POINTS FORTS
POINTS FAIBLES
Gants By City MOSCOW LADY : le mi-saison urbain qui ne joue pas les drama queens
Les gants By City MOSCOW LADY s’adressent clairement aux motardes et scootéristes qui roulent en ville et en péri-urbain, une bonne partie de l’année, sans vouloir jongler avec trois paires différentes. On est ici sur des gants moto mi-saison, à manchette courte, en tissu anti-abrasion, avec des protections articulations bien visibles mais pas agressives. Ce n’est pas un gant piste, ni un gros hiver Gore-Tex blindé, mais un compagnon du quotidien pour aller au boulot, aux cours ou en balade. L’idée : un gant léger, sécurisé, pratique (merci le tactile) et facile à vivre. Et franchement, sur ce cahier des charges, ils se défendent plutôt bien.
Design & finitions : urbains, féminins mais pas gnangnan
Visuellement, les By City MOSCOW LADY jouent la carte du gant urbain moderne, avec une ligne plutôt sobre et quelques détails qui rappellent leur vocation moto. Le tissu anti-abrasion donne un rendu mat discret, loin des gros cuirs racing tape-à-l’œil. La manchette courte s’intègre facilement sous ou par-dessus la manche du blouson, sans créer de surépaisseur. Les coques de protection sur les articulations sont intégrées de façon plutôt harmonieuse, sans effet « gants de robot » trop marqué. On sent que le design vise les conductrices qui veulent du fonctionnel, mais qui n’ont pas envie de sacrifier complètement le style au profit de la technique.
Les finitions font sérieuses : coutures propres, bords nets, empiècements bien alignés. Le serrage par Velcro au poignet est large, ce qui facilite l’ajustement rapide avant de partir. On regrette peut-être un léger manque de fantaisie dans certains coloris, mais au moins, ça matche facilement avec la plupart des équipements urbains. Les doigts tactiles sur l’index et le majeur sont visuellement discrets, mais terriblement pratiques dès qu’on doit manipuler un écran. Bref, ce n’est pas le gant le plus spectaculaire de la gamme, mais il a ce côté « passe-partout chic » qui fonctionne très bien au quotidien.
Confort & maniabilité : pensé pour les trajets du quotidien
En main, les MOSCOW LADY offrent une sensation assez naturelle. Le tissu anti-abrasion reste souple, ce qui permet une bonne liberté de mouvement des doigts. Pour les manœuvres à basse vitesse, les commandes passent sans forcer, même pour les petites mains. La manchette courte facilite l’enfilage et le retrait, surtout si on alterne souvent entre moto et piéton. On est loin du gant raide qui demande 200 km de rodage. Pour une utilisation mi-saison, le volume global reste contenu, on garde une bonne sensation des leviers et des commodos. Pour faire simple : on les enfile, on roule, on les oublie assez vite, et c’est bon signe.
Sur de plus longs trajets, le confort reste correct, même si on sent que ce n’est pas un gant touring grand luxe. L’intérieur est agréable, sans coutures trop agressives ni zones qui frottent excessivement. Le serrage Velcro permet de bien bloquer le gant sans couper la circulation. En usage urbain, arrêt/redémarrage, feux rouges, demi-tours, ils se montrent particulièrement pratiques. Par contre, sur autoroute prolongée ou conduite très sportive, on atteint les limites du concept mi-saison urbain. Mais pour ce à quoi ils sont destinés, ils cochent clairement les bonnes cases. Bref, ils font le job, sans tricher.
8.2 / 10
Protection & sécurité : sérieux pour de l’urbain mi-saison
Les gants By City MOSCOW LADY n’ont pas la prétention d’être des gants piste, mais ils ne prennent pas non plus la sécurité à la légère. Le tissu anti-abrasion constitue la base de la protection, avec une résistance bien supérieure à un simple gant textile mode. S’ajoutent des protections rigides sur les articulations, positionnées sur le dessus de la main. En cas de choc ou de glissade, elles jouent le rôle de bouclier pour les métacarpes. On trouve également des renforts sur certaines zones clés, notamment la paume, même si ce n’est pas le renfort le plus massif du marché. L’ensemble reste cohérent avec un usage urbain et péri-urbain.
