Five WFX3 Woman Waterproof : des gants hiver femme qui n’ont pas peur du grisaille tour
Les gants Five WFX3 Woman Waterproof s’adressent clairement aux motardes qui ne rangent pas la moto dès que le thermomètre passe sous les 10 °C. On parle ici de gants moto hiver femme étanches et isolés, avec une longue manchette pour bien recouvrir la veste, une membrane respirante pour éviter l’effet sauna, et une isolation Thinsulate conséquente pour encaisser les matinées glaciales. Five, spécialiste du gant, mise sur un mix nylon / cuir synthétique, des renforts bien placés et une ergonomie pensée pour un usage quotidien : urbain, péri-urbain, petits trajets sur voie rapide. L’idée n’est pas d’en faire des gants racing, mais une vraie solution “quatre mois de pluie et de froid”. On les a donc pris comme tels : des alliés de tous les jours, pas des champions du grip sur circuit.
Design & Finitions : sobres, efficaces, clairement féminisés sans chichis
Visuellement, les Five WFX3 Woman Waterproof jouent la carte du sobre avec quelques touches féminines, mais sans tomber dans le cliché rose bonbon. La structure en nylon sur le dessus donne un look assez technique, presque textile touring, tandis que la paume en cuir synthétique renforce l’aspect sérieux. Les lignes sont douces, légèrement cintrées pour épouser une main féminine, mais on reste sur un gant fonctionnel, pas un accessoire de mode. La coque métacarpo-phalangienne est dissimulée sous un tissu alvéolé, ce qui adoucit le design tout en conservant la protection. Les éléments réfléchissants sont bien intégrés, visibles sans transformer le gant en sapin de Noël. Bref, du pratique d’abord, du style ensuite, et c’est plutôt cohérent pour un gant hiver pensé pour rouler souvent.
Côté finitions, Five sait faire, et ça se voit. Les coutures sont régulières, pas de fil qui dépasse, pas de zone qui tire anormalement même en flexion forte des doigts. La manchette longue élastiquée donne une vraie impression de protection contre le vent, et la patte de serrage Velcro au poignet tombe bien, ni trop courte ni trop large. La zone Touch Screen sur l’index est discrète, intégrée dans la matière sans rupture visuelle majeure. Le cuir synthétique en paume est correctement grainé, ce qui limite l’aspect “plastique” parfois visible sur ce type de matériau. Est-ce le gant le plus premium visuellement de la gamme Five ? Non. Mais pour un modèle positionné utilitaire hiver, le compromis look / discrétion / robustesse est franchement réussi. On sent un produit pensé pour vivre dans le quotidien, pas rester dans un catalogue.
Confort & Maniabilité : pensé pour rouler tous les jours, pas pour poser au café
En enfilant les WFX3 Woman Waterproof, la première sensation est claire : on est dans un gant hiver chaud, pas dans un gant mi-saison. La doublure Thinsulate 180 g remplit bien le volume sans créer trop de plis, et l’intérieur est plutôt doux sur la peau. La coupe féminine fait la différence : moins de flottements dans la paume, des doigts plus ajustés, et une manchette qui vient bien englober l’avant-bras sans serrer. On sent que le gant a été pensé pour être porté longtemps, même sur un blouson assez volumineux. En revanche, comme souvent avec un vrai gant hiver, il faut accepter un léger sentiment de “moufles fines” les premières minutes. Le temps que les matières se fassent un peu à votre main, la préhension est correcte mais pas chirurgicale. Rien d’anormal pour la catégorie, mais à savoir si l’on vient d’un gant été très sport.
