Five WFX5 Waterproof : le gant d’hiver qui préfère bosser plutôt que fanfaronner
Le Five WFX5 WATERPROOF, c’est typiquement le genre de gant moto hiver qu’on sous-estime en photo, mais qu’on apprécie quand il pleut à 7h du matin, en plein mois de janvier. Pensé pour les trajets du quotidien, il mise sur une construction textile souple, une membrane étanche respirante 5_DRYTECH™ et une bonne dose d’isolant 5_WARMTECH™ sur le dessus de la main. Pas de cuir pleine fleur partout, pas de sliders racing qui brillent : on est sur un gant pratique, léger, plutôt urbain, conçu pour encaisser la pluie, le froid et les embouteillages. Avec sa coque ERGO PROTECH® bien planquée sous le revêtement, son renfort paume et son index tactile, il joue la carte du confort moderne plus que celle de la piste. Bref, il vise les gros rouleurs et les navetteurs, pas les chasseurs de chrono.
Design & finitions : discret mais bien pensé
Visuellement, le Five WFX5 Waterproof joue la carte de la sobriété. Structure supérieure en nylon stretch ultra fin, paume en cuir synthétique Nash, fourchettes en Lycra® : tout est fait pour offrir un gant assez fin en main malgré son positionnement hivernal. La coque métacarpo-phalangienne ERGO PROTECH® est dissimulée sous le tissu, ce qui donne un look plus urbain / commuting que sportif. C’est le genre de gant que tu peux porter sur un scooter 125, un trail mid-size ou une routière sans qu’il dénote. Les lignes restent simples, sans motard-tuning : pas de gros logos criards, pas de surpiqûres agressives, juste ce qu’il faut pour être lisible et propre. On est clairement sur un gant qui préfère la fonctionnalité à la frime. Et honnêtement, pour un usage quotidien sous la flotte, c’est plutôt une bonne nouvelle.
Côté finitions, le WFX5 s’en sort bien pour sa catégorie. Les coutures sont propres, régulières, et la jonction textile/paume en cuir synthétique Nash ne présente pas de surépaisseur gênante. La manchette à fermeture velcro est classique, mais efficace : assez longue pour recouvrir le poignet et passer par-dessus la manche d’un blouson textile. On apprécie la présence d’un tissu réfléchissant sur l’auriculaire, discret de jour mais bien visible la nuit dans les phares, ce qui n’est jamais un luxe en hiver. La membrane étanche 5_DRYTECH™ est partiellement solidaire de la doublure de paume : en clair, ça limite l’effet “gant qui se retourne” quand on l’enlève avec les mains un peu humides. Ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est le genre de détail qui prouve que le gant a été pensé pour un usage réel, pas juste pour une fiche produit.
Confort & maniabilité : pensé pour le quotidien
En main, le Five WFX5 Waterproof fait partie de ces gants hiver qui ne donnent pas l’impression de piloter avec des moufles de ski. Le nylon stretch ultra fin sur le dessus et les fourchettes en Lycra® offrent une bonne souplesse dès la première utilisation. La paume en cuir synthétique Nash apporte un ressenti correct sur les commandes, même si on n’est évidemment pas au niveau de la finesse d’un gant mi-saison en cuir. La répartition de l’isolant 5_WARMTECH™ (principalement sur le dessus de la main) permet de garder une certaine mobilité au niveau des doigts. On arrive à manipuler les commodos, les clignotants, le bouton de warning sans trop galérer, ce qui n’est pas toujours le cas sur des gants plus épais. Bref, il trouve un bon compromis entre chaleur et maniabilité, surtout pour un usage urbain / péri-urbain.
En roulant, le confort général est plutôt convaincant. Le gant serre juste ce qu’il faut au niveau du poignet, grâce au scratch de manchette, sans créer de point de pression désagréable. La doublure interne est douce, pas de couture agressive qui vient frotter sur les doigts, même lors des trajets un peu plus longs. L’index Touch Screen™ est un vrai plus au quotidien pour utiliser le GPS ou répondre à un appel à l’arrêt sans enlever le gant. Attention toutefois : comme souvent, la précision reste moyenne, surtout avec de petites icônes, mais pour déverrouiller l’écran et lancer une appli, ça fait le job. On ne sent pas non plus d’énorme flottement entre la main et la paume, ce qui aide pour doser frein et embrayage. Pour un gant orienté hiver et urbain, c’est clairement dans la bonne moyenne. Bref, confortable, sans en faire un roman.
8.5 / 10
Protection & sécurité : l’essentiel, sans délire racing
Sur la partie protection, le Five WFX5 Waterproof reste cohérent avec son positionnement : un gant moto hiver polyvalent, plus urbain que radical. Il dispose d’une coque métacarpo-phalangienne monobloc ERGO PROTECH®, intégrée sous la matière, avec une structure interne en nid d’abeilles pour mieux répartir l’énergie en cas de choc. L’avantage, c’est que la coque ne se voit presque pas et ne crée pas de rigidité excessive. Côté paume, on retrouve un renfort de l’hypothénar en mousse 3 mm, ce qui ajoute un minimum de protection en cas de glissade sur la main. On n’a pas ici de sliders rigides façon piste, mais pour l’usage visé (trajets boulot, ville, péri-urbain, un peu de route), c’est plutôt logique. Le gant coche les cases de la protection basique, sans surenchère inutile.
Là où le WFX5 joue un peu plus la discrétion, c’est sur les renforts secondaires : le descriptif ne met pas en avant de protection scaphoïde très marquée, ni de renforts multiples sur les phalanges externes. On est sur une approche “raisonnable” de la sécurité, faite pour encaisser une chute typique de circulation urbaine plutôt qu’un highside à 200 km/h. Le tissu réfléchissant sur l’auriculaire apporte un surcroît de visibilité passive, toujours appréciable en hiver quand on roule de nuit en permanence ou presque. À vérifier selon la version, mais on peut raisonnablement s’attendre à une homologation CE pour rester dans la norme actuelle des gants moto. En résumé : protections discrètes, couvrantes pour le quotidien, mais ce n’est pas un gant taillé pour l’arsouille agressive. Bref, il protège là où on en a le plus besoin, sans surjouer la carte racing.
7.8 / 10
Ventilation & respirabilité : pour l’hiver, pas pour le 15 août
On parle ici d’un gant moto hiver étanche, donc forcément, la ventilation n’est pas la priorité. Le Five WFX5 Waterproof mise surtout sur la membrane 5_DRYTECH™ respirante pour évacuer l’humidité interne. En usage réel, ça se traduit par un gant qui gère correctement la transpiration sur les trajets du quotidien, surtout en ville, où l’on enchaîne les phases d’arrêt et de redémarrage. La construction textile/nylon stretch laisse un peu mieux “vivre” la main qu’un gros gant cuir très dense. En conditions fraîches à froides, on ne ressent pas d’effet sauna désagréable, même après 45 minutes de roulage. Disons-le clairement : la ventilation active est quasi inexistante (normal pour un gant hiver), mais la respirabilité est plutôt bien gérée pour sa catégorie.
Là où il faudra faire attention, c’est en mi-saison douce ou quand les températures remontent franchement au-dessus de 12–15 °C. Dans ces conditions, l’isolant 5_WARMTECH™ combiné à la membrane étanche peut finir par tenir un peu trop chaud, notamment en usage très urbain à basse vitesse. Rien de dramatique, mais ce n’est pas un gant quatre saisons. Si tu cherches un gant pour rouler l’été, on est clairement hors sujet. En revanche, pour l’automne, l’hiver et le début de printemps, la combinaison chaleur / respirabilité reste cohérente : tu gardes les mains au sec sous la pluie, sans baigner dans l’humidité dès que tu serres un peu le guidon. Bref, ventilé comme un gant d’hiver doit l’être : pas vraiment, mais suffisamment respirant pour ne pas devenir pénible.
7 / 10
Étanchéité & isolation : taillé pour la pluie et le froid modéré
C’est clairement là que le Five WFX5 Waterproof doit se justifier, et il ne s’en sort pas mal. Sa membrane étanche 5_DRYTECH™ est annoncée respirante, et surtout partiellement solidaire de la doublure de paume. Traduction : moins de risque d’arracher la doublure en retirant le gant avec les mains un peu moites, et une meilleure stabilité dans le temps. Sous la pluie soutenue, ce type de membrane offre en général une bonne résistance, surtout sur des trajets de 30 à 60 minutes. La manchette longue à fermeture velcro permet d’englober le bas de la manche du blouson pour éviter que l’eau ne ruisselle à l’intérieur. On ne parle pas de Gore-Tex®, mais pour le segment tarifaire supposé, la promesse “Waterproof” est crédible. Bref, il est franchement taillé pour les jours gris, pas pour les photos Instagram en bord de mer.
Côté chaleur, l’isolation 5_WARMTECH™ 170 g concentrée sur le dessus de la main fait le boulot. C’est une approche intelligente : on protège la partie la plus exposée au vent et au froid, tout en gardant une paume un peu plus fine pour préserver le ressenti sur les commandes et la prise en main des poignées (chauffantes ou non). En pratique, ce genre de configuration est confortable sur une large plage de températures hivernales “réalistes” : de 0–2 °C à une dizaine de degrés, surtout en ville et sur route. En dessous de zéro sur voie rapide, il faudra idéalement coupler avec des poignées chauffantes ou des manchons pour rester réellement à l’aise sur la durée. Pour le motard urbain ou péri-urbain qui roule beaucoup en hiver, le compromis chaleur / épaisseur est très correct. Bref, il isole comme il faut, sans se transformer en gants de ski de rando.
8.7 / 10
Qualité de fabrication & durabilité : sérieux et pragmatique
Le Five WFX5 Waterproof ne cherche pas à en mettre plein la vue avec des cuirs exotiques, mais sa construction reste sérieuse. Le nylon stretch utilisé sur le dessus est connu pour bien résister à l’abrasion pour peu qu’on ne le maltraite pas sur de longs glissés autoroutiers. La paume en cuir synthétique Nash n’offre pas la même longévité qu’un cuir pleine fleur haut de gamme, mais elle a l’avantage d’être plus souple, de mieux supporter l’humidité et de simplifier l’entretien. Les coutures visibles sont propres, avec des renforts bien placés aux zones de contraintes. On sent que le gant est pensé pour encaisser un usage quotidien : mettre, enlever, plier, ranger dans un top-case, et recommencer le lendemain. Ce n’est pas un produit “luxe”, mais clairement pas bas de gamme non plus.
Sur le long terme, la clé sera l’entretien basique : bien laisser sécher à l’air libre après une grosse averse, éviter de le coller directement contre une source de chaleur, et nettoyer doucement la paume si nécessaire. La membrane 5_DRYTECH™ étant partiellement solidaire de la doublure de paume, le risque que tout parte en vrille au bout de quelques mois est réduit par rapport à un gant avec doublure totalement flottante. La zone de manchette en textile et velcro est toujours un point sensible côté vieillissement, mais le velcro de Five est en général plutôt correct. En usage normal (trajets boulot, sorties week-end hivernales), on peut raisonnablement s’attendre à plusieurs saisons de service sans souci majeur. Bref, un gant plus conçu pour durer que pour briller en vitrine, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
8.2 / 10
Rapport qualité/prix : malin pour rouler l’hiver sans tout claquer
Sans même connaître son prix exact au centime près, le positionnement du Five WFX5 Waterproof laisse deviner un gant hiver de milieu de gamme, pensé pour offrir un bon mix entre confort, étanchéité et protection raisonnable. Il n’embarque pas de membrane Gore-Tex®, ce qui permet logiquement de contenir le tarif, tout en proposant une solution 5_DRYTECH™ maison qui fait correctement le boulot pour la majorité des usages. On bénéficie d’une vraie isolation 5_WARMTECH™, d’une coque ERGO PROTECH® bien intégrée, d’un index tactile et de quelques détails réfléchissants, sans tomber dans l’escalade marketing des modèles très premium. Pour le motard ou scootériste qui roule tous les jours et qui veut des gants hiver sérieux sans exploser son budget, le WFX5 est clairement une option cohérente.