Ce qui ressort, c’est surtout le compromis entre mobilité et sécurité. On garde un gant souple, exploitable au quotidien, sans sacrifier totalement la notion de protection. Selon la version et la norme associée, le niveau de certification peut varier, mais on reste dans quelque chose de sérieux pour de la mi-saison. Pour celles qui roulent principalement en ville, à vitesse modérée, et qui veulent éviter les gants « blindés » trop imposants, ce modèle constitue un bon équilibre. Bien sûr, les plus paranoïaques préféreront du cuir plus épais et des renforts scaphoïde marqués, mais pour l’usage visé, ils sont tout à fait crédibles.
7.8 / 10
Ventilation & respirabilité : à l’aise quand il ne fait ni trop chaud ni trop froid
En tant que gants moto mi-saison, les MOSCOW LADY sont pensés pour les températures intermédiaires. Le tissu offre une bonne respirabilité, ce qui évite l’effet main moite dès que l’on roule un peu en ville. Ils ne sont pas perforés comme des gants été racing, mais laissent suffisamment circuler l’air pour rester supportables quand le thermomètre monte légèrement. Sur un usage domicile-boulot, ils tiennent bien la cadence, même dans les bouchons. Disons qu’entre 10 et 20 °C, ils se trouvent dans leur zone de confort. Au-delà, on commence à chauffer un peu, mais rien de dramatique sur des trajets courts.
L’absence d’isolant massif ou de membrane très épaisse permet justement cette relative ventilation naturelle. On sent bien la différence avec un gant hiver, souvent trop chaud dès que le soleil pointe. En revanche, pour celles qui roulent souvent en plein été caniculaire, ce ne sera pas le gant le plus frais possible. Il garde une certaine polyvalence, au prix d’un léger compromis quand les conditions deviennent extrêmes. En résumé : pour une grande partie de l’année, il ventile juste ce qu’il faut pour rester confortable, sans se positionner comme un gant spécialisé pour la chaleur ou la pluie intense.
7.5 / 10
Étanchéité & isolation : mi-saison oui, hiver hardcore non
Les By City MOSCOW LADY ne jouent pas clairement la carte du gros gant hiver blindé d’isolant. On est sur un gant mi-saison qui peut encaisser un peu de fraîcheur, mais qui n’a pas vocation à vous emmener sereinement sous 0 °C pendant une heure d’autoroute. L’isolation légère convient bien aux matins frais de printemps ou d’automne, ainsi qu’aux fins de journée un peu fraîches. Vous ne retrouvez pas vos doigts complètement engourdis dès les premiers kilomètres, mais ça reste raisonnable. En gros : si vous êtes très frileuse, ce ne sera pas votre gant unique pour toute l’année.
Côté étanchéité, on est sur quelque chose de limité, typique des gants textiles urbains sans membrane typée Gore-Tex massive annoncée. Une petite averse passera, surtout sur un trajet court, mais sous une grosse pluie continue, ils finiront par saturer. Ce n’est donc pas le choix idéal pour les grosses virées sous la flotte. On peut les considérer comme tolérants à l’humidité plutôt que vraiment imperméables. Bref, mi-saison dans l’esprit, mi-saison dans les performances : parfait pour la majorité des conditions intermédiaires, mais pas taillés pour les extrêmes ni pour les grosses pluies prolongées.
6.8 / 10
Qualité de fabrication & durabilité : du solide pour un usage urbain régulier
Les MOSCOW LADY donnent une réelle impression de sérieux dès qu’on les manipule. Le tissu anti-abrasion est épais sans être rigide, et les coutures inspirent confiance. By City a l’habitude de proposer du matos cohérent pour l’usage urbain, et ça se ressent ici : rien ne baille, rien ne vrille. Les zones de frottement, comme la paume et le bout des doigts, semblent suffisamment renforcées pour supporter un usage régulier. Pour une utilisation quotidienne en ville, on peut raisonnablement s’attendre à une bonne longévité, à condition de ne pas les martyriser tous les jours sous la pluie et le sel.
Sur le long terme, le Velcro au poignet sera probablement le premier point à surveiller, comme souvent sur ce type de gants. Mais la bande est large et bien cousue, ce qui limite la casse prématurée. Le tissu conservera mieux son aspect que certains synthétiques d’entrée de gamme qui boulochent ou se déforment vite. En cas de petite chute, la combinaison tissu anti-abrasion + renforts offre une marge de sécurité tout en limitant la destruction pure et simple du gant. Ce ne sont pas des gants indestructibles, mais pour le prix, la marque et l’usage visé, le rapport durabilité/poids/confort est très correct.
8 / 10
Rapport qualité/prix : cohérent, surtout si on roule souvent
Positionnés dans la catégorie gants moto mi-saison pour femme, les By City MOSCOW LADY offrent un ensemble cohérent pour leur tarif. On paie principalement la combinaison : design urbain sympa, tissu anti-abrasion, protections rigides sur les articulations et fonctionnalités pratiques comme le tactile sur index et majeur. Pour une motarde ou scootériste qui roule tous les jours ou plusieurs fois par semaine, l’investissement se justifie rapidement. Ils remplacent avantageusement un simple gant urbain non certifié, tout en restant plus confortables et moins lourds qu’un gant typé hiver ou sport.
Ce ne sont pas les gants les moins chers du marché, mais on ne joue pas dans la même cour qu’un modèle basique sans renfort sérieux. On sent une vraie réflexion sur l’usage réel au quotidien : enfilage rapide, confort correct, look sobre, fonctionnalités utiles et protection acceptable. Pour celles qui cherchent un gant unique pour la mi-saison sans se ruiner, le ratio prestations/prix est très bon. Bref, on ne paie pas juste le logo, on paie un produit qui fait ce qu’il promet, sans surjouer. Et ça, pour du matos de tous les jours, c’est souvent ce qui compte le plus.
8.3 / 10
Notre verdict sur les By City MOSCOW LADY
Les gants By City MOSCOW LADY réussissent leur mission principale : proposer un véritable gant moto mi-saison pour femme, orienté usage urbain et quotidien, sans tomber dans l’excès ni dans le gadget. Ils combinent un tissu anti-abrasion sérieux, des protections rigides sur les articulations, un design sobre mais moderne et une ergonomie bien pensée. La manchette courte et le serrage Velcro facilitent la vie de tous les jours, tandis que la compatibilité tactile sur l’index et le majeur apporte un vrai plus à l’usage, surtout avec un GPS ou un smartphone. Ils ne se vantent pas de tout faire, mais ce qu’ils font, ils le font bien.
Évidemment, ils ont leurs limites : ce ne sont ni des gants hiver hardcore, ni des gants piste ultra-protecteurs. Sous grosse pluie ou par températures très basses, ils montrent vite leur nature de gants mi-saison. Mais pour la majorité des utilisations réelles d’une motarde urbaine ou péri-urbaine – trajets boulot, ville, petites balades – ils offrent un compromis intelligent entre confort, protection et style. Bref, si vous cherchez des gants féminins, pratiques, sérieux sans être extrêmes, les MOSCOW LADY méritent clairement d’être sur votre shortlist. Bref, ils font le job, sans tricher.
8 / 10
Avis des utilisatrices : concrètement, ça donne quoi sur la route ?
Les retours des motardes qui roulent avec les MOSCOW LADY vont globalement dans le même sens : ce sont des gants très agréables au quotidien. Beaucoup apprécient la souplesse dès les premières sorties, sans phase de rodage désagréable. Le look sobre séduit aussi celles qui en ont assez des gants trop agressifs ou trop « girly » avec des couleurs criardes. La fonction tactile revient souvent dans les avis comme un véritable plus, notamment pour manipuler le GPS ou répondre rapