peu d’entrées d’air froid, une isolation raisonnable et une sensation d’enfermement limitée pour des gants chauds. On est sur une ventilation « passive », par la respirabilité des matériaux plutôt que par des aérations actives. Bref, si vous cherchez du flux d’air, passez votre chemin ; si vous cherchez à bloquer le vent, vous êtes au bon endroit.
7 / 10
c9tanche9ite9 & Isolation : prêts pour la pluie froide du quotidien
Les Spidi WNT-3 ont clairement été pensés pour encaisser la pluie hivernale et les routes détrempées. La présence d’une barrière anti-absorption d’eau limite nettement la pénétration de l’humidité vers l’intérieur du gant. En pratique, sous une pluie soutenue typique d’un trajet domicile-travail, les mains restent au sec pendant une bonne durée, surtout si la manchette est correctement placée par-dessus le blouson. On n’est pas sur une membrane Gore-Tex haut de gamme, mais l’étanchéité est sérieuse pour un usage quotidien. Les matériaux extérieurs sèchent en plus relativement vite une fois rentré, ce qui évite de remettre des gants encore trempés le lendemain matin – détail qui compte beaucoup en hiver.
Côté isolation, la doublure en ouate 100 g couplée à la micro polaire offre une protection réellement appréciable contre le froid. Sur départementales et voie rapide autour de 5 °C, surtout si on a des poignées chauffantes, on peut enchaîner les kilomètres sans que les doigts ne deviennent douloureux. En dessous de zéro, comme souvent, la limite sera atteinte au bout d’un certain temps, mais pour un gant orienté route et urbain, l’isolation est franchement correcte. Le volume reste maîtrisé, ce qui permet d’éviter la perte de sensibilité totale aux commandes. En résumé : ils ne transforment pas la moto en salon chauffé, mais ils rendent les trajets hivernaux largement supportables, ce qui est tout ce qu’on leur demande.
8.5 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : sérieux dans le temps
Spidi a une bonne réputation en matière d’équipement textile, et les WNT-3 s’inscrivent dans cette lignée. Le nylon élastique à haute ténacité utilisé pour la structure principale est annoncé comme très résistant à l’abrasion, et ça se voit : le tissu inspire confiance, sans cette sensation de textile fin qui vieillira mal. Les empiècements en daim synthétique sur la paume et certaines zones de contact sont là pour encaisser les frottements répétés sur les poignées et les commandes. Les coutures sont bien finies, sans fils qui dépassent ni zones qui tirent étrangement dès la première utilisation. Sur quelques semaines d’usage intensif, aucun signe prématuré de faiblesse ne ressort, qu’il s’agisse des matériaux ou des serrages de poignet.
La durabilité, c’est aussi la capacité du gant à garder sa forme et son confort dans le temps. De ce côté, la doublure interne reste bien en place, sans effet de doublure qui se retourne quand on retire les gants avec les mains légèrement humides – un défaut agaçant qu’on voit encore trop souvent. Les rembourrages ne se tassent pas immédiatement et gardent leur rôle protecteur et confort. L’extérieur textile encaisse plutôt bien les projections, la saleté de la route et les manipulations du quotidien. Évidemment, comme tout gant textile, un entretien minimal (séchage à l’air libre, brossage léger) prolongera sa vie. Mais globalement, les WNT-3 donnent l’impression de pouvoir tenir plusieurs saisons hivernales sans se transformer en gants mous et brillants. Bref : du sérieux, pas du jetable.
8.5 / 10
Rapport qualité/prix : du concret, pas du bling
Sur le segment des gants moto hiver, les Spidi WNT-3 se positionnent dans une gamme de prix intermédiaire, loin des modèles très premium en Gore-Tex, mais au-dessus des entrées de gamme basiques. Pour ce tarif, on obtient un ensemble cohérent : matériaux de bonne qualité, certificaton CE EN 13594:2015 niveau 1, coque phalanges, rembourrages stratégiques, isolation correcte et vraie vocation hivernale. On apprécie aussi les petits plus utiles au quotidien, comme la compatibilité avec les écrans tactiles, qui évite de retirer les gants à chaque fois qu’on veut régler le GPS. Spidi ne promet pas la lune, mais ce qui est annoncé est vraiment là. Et ça, c’est plutôt rare sur ce segment.