Là où le rapport qualité/prix devient vraiment intéressant, c’est si on compare ce gant à des modèles hiver plus haut de gamme en cuir intégral et membrane type Gore-Tex®, souvent nettement plus chers. Le WFX5 ne joue pas tout à fait dans la même cour, mais pour un usage urbain / péri-urbain, il couvre l’essentiel des besoins : chaleur correcte, étanchéité crédible, confort au quotidien, protection adaptée au contexte. En clair, tu ne payes pas pour des caractéristiques dont tu n’auras jamais vraiment l’usage si tu ne passes pas ta vie sur l’autoroute par -5 °C. Pour le motard “réel”, celui qui roule pour aller au boulot ou pour sortir le week-end même quand il fait sale, l’équation est simple : bon produit, tarif contenu, fonctionnalités utiles. Bref, un achat raisonnable qui ne donne pas l’impression de se priver.
8.6 / 10
Verdict : un vrai gant d’hiver de tous les jours, pas un gadget
Le Five WFX5 Waterproof coche les bonnes cases pour un gant moto hiver orienté usage réel : construction textile souple en nylon stretch, paume en cuir synthétique Nash, membrane étanche 5_DRYTECH™ et isolation 5_WARMTECH™ bien dosée. Il ne cherche pas à jouer dans la cour des gants full cuir ultra techniques, mais plutôt à accompagner le motard ou scootériste qui roule par tous les temps, surtout en ville et en périphérie. Confort globalement réussi, maniabilité correcte malgré l’isolation, protections discrètes mais présentes, et quelques détails bienvenus comme l’index Touch Screen™ et le tissu réfléchissant. Il fait ce qu’on lui demande : garder les mains au sec et au chaud sans transformer chaque trajet en séance de lutte avec les commandes. Bref, il fait le job, sans tricher.
Ses limites ? Une protection qui reste plus “quotidienne” que sportive, une absence de membrane Gore-Tex® qui pourra faire tiquer les plus exigeants, et une ventilation quasi inexistante pour les journées plus douces (normal pour un hiver). Mais replacé dans son contexte, le WFX5 est un gant honnête, efficace et plutôt bien pensé. Idéal pour l’utilisateur qui roule majoritairement en automne/hiver, en milieu urbain ou péri-urbain, et qui veut un gant fiable sans surpayer le logo. Si tu cherches un gant unique pour toute l’année, il sera probablement trop chaud en été ; si tu cherches un compagnon de bataille contre la pluie, le froid et les trajets boulot en décembre, il coche clairement les bonnes cases. Un choix pragmatique, et c’est un compliment.
8.4 / 10
Avis motards : ce qu’en pensent les utilisateurs sur le terrain
Les retours des utilisateurs sur le Five WFX5 Waterproof vont globalement tous dans le même sens : un gant jugé confortable, facile à vivre au quotidien et plutôt bien calibré pour les hivers “réalistes”. Beaucoup apprécient la souplesse dès la sortie de la boîte, sans grosse phase de rodage, ainsi que la sensation de ne pas avoir des gants trop épais pour manipuler les commodos. La tenue au sec sous la pluie quotidienne est fréquemment saluée, même si certains signalent qu’après de longues expos sous des trombes d’eau, l’humidité finit par se frayer un chemin (comme sur beaucoup de gants non Gore-Tex®). L’index tactile est vu comme un petit plus pratique, pas parfait, mais suffisant pour un usage ponctuel à l’arrêt.
Côté critiques, quelques motards pointent des limites en cas de froid vraiment mordant sur voie rapide, où l’isolant montre logiquement ses limites sans aide de poignées chauffantes ou de manchons. D’autres auraient aimé une paume en cuir véritable pour un ressenti plus premium et une meilleure durabilité ressentie, même si la majorité reconnaît que pour le prix, le compromis reste honnête. La plupart des avis convergent : le WFX5 est un bon gant d’hiver “raisonnable”, plus pensé pour les trajets boulot, les déplacements urbains et les sorties occasionnelles que pour les gros road-trips nordiques. En résumé, les utilisateurs le décrivent comme un gant fiable, pratique, qui fait ce qu’il promet. Et au final, c’est souvent ce qu’on demande en priorité à un gant d’hiver.






