Gants Bering FUSION GORE-TEX®

Les gants Bering FUSION GORE-TEX® sont clairement pensés pour l’hiver et les trajets quotidiens sous la pluie. Dos en cuir de chèvre, paume en Amara, membrane GORE‑TEX étanche et doublure en maille : sur le papier, on coche toutes les cases du gant touring hivernal sérieux. La coque de phalanges, le renfort paume et la manchette longue rassurent niveau protection, tandis que le double serrage au poignet offre un maintien précis, même sur autoroute. Ajoute à ça une raclette d’écran, des inserts réfléchissants et un système tactile Sensor System, et tu obtiens un gant prêt pour la vraie vie de motard : pluie, froid, gants mouillés, écran de GPS à toucher au feu rouge. Bref, un modèle orienté confort et polyvalence, plus urbain/touring que pur sportif, qui vise à te garder au sec sans t’achever les mains.

Meilleur prix

119,00 

Prix pratiqués ailleurs

Motoblouz119,00 €
Speedway145,50 €
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POINTS FORTS
  • Membrane GORE‑TEX vraiment étanche
  • Très bon confort sur longs trajets
  • Durabilité correcte sur plusieurs hivers
  • Protection complète et bien placée
  • Rapport qualité/prix globalement cohérent
POINTS FAIBLES
  • Volume assez important en main
  • Isolation limite sous 0 degrés
  • Trop chaud dès mi‑saison douce
  • Sensibilité commandes moins précise
  • Prix élevé versus membranes maison

Guide des tailles

HOMME

Taille Bering 7 8 9 10 11 12 13
Taille universelle XS S M L XL 2XL 3XL
Tour de main en cm 19 20-21 21-22 22-23 23-24 24-25 25-26

Notre test

Bering FUSION GORE‑TEX® : le gant d’hiver qui veut tout faire (et souvent y arrive)

Le Bering FUSION GORE‑TEX® se positionne clairement comme un gant moto hiver étanche pour ceux qui roulent beaucoup, qu’il pleuve, vente ou neige à moitié. Entre sa membrane GORE‑TEX, sa manchette longue et son double serrage poignet, il promet de garder tes mains au chaud et au sec sans sacrifier la maniabilité. Ce n’est pas un gant racing ni un pur gant chauffant de baroudeur extrême, mais plutôt un compagnon de route réaliste pour trajets quotidiens, commute boulot, et balades hivernales. Dans ce test, on va voir s’il tient ses promesses en matière de confort, protection, étanchéité et rapport qualité/prix… et surtout s’il mérite de rester en permanence posés sur ton tableau de bord, prêts à repartir. Spoiler : il a quelques bons arguments.

Design & Finitions : sobre, efficace, très Bering

Visuellement, les gants Bering FUSION GORE‑TEX® misent sur un look sobre et fonctionnel, typique des gants touring hiver. Pas de couleurs flashy ni de gros logos agressifs : on est sur un style discret qui passe aussi bien sur un maxi-trail que sur un roadster ou un scooter GT. Le dos de la main en cuir de chèvre offre un rendu qualitatif au toucher, avec des surpiqûres propres et des panneaux bien assemblés. Aucun fil qui dépasse, pas de plis bizarres : la fabrication inspire confiance. La coque de protection phalanges est intégrée de manière fluide dans la ligne du gant, sans effet « armure de robot ». Les zones renforcées restent visuellement maîtrisées, ce qui évite le côté trop massif que l’on retrouve parfois sur certains gants hiver.

La paume en Amara (un textile synthétique type suède) apporte un contraste de matières appréciable et contribue au grip sur les poignées, surtout par temps humide. On voit aussi le souci du détail avec la présence d’un soufflet pour faciliter les mouvements, d’un renfort paume, et de zones réfléchissantes discrètes mais bien placées. La manchette longue est suffisamment ample pour passer par‑dessus la plupart des blousons, sans ressembler à un manchon de ski. On sent que Bering a pensé à l’usage quotidien plutôt qu’au défilé sur parking. Bref, pas de design révolutionnaire, mais un ensemble cohérent, bien fini, qui respire le sérieux et le pragmatisme. On est plus dans l’outil que dans l’accessoire, et ce n’est pas une critique.