En roulage, le confort reste très bon pour un gant aussi isolé. Les commandes restent faciles à actionner, le frein avant se dose correctement, on ressent suffisamment le levier d’embrayage même en usage urbain fréquent. La paume en cuir synthétique offre un grip satisfaisant sur les poignées, surtout avec des poignées chauffantes qui viennent compléter le dispositif. Le gant ne vrille pas autour des doigts quand on tourne franchement la poignée de gaz, ce qui est un bon point. Seul petit bémol : la doublure peut accrocher légèrement si l’on retire les gants avec les mains un peu humides, comme souvent sur les gants hiver. Rien de dramatique, mais on le note. Globalement, pour du quotidien, du boulot, des trajets à 90 km/h sous 5 °C, c’est très confortable. Bref, il fait le job, sans tricher.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : l’essentiel bien placé, dans l’esprit urbain / roadster
Sur le papier, les Five WFX3 Woman Waterproof cochent les cases importantes côté sécurité. Ils sont certifiés CE EN 13594:2015 niveau 1KP, ce qui garantit un niveau de protection testé. La coque métacarpo-phalangienne monocoque en PVC, dissimulée sous un tissu alvéolé, protège le dessus de la main en cas de choc direct ou de glissade. Sur la paume, on retrouve un slider TPR et des renforts en cuir synthétique, qui viennent sécuriser la zone la plus exposée lors d’une chute. On n’est pas sur un gant racing blindé de renforts partout, mais clairement sur un gant hiver routier sérieux. Pour une utilisation urbaine, péri‑urbaine, roadster tranquille ou trail routier, le package protection est largement suffisant. Et surtout, bien mieux qu’un simple gant textile basique.
L’avantage du design assez sobre, c’est que les protections restent bien intégrées et ne gênent pas les mouvements. Pas de point dur marqué au niveau de la coque, pas de couture agressive sur les doigts. On garde une mobilité correcte même au freinage appuyé, ce qui est essentiel en circulation dense sous la pluie. Les éléments réfléchissants offrent un supplément de sécurité passive non négligeable en hiver, quand la luminosité fait la gueule la moitié de la journée. Peut-on trouver plus protecteur dans la gamme Five ? Oui, en allant vers des modèles plus typés sport ou touring haut de gamme, souvent plus rigides, plus volumineux et plus chers. Mais pour son positionnement et son prix, le WFX3 Woman Waterproof propose un vrai compromis sécurité / confort qui tient la route. Notez-le : mieux vaut ce gant bien certifié qu’un gant “fashion” mal protégé.
8 / 10
Ventilation & Respirabilité : hiver oblige, c’est plus isolation que climatisation
Soyons honnêtes : si vous cherchez un gant ultra aéré, vous n’êtes clairement pas au bon endroit. Les WFX3 Woman Waterproof sont d’abord pensés pour garder la chaleur, pas pour ventiler comme un gant été perforé. Cela dit, la membrane étanche et respirante limite plutôt bien l’accumulation d’humidité à l’intérieur. Sur des trajets urbains et péri‑urbains classiques, on ne ressent pas de sensation de moiteur excessive, même quand la température grimpe autour des 10‑12 °C. La doublure reste en place, et même si l’on transpire un peu en ville, ce n’est pas le sauna redouté. L’équilibre isolation / respirabilité est globalement bien géré pour un gant hiver. En plein hiver, c’est ce qu’on attend ; en mi-saison douce, c’est plus discutable, mais ce n’est pas son terrain de jeu principal.
Là où la respirabilité marque un peu le pas, c’est lors de trajets plus dynamiques par temps doux, ou quand on enchaîne plusieurs heures de route avec un rythme soutenu. Le manque de véritables zones de ventilation ou d’insert mesh fait que la chaleur corporelle s’évacue moins bien. Cependant, ce serait injuste de le reprocher trop fort à un gant moto hiver femme étanche dont la vocation est de protéger du froid, de la pluie, du vent. Disons que le WFX3 Woman Waterproof est franchement dans son élément entre 0 et 10 °C, tolérable en‑dessus si l’on accepte d’avoir un peu chaud. Si votre objectif est d’avoir un gant unique toute l’année, ce n’est pas le candidat idéal. Mais en “vrai” gant hiver, il coche exactement la bonne case : mieux vaut un peu chaud que les doigts gelés en cinq minutes.
