Spidi RAINSHIELD 2 : le gant mi-saison qui n’a pas peur des nuages
Les gants Spidi RAINSHIELD 2, c’est typiquement le genre de produit qu’on achète une fois qu’on en a marre de finir avec les mains trempées au moindre trajet boulot. Pensés comme de vrais gants moto mi-saison imperméables, ils misent sur une construction technique : tissu FLEX TENAX ultra résistant, membrane H2OUT laminée, renforts Warrior sur la paume, tout en restant relativement fins pour garder une bonne précision sur les commandes. On les a pensés pour le quotidien, les road-trips printaniers, l’automne pluvieux, et toutes ces sorties où on ne veut ni une moufle d’hiver, ni un gant été troué. Bref, du pratique, pas du bling.
Design & Finitions : sobre, technique, efficace
Visuellement, les Spidi RAINSHIELD 2 jouent la carte de la sobriété. On n’est pas sur un gant racing criard, mais sur un look touring/urbain moderne, avec des lignes assez tendues et des renforts bien intégrés. Le tissu FLEX TENAX donne un aspect légèrement technique, presque textile outdoor, tandis que les inserts en microfibre Clarino sur la paume apportent une touche plus premium au toucher. Les zones de rembourrage sont visibles mais pas envahissantes, ce qui garde un ensemble plutôt élégant. C’est le genre de gant qui passe aussi bien sur un roadster qu’un trail ou un commuter scooter.
Côté finitions, on est dans l’esprit Spidi : propre, sérieux, sans fioritures inutiles. Les coutures sont régulières, les raccords entre textile et paume sont nets, la membrane H2OUT laminée 3D ne fait pas de plis étranges. La languette de tirage pour enfiler le gant est bien placée, assez solide pour être tirée tous les matins sans crainte. Les rembourrages latéraux et la coque phalanges sont bien intégrés dans la silhouette. Pas de gros effet wahou, mais rien ne choque ni ne fait “cheap”. Bref, un design pensé pour rouler, pas juste pour Instagram.
Confort & Maniabilité : un vrai gant de roulage quotidien
Dès les premiers kilomètres, les RAINSHIELD 2 montrent leur ADN : ce sont des gants pour ceux qui roulent tout le temps. Le tissu FLEX TENAX est légèrement élastique, ce qui aide beaucoup à réduire la sensation de main comprimée. La paume en Clarino reste souple, ce qui donne rapidement une bonne prise sur le guidon et les leviers. Comme la membrane H2OUT est laminée (et non pas une grosse doublure flottante), le gant reste relativement fin, sans cet effet “gant de ski” qui flingue la précision. On retrouve facilement les commodos, on actionne les commandes sans réfléchir.
La coupe est globalement bien étudiée : pas de coutures agressives au bout des doigts, pas de pli gênant à la paume en position de conduite. On sent que c’est pensé pour le mi-saison : assez protecteur contre le vent, mais pas sur-isolé. Sur un guidon droit ou légèrement bas, la position reste confortable, la manchette trouve assez bien sa place avec une veste textile. Seul bémol, ceux qui ont la main très large devront bien essayer la taille : le gant reste plutôt près de la main. En usage urbain comme sur petites routes, la maniabilité est au rendez-vous. Bref, il fait le job, sans tricher.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : du sérieux pour un gant mi-saison
Pour un gant moto mi-saison, le Spidi RAINSHIELD 2 ne se contente pas de promettre l’étanchéité : il soigne aussi la sécurité. On retrouve une protection rigide sur les phalanges, bien positionnée, recouverte de textile pour limiter les accrocs visuels. Le dos de la main bénéficie de rembourrages supplémentaires, histoire de mieux encaisser en cas de choc. La paume profite de renforts utilisant les technologies Warrior de la marque, connues pour leur capacité à absorber l’énergie d’impact tout en restant relativement fines. Les rembourrages latéraux externes complètent le tableau en protégeant les côtés de la main, souvent exposés dans une glissade.