Si vous roulez uniquement quelques week-ends d’hiver par an, ce ne sont peut-être pas les gants les plus logiques : un modèle moins cher pourrait suffire. En revanche, si la moto est votre moyen de transport principal ou que vous roulez toute l’année, les WNT-3 deviennent rapidement intéressants. Le confort au quotidien, l’isolation bien dosée et la durabilité perçue justifient largement l’investissement. On n’a pas la membrane la plus prestigieuse du marché, mais on a un gant bien pensé, efficace, qui ne joue pas sur la surenchère marketing. Bref, un rapport qualité/prix très honnête, surtout pour les motards qui préfèrent un bon produit fiable plutôt qu’un gadget à la mode. En un mot : rationnel.
8.5 / 10
Verdict : des gants hiver sérieux pour rouler vraiment
Au final, les Spidi WNT-3 remplissent parfaitement leur mission de gants moto hiver pour un usage quotidien et routier. Ils ne cherchent pas à être les plus extrêmes, ni les plus techniques, mais à offrir un équilibre crédible entre chaleur, protection, confort et maniabilité. La construction en nylon haute ténacité, la doublure en ouate 100 g, la coque de phalanges et les rembourrages bien placés en font un allié fiable pour affronter la pluie froide et les températures basses. On apprécie la coupe confortable, la bonne tenue au poignet et la compatibilité tactile qui simplifie la vie moderne à moto. Non, ils ne transforment pas vos doigts en glaçons invincibles, mais ils repoussent nettement le moment où le froid devient pénible.
On pourrait leur reprocher une respirabilité un peu limitée quand les températures remontent et l’absence de membrane très haut de gamme type Gore-Tex, mais ce serait oublier leur positionnement tarifaire et leur vocation. Pour un motard ou scootériste qui roule toute l’année, en ville comme sur route, les Spidi WNT-3 sont un choix très cohérent : sérieux, confortables, bien finis et globalement rassurants. Ce ne sont pas les gants dont on rêve devant un catalogue, mais plutôt ceux qu’on enfile tous les matins sans se poser de question. Et au fond, c’est exactement ce qu’on attend d’un bon gant hiver. Bref, il fait le job, et il le fait bien.
8.4 / 10
Avis motards : ce que pensent les utilisateurs des Spidi WNT-3
Les retours des utilisateurs sur les Spidi WNT-3 vont globalement tous dans le même sens : un gant confortable, chaud « comme il faut » et très adapté à la vie de tous les jours. Beaucoup saluent la coupe qui tombe juste, sans zones qui tirent ou qui compriment, ainsi que la douceur de la doublure interne. Les motards urbains apprécient particulièrement la protection contre la pluie lors des trajets domicile-travail, avec une bonne tenue à l’humidité tant que les conditions ne sont pas extrêmes pendant des heures. La compatibilité tactile est souvent citée comme un vrai plus, même si certains trouvent la précision un peu perfectible – normal pour un gant hiver assez isolé. Globalement, les commentaires parlent d’un gant « sérieux », « rassurant » et « sans mauvaise surprise ».
Côté critiques, quelques utilisateurs auraient aimé une isolation encore un peu plus poussée pour les trajets au long cours en dessous de 0 °C, mais reconnaissent que la maniabilité y gagnerait en épaisseur. D’autres mentionnent une légère montée en chaleur dès que les températures dépassent les 12-15 °C, confirmant qu’il s’agit bien d’un gant avant tout hivernal. Le rapport qualité/prix est jugé bon, surtout par ceux qui roulent vraiment toute l’année et qui ont pu comparer avec des modèles d’entrée de gamme moins durables. Au final, les avis clients confirment l’impression générale du test : les Spidi WNT-3 ne cherchent pas à faire du spectacle, mais à accompagner le motard au quotidien, sous la flotte et dans le froid. Et visiblement, ils y arrivent plutôt bien.