Confort & Maniabilité : de vrais gants hiver… encore utilisables

En enfilant les FUSION GORE‑TEX®, on ressent tout de suite la vocation hivernale : ce sont des gants assez enveloppants, avec une vraie présence autour des doigts. La doublure en maille est douce, ne gratte pas, et ne tourne pas au moment de retirer la main (un détail trop souvent agaçant sur des gants d’hiver). Le cuir de chèvre au dos apporte un peu de souplesse, mais ne t’attends pas non plus à la finesse d’un gant mi‑saison. On est dans la catégorie « gants avec un peu de volume », assumée. La pré‑courbure des doigts est bien étudiée : sur le guidon, la position est naturelle et les articulations ne forcent pas. Après quelques kilomètres, le gant se fait oublier, ce qui est bon signe.

Côté maniabilité, pour un gant hiver étanche, le niveau reste très correct. Les commandes restent bien accessibles : clignos, appels de phare, coupe‑contact, tout se pilote sans se battre. La paume en Amara et les zones de grip aident à garder le contrôle des poignées même sous la pluie. Les sensations sont forcément un peu filtrées, mais pas au point de gêner un pilotage dynamique. On n’est pas dans le gant sportif, mais pour rouler tous les jours ou voyager sous 5 à 10 °C, c’est cohérent. Le double serrage au poignet permet d’ajuster finement le maintien, sans trop comprimer. Bref, il fait le job, sans tricher : du confort sérieux, pensé pour rouler, pas juste pour essayer dans le magasin.

Confort :
8.3 / 10

Protection & Sécurité : sérieux sans tomber dans l’armure

Les gants Bering FUSION GORE‑TEX® cochent les cases essentielles en matière de sécurité pour un gant hiver homologué. On retrouve une coque de protection sur les phalanges, intégrée sous le cuir, qui couvre correctement les zones exposées en cas de choc. La paume en Amara est renforcée, avec un renfort paume dédié pour les glissades. Même si la fiche ne le détaille pas complètement, on est sur une conception inspirée des standards actuels, avec une vraie attention portée aux zones d’impact les plus fréquentes. Le dos en cuir de chèvre participe également à la résistance à l’abrasion, un vrai plus par rapport à des gants uniquement textiles.

On profite aussi d’une manchette longue, qui vient recouvrir le poignet et une partie de l’avant‑bras, ajoutant une marge de sécurité en cas de chute et évitant que le gant ne se retire trop facilement. Le double serrage aide d’ailleurs à bien verrouiller tout ça. Les éléments réfléchissants offrent un supplément de visibilité la nuit ou par temps pluvieux, ce qui n’est jamais de trop en hiver. On n’est pas face à un gant racing blindé de sliders, mais pour un usage route / urbain / touring, la protection est tout à fait à la hauteur. En résumé : un niveau de sécurité cohérent avec sa vocation, complet sans surjouer, avec un vrai sérieux dans la conception.

Protection :
8.6 / 10

Ventilation & Respirabilité : l’effet GORE‑TEX qui sauve

Par définition, un gant moto hiver n’est pas conçu pour ventiler comme un gant été perforé. Les Bering FUSION GORE‑TEX® ne font pas exception : la priorité est à la protection contre le froid et la pluie, pas à la circulation d’air directe. Là où ils tirent leur épingle du jeu, c’est sur la respirabilité. La membrane GORE‑TEX est connue pour laisser s’échapper la transpiration tout en bloquant l’eau. En pratique, ça se traduit par des mains qui restent relativement sèches à l’intérieur, même lors de trajets un peu longs sous un blouson très isolant. On évite l’effet sauna humide que l’on rencontre parfois sur des gants entrée de gamme.

Ne t’attends toutefois pas à un miracle en plein mois de mai à 18 °C : ils seront trop chauds, tout simplement. Le FUSION GORE‑TEX® est à l’aise dans la plage typique de l’hiver et de la mi‑saison froide. En dessous de 0 °C prolongé, certains auront tout de même les doigts qui piquent au bout d’un moment, surtout sans poignées chauffantes, mais ça reste très correct. Disons que côté gestion de l’humidité, ils s’en sortent mieux que beaucoup de concurrents dans la même gamme. Bref, ventilation limitée (normal), mais une respirabilité bien gérée grâce à la membrane : le compromis logique pour un gant de cette catégorie.

Ventilation :
7.7 / 10

Étanchéité & Isolation : pensé pour la pluie qui dure

C’est clairement sur l’étanchéité que les Bering FUSION GORE‑TEX® veulent marquer des points. La présence de la membrane GORE‑TEX est un vrai gage de sérieux : on n’est pas sur une simple membrane « maison » au comportement aléatoire, mais sur une technologie éprouvée. Sous la pluie continue, le gant encaisse très bien. L’eau ruisselle sur l’extérieur, et l’intérieur reste sec, trajet après trajet. La manchette longue joue un rôle clé : portée correctement par‑dessus la manche du blouson, elle limite les infiltrations d’eau par le poignet, point faible classique de nombreux gants. On sent que Bering a conçu ce modèle pour ceux qui roulent vraiment sous la flotte, pas juste pour une averse occasionnelle.

Côté isolation, on n’a pas le descriptif complet du type de rembourrage, mais sur route, le niveau de chaleur est adapté à un usage hiver / mi‑saison froide. Les doigts restent fonctionnels et le confort thermique est bon dans des températures autour de 5 à 10 °C, surtout combiné avec un bon blouson. Au‑delà d’une heure autour de 0 °C, il faudra idéalement compléter avec des poignées chauffantes ou des manchons si tu es très frileux. On n’est pas sur un gant chauffant, faut rester lucide. Mais pour un modèle « passif », le compromis chaleur/épaisseur/maniabilité est plutôt bien trouvé. Bref, pour la pluie longue durée et le froid raisonnable, il coche clairement la bonne case.

Étanchéité / Isolation :
8.4 / 10

Qualité de fabrication & Durabilité : un gant pour plusieurs hivers

La combinaison cuir de chèvre + Amara + GORE‑TEX laisse présager une bonne tenue dans le temps, surtout avec le sérieux habituel de Bering. Le cuir au dos, bien positionné sur les zones d’impact et d’abrasion, devrait supporter plusieurs saisons de roulage quotidien, à condition de l’entretenir un minimum (nettoyage léger, produit pour cuir de temps en temps). Les coutures sont propres, régulières, sans zone de tension évidente. La paume en Amara, en plus de son grip, est connue pour sa résistance raisonnable face aux frottements répétés sur les poignées et leviers. On est sur un gant qui n’a pas l’air fragile, ni « jetable » au bout d’un hiver.

Les éléments fonctionnels comme la double patte de serrage, le soufflet, la raclette d’écran et les inserts réfléchissants semblent bien intégrés et pas rajoutés à la va‑vite. Le point de vigilance, comme sur tous les gants d’hiver, sera la gestion de l’humidité et du séchage : si tu les laisses en boule trempés dans un top‑case, forcément, leur durée de vie va fondre. Utilisés normalement, ils ont tout pour tenir plusieurs saisons quotidiennes. Le Sensor System tactile sur le bout des doigts est également discret et ne donne pas l’impression de s’user trop vite. En résumé : une qualité de fabrication très correcte pour la gamme, avec une vraie vocation long terme.

Durabilité :
8.5 / 10

Rapport qualité/prix : le GORE‑TEX accessible et cohérent

Les Bering FUSION GORE‑TEX® se positionnent dans la catégorie des gants hiver milieu/haut de gamme, notamment grâce à la présence de la membrane GORE‑TEX. Forcément, ça se ressent sur le prix par rapport à des modèles « maison » étanches. Mais en contrepartie, tu gagnes en fiabilité sous la pluie et en respirabilité, deux points qui font toute la différence sur le long terme. Quand on roule toute l’année, payer un peu plus cher pour des mains vraiment au sec n’est pas un luxe, c’est juste du confort mental. Surtout si tu es du genre à affronter bouchons, périph’ et nationales sous la flotte. Le positionnement est donc assez logique par rapport à ce qu’il propose.

En face, la concurrence ne manque pas, mais tous n’offrent pas ce combo : cuir + GORE‑TEX + protections complètes + fonctionnalités pratiques (tactile, raclette, éléments réfléchissants, double serrage, manchette longue). Vu comme ça, le rapport qualité/prix devient plutôt intéressant pour qui cherche un gant hiver polyvalent et durable. Certes, si tu roules seulement de temps en temps par beau temps, c’est probablement surdimensionné. Mais pour un utilisateur régulier ou un commuter motivé, c’est un investissement cohérent, qui se rentabilise rapidement en confort et en sérénité. Bref, ce n’est pas le moins cher, mais il justifie clairement son ticket d’entrée.

Qualité / Prix :
8.2 / 10

Verdict : un vrai gant d’hiver du quotidien, sans cinéma

Au final, les Bering FUSION GORE‑TEX® remplissent très bien le cahier des charges du gant moto hiver étanche pour rouleurs sérieux. Matériaux de qualité, membrane GORE‑TEX efficace, protections bien placées, manchette longue, double serrage, fonctionnalités pratiques (tactile, raclette d’écran, éléments réfléchissants)… On sent un produit pensé pour la vraie vie, pas pour la fiche technique. Il n’essaie pas d’être le plus fin, le plus chaud ou le plus sportif : il cherche surtout à être celui que tu prends sans réfléchir quand le ciel est gris et qu’il fait 5 °C. Et ça, c’est déjà beaucoup. Son confort général, la coupe bien étudiée et la respirabilité de la membrane en font un allié fiable pour les trajets quotidiens comme pour les week‑ends d’hiver.

Bien sûr, il n’est pas parfait : en plein grand froid prolongé, certains auraient aimé un peu plus d’isolation, et les amateurs de sensations ultra fines le trouveront un poil volumineux. Mais dans sa catégorie, le compromis est très bien trouvé. Si tu cherches un gant hiver Gore‑Tex capable d’enchaîner les kilomètres sous la pluie sans te ruiner complètement, le FUSION mérite clairement une place dans ta short‑list. Bref, c’est le genre de gant qui ne fera peut‑être pas rêver sur Instagram, mais qui te sauvera la mise sur le périph un matin de janvier. Et entre nous, c’est lui que tu seras content d’avoir ce jour‑là.

Note finale :
8.4 / 10

Avis motards : ce qui remonte du terrain

Les retours des utilisateurs des Bering FUSION GORE‑TEX® vont globalement tous dans le même sens : un gant jugé très sérieux pour l’hiver, confortable une fois la petite période de rodage passée. Beaucoup apprécient la vraie étanchéité de la membrane GORE‑TEX, qui tient sur les longs trajets, ainsi que la manchette longue qui évite les infiltrations par le poignet. Le maintien est souvent cité comme un point fort, grâce au double serrage. Le côté tactile est jugé pratique pour manipuler un GPS ou un smartphone à l’arrêt, même si, comme toujours, ce n’est pas aussi précis qu’un doigt nu. La raclette d’écran, elle, fait clairement partie des petits détails qui finissent par rendre le gant indispensable au quotidien.

Les critiques concernent surtout deux points : le volume, jugé un peu important pour ceux qui viennent de gants mi‑saison très fins, et la chaleur limite en dessous de 0 °C pour les plus frileux ou les gros rouleurs d’autoroute. Certains auraient aimé une isolation encore plus généreuse, quitte à perdre un peu de maniabilité. Mais dans l’ensemble, les avis soulignent un excellent compromis entre confort, protection, étanchéité et durabilité. Nombreux sont ceux qui indiquent qu’ils le reprendraient sans hésiter, ou qu’ils l’utilisent désormais comme gant principal pour toute la période automne/hiver. Bref, un modèle qui convainc surtout ceux qui roulent vraiment, souvent, et par tous les temps.