Le textile FLEX TENAX nylon 6.6 haute résistance à l’abrasion apporte une vraie plus-value par rapport à un simple gant textile de base. On sent que le gant est pensé pour un usage routier sérieux : trajets quotidiens sur voie rapide, week-ends sur départementales, voire road-trip sous la pluie. Certes, on ne parle pas d’un gant racing piste, mais le niveau de protection est cohérent avec l’usage visé, surtout pour un modèle imperméable et relativement fin. En clair : tu peux rouler sous la pluie sans avoir l’impression d’avoir sacrifié ta sécurité sur l’autel du confort. Et ça, c’est plutôt rare dans cette catégorie.
8.7 / 10
Ventilation & Respirabilité : mi-saison, pas tropical
Avec sa membrane H2OUT laminée 3D, le Spidi RAINSHIELD 2 mise plus sur la respirabilité que sur une vraie ventilation façon gant été perforé. Quelques zones en tissu filet ajouré aident à limiter l’accumulation de chaleur, mais il faut rester lucide : un gant imperméable ne sera jamais un champion de l’aération brute. Là où il se rattrape, c’est sur la gestion de l’humidité interne : la membrane laisse bien s’échapper la transpiration, ce qui évite l’effet “sauna” dès qu’on roule un peu fort ou qu’il fait doux. On est clairement dans le domaine du compromis intelligent.
En conditions réelles, sur routes mi-saison entre 10 et 20°C, le gant reste confortable. On n’a pas la sensation d’étouffer, même en ville à basse vitesse, tant qu’on n’est pas en plein été caniculaire. Quand les températures montent franchement, on sent que la membrane travaille et garde un peu de chaleur, mais c’est le prix à payer pour rester sec sous un orage. À l’inverse, sur les matinées fraîches, l’absence d’aérations massives est plutôt un avantage. Ce n’est pas un gant d’été, ni un gant d’hiver, mais pour tout ce qu’il y a entre les deux, la respirabilité est bien gérée. Bref : bon équilibre, sans miracle.
7.8 / 10
Étanchéité & Isolation : allié officiel des jours de pluie
Là où les Spidi RAINSHIELD 2 se distinguent, c’est sur la gestion de l’eau. La membrane H2OUT laminée 3D, associée à la technologie de type Outdry pour réduire le volume et l’absorption, fait clairement la différence. Concrètement, l’eau ne s’infiltre pas, ne stagne pas entre la couche extérieure et la membrane, et le gant ne se transforme pas en éponge lourde après une averse. La barrière anti-absorption et le traitement d’eau limitent aussi la sensation de textile détrempé au contact, ce qui est crucial sur les longs trajets. Tu roules, il pleut, mais tes mains restent au sec. C’est l’idée, et ça fonctionne.
Côté isolation, il faut bien comprendre le concept : ce sont des gants mi-saison imperméables, pas des moufles hivernales. Il n’y a pas de grosse doublure chaude interne, le choix assumé est celui d’un gant fin, étanche, coupe-vent, mais seulement modérément isolé. Résultat : parfait entre 8 et 18°C selon ta sensibilité, acceptable un peu en dessous avec des poignées chauffantes, limite en plein hiver si tu es frileux. Le bon point, c’est que cette absence de grosse doublure préserve la maniabilité. On garde du feeling, même sous la pluie. Bref, un vrai gant de pluie mi-saison, pas un gant grand froid.
9 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : pensé pour le quotidien
Avec son textile FLEX TENAX nylon 6.6 très haute résistance à l’abrasion et sa paume en microfibre Clarino, le Spidi RAINSHIELD 2 inspire confiance sur le long terme. Ces matériaux sont connus pour bien vieillir, même en usage intensif. Les zones les plus exposées – paume, bords externes de la main, phalanges – sont renforcées, ce qui limite l’usure prématurée liée aux frottements quotidiens sur les poignées et les commandes. Les coutures semblent solides, bien protégées dans les zones critiques. On est clairement sur un gant pensé pour encaisser les trajets domiciles-travail répétés et les sorties week-end, sans se déliter au premier choc de la réalité.
La membrane H2OUT laminée est un vrai plus pour la durabilité : moins de poches d’eau qui stagnent, donc moins de risques de dégradation interne ou de mauvaises odeurs à la longue. L’absence de grosse doublure limite aussi les risques de garnissage qui se tasse ou se vrille avec le temps. Les éléments pratiques – languette de tirage, zones tactiles – semblent suffisamment robustes pour supporter un usage fréquent. Bien sûr, comme tout gant textile, un entretien minimal (séchage à l’air, pas de radiateur brûlant) prolongera sa vie. Mais pour un usage réaliste de motard qui roule beaucoup, le RAINSHIELD 2 coche les bonnes cases côté longévité.