7 / 10
Étanchéité & Isolation : taillé pour la pluie froide du matin
C’est le vrai terrain de jeu des Five WFX3 Woman Waterproof. Grâce à leur membrane étanche et respirante, ils encaissent très correctement la pluie continue. Lors de roulages sous une bonne drache, l’eau perle sur la surface textile et met du temps avant d’imprégner les couches supérieures. La membrane, elle, tient bon : pas d’infiltration ressentie au niveau des coutures ou des doigts sur des trajets quotidiens de 30 à 45 minutes. La manchette longue est un vrai plus : bien positionnée par‑dessus (ou parfois sous) la manche du blouson, elle limite efficacement les remontées d’eau par le poignet, point faible classique des gants. Résultat : on arrive à destination avec des mains sèches, même quand le reste de l’équipement commence déjà à fatiguer. Pour un gant hiver de ce segment, c’est clairement réussi.
Côté isolation, les 180 g de Thinsulate font leur boulot. Les doigts mettent plus de temps à refroidir, surtout si la moto est équipée de poignées chauffantes. Sur route à 5 °C, avec un peu de vent, le gant protège très correctement ; ce n’est pas un gant d’expédition arctique, mais pour le quotidien européen, c’est plus que suffisant. En dessous de 0 °C sur longue durée, on ressentira forcément du froid, notamment au bout des doigts, mais c’est le lot de la plupart des gants hiver non électriquement chauffants. L’isolation reste homogène, pas de zones franchement sous-dimensionnées ou de “trous” thermiques. Petit bémol classique : l’épaisseur d’isolant réduit légèrement la précision sur les commandes. Mais si l’objectif est de garder la sensibilité d’un gant été par 2 °C, c’est peine perdue. Ici, on a un vrai gant hiver honnête : il isole, point.
8.5 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : un vrai gant du quotidien, pas un diva
En termes de construction, les WFX3 Woman Waterproof respirent le sérieux typique de Five. Le nylon sur le dessus est suffisamment dense pour inspirer confiance face à l’abrasion, tout en restant souple. La paume en cuir synthétique renforcé n’a pas la noblesse d’un cuir pleine fleur, mais elle a un avantage : elle encaisse bien l’usage répété, les frottements sur les poignées, les contact avec les leviers et les poignées chauffantes. Les coutures sont protégées dans la plupart des zones sensibles, et on n’observe pas de points de tension flagrants à l’extension maximale des doigts. Pour un gant qui va probablement vivre dans un top-case, être enfilé et retiré plusieurs fois par jour, ce n’est pas un détail. On sent un vrai parti pris de durabilité orientée usage quotidien.
Évidemment, on est sur un gant avec des parties en cuir synthétique, donc moins “patinables” et moins nobles que du vrai cuir à long terme. Mais en contrepartie, l’entretien est simplifié : un bon nettoyage régulier, séchage à l’air libre loin d’une source de chaleur, et il devrait tenir plusieurs saisons hivernales sans broncher. Les éléments Touch Screen et réfléchissants semblent correctement intégrés, pas collés à la va-vite, ce qui laisse penser qu’ils ne se décolleront pas après trois pluies. La membrane étanche, si elle est respectée (pas d’essorage violent, pas de radiateur brûlant), devrait garder ses propriétés sur la durée. Est-ce un gant indestructible ? Non. Mais pour un prix contenu et un usage hiver appuyé, le rapport robustesse / praticité est franchement bon. C’est le genre de gant qu’on n’hésite pas à utiliser tous les jours, sans le ménager.
8 / 10
Rapport qualité/prix : un vrai gant hiver sérieux, sans taxe “girly”
Positionné dans la gamme des gants moto hiver femme de marque reconnue, le Five WFX3 Woman Waterproof offre un rapport qualité/prix très cohérent. On a : une membrane étanche et respirante, une isolation Thinsulate suffisamment généreuse, une certification CE EN 13594:2015 niveau 1KP, des renforts paume et coque métacarpo-phalangienne, un index Touch Screen et une vraie manchette longue. Autrement dit, tout ce qu’on attend d’un gant hiver utilisable au quotidien, sans gadget inutile. Pour une motarde qui roule vraiment en toutes saisons, le surcoût par rapport à un gant “pseudo-hiver” basique se justifie totalement. On n’achète pas juste du confort, on achète aussi de la sécurité et de la constance dans le temps. Et ça, en roulant dans la vraie vie, ça change tout.
Face à des modèles plus haut de gamme, souvent plus chers, avec parfois une membrane premium type Gore-Tex, le WFX3 Woman Waterproof joue sur le compromis intelligent. Il n’a pas l’étiquette Gore-Tex, mais reste franchement convaincant en conditions humides réelles. Si vous roulez 300 jours par an sous la pluie en autoroute, il faudra peut-être viser plus haut. Mais pour une utilisation mixte ville / péri‑urbain / balade, son rapport prestations / prix le place dans le haut du panier. Surtout qu’il évite le piège du “gant femme” surfacturé parce qu’il est simplement plus petit et parfois rose. Ici, la valeur est dans la technique, pas dans le marketing. Bref, on en a pour son argent, sans sensation d’être passée à la caisse pour le logo.
8.5 / 10
Verdict : un allié hiver fiable pour les motardes qui roulent vraiment
Au final, les Five WFX3 Woman Waterproof remplissent très bien le cahier des charges qu’ils se sont fixés : être de vrais gants moto hiver femme étanches et chauds, utilisables au quotidien, sans sacrifier la sécurité. Protection CE sérieuse, isolation Thinsulate efficace, membrane étanche crédible, coupe féminine bien étudiée, manchette longue, éléments réfléchissants et index tactile : on coche les cases importantes. Ce ne sont pas les gants les plus sportifs, ni les plus fins, ni les plus premium du marché, mais ce n’est pas ce qu’on leur demande. On leur demande de garder vos mains au sec et au chaud dans le trafic du matin, sous la pluie, quand beaucoup ont déjà sorti la voiture. Et sur ce point, ils ne mentent pas. On peut chipoter sur la ventilation limitée par temps doux, mais c’est le prix à payer pour une vraie isolation.
Pour qui sont-ils faits ? Pour la motarde urbaine ou péri‑urbaine qui roule même en hiver, pour celle qui veut un gant hiver fiable sans se ruiner, pour celle qui privilégie la fonctionnalité au look ultra racing. Pour les gros rouleurs autoroutiers par -5 °C sur des heures, on orientera plutôt vers des modèles encore plus techniques ou chauffants. Mais pour 80 % des utilisations réelles, le WFX3 Woman Waterproof est un compagnon de route très pertinent. En résumé : il ne fait pas de promesses exagérées, il fait exactement ce qu’il annonce, avec sérieux. Et c’est souvent ce qu’on attend d’un bon équipement : qu’il soit là, qu’il tienne, qu’il protège. Bref, un gant hiver femme qui mérite clairement sa place dans un vestiaire de motarde qui roule toute l’année.
8.3 / 10
Avis des motardes : ce qu’en pensent celles qui roulent avec
Les retours d’utilisatrices sur les Five WFX3 Woman Waterproof sont globalement très positifs, surtout sur trois points : la chaleur, l’étanchéité et la coupe féminine. Beaucoup de motardes soulignent qu’elles peuvent enfin faire leurs trajets quotidiens en hiver sans finir avec les doigts complètement gelés, surtout associées à des poignées chauffantes. La manchette longue remporte également un vrai succès : elle recouvre bien la veste, limite les entrées d’air et évite la désagréable sensation de poignet glacé. Côté taille, les commentaires remontent une coupe plutôt juste : ni trop large, ni trop serrée, avec des doigts suffisamment longs pour la plupart. Certaines apprécient aussi l’index Touch Screen, pratique pour lancer un GPS ou répondre rapidement sans enlever les gants à chaque feu rouge.
Les critiques reviennent surtout sur deux aspects. D’abord, la sensation de volume : quelques utilisatrices trouvent le gant un peu épais les premiers jours, avec une perte de finesse sur les commandes, le temps que la doublure se fasse. Ensuite, la chaleur peut devenir un peu trop présente en mi-saison douce, ce qui confirme que ce sont de vrais gants hivernaux et pas des gants “toute l’année”. Quelques commentaires mentionnent aussi que la doublure interne peut accrocher un peu en enfilant le gant avec les mains humides, un classique des gants bien isolés. Mais dans l’ensemble, le ressenti est clair : pour le prix, le WFX3 Woman Waterproof est jugé fiable, rassurant et agréable à porter. Pas parfait, mais franchement efficace au quotidien – et au final, c’est exactement ce que recherchent la plupart des motardes qui roulent sous la pluie et le froid.