8.6 / 10
Rapport qualité/prix : un investissement de motard qui roule
Le Spidi RAINSHIELD 2 ne joue pas dans la catégorie des gants premier prix, mais il se justifie plutôt bien. Entre le textile haute résistance, la membrane H2OUT laminée 3D, les renforts Warrior sur la paume, la compatibilité écran tactile et la conception clairement orientée usage réel, on sent que l’on paie pour de la technique et pas juste pour un logo. Pour un motard ou scootériste qui affronte régulièrement la pluie en mi-saison, c’est typiquement le genre d’équipement qui se rentabilise vite : moins de gants mouillés, moins de compromis bancals avec un modèle été + sur-gants.
Face à certains concurrents plus basiques – membrane plus simple, protections moins abouties, coupe moins travaillée – le RAINSHIELD 2 se place comme un gant “daily premium”. Oui, il existe des modèles moins chers, mais souvent avec une étanchéité moins durable ou un confort moindre. À l’inverse, des gants plus haut de gamme, parfois en Gore-Tex, coûteront nettement plus cher pour un usage assez proche. Ici, le compromis est plutôt malin : bonne techno, vraie polyvalence mi-saison, et une finition sérieuse. En clair, si tu roules régulièrement sous la pluie, l’investissement a du sens. Bref, c’est pas donné, mais ce n’est pas volé.
8.4 / 10
Verdict : le compagnon officiel des mi-saisons humides
En résumé, les Spidi RAINSHIELD 2 sont des gants taillés pour ceux qui roulent vraiment, pas juste quand il fait beau. Étanchéité très convaincante grâce à la membrane H2OUT laminée, matériaux résistants, protections sérieuses pour un gant textile, confort globalement au rendez-vous et maniabilité préservée grâce à l’absence de grosse doublure. Ils excellent là où beaucoup d’autres échouent : rester fins, précis et protecteurs tout en gérant très bien la pluie. Bien sûr, ils ne remplaceront pas un gant hiver bien épais en plein mois de janvier, ni un gant très aéré en plein août, mais ce n’est pas leur rôle.
Là où ils brillent, c’est sur tout le reste de l’année : trajets quotidiens, balades de mi-saison, météo incertaine, nuits un peu fraîches. Ajoute à ça la compatibilité écrans tactiles, les renforts Warrior, une construction soignée, et tu obtiens un gant qui coche beaucoup de cases pour le motard polyvalent. Si tu cherches un seul gant imperméable pour couvrir une large partie de l’année, sans sacrifier la sensation au guidon, le RAINSHIELD 2 mérite clairement d’être sur ta short list. Bref, un vrai gant de roulage, honnête, efficace, et fait pour encaisser le quotidien.
8.6 / 10
Avis motards : ce qu’en pensent ceux qui roulent avec
Les retours des utilisateurs des Spidi RAINSHIELD 2 vont globalement dans le même sens : un gant très sérieux sous la pluie, qui reste étonnamment fin et agréable à porter. Beaucoup apprécient la sensation au guidon, jugée bien meilleure que sur d’autres gants imperméables plus épais. L’étanchéité est souvent citée comme un gros point fort, avec des témoignages de trajets complets sous la flotte sans infiltration notable. La compatibilité tactile est aussi saluée : ce n’est pas parfait, mais suffisant pour lancer un GPS ou répondre rapidement à un appel à l’arrêt. Certains mettent en avant la polyvalence mi-saison, idéale pour le quotidien.
Les critiques, elles, pointent surtout deux aspects : la chaleur limitée quand les températures chutent vraiment, et parfois une coupe un peu ajustée pour les mains larges. Certains auraient aimé un poil plus d’isolation pour l’hiver, d’autres une manchette un peu plus longue selon leur veste. Mais dans l’ensemble, le ressenti est clair : c’est un gant fiable, bien construit, qui délivre ce qu’il promet. Pas de miracle, pas de bullshit marketing, juste un bon gant de mi-saison imperméable, pensé pour rouler sous la pluie. Bref, il ne fera pas rêver tout le monde, mais il rend la vie des gros rouleurs nettement plus simple.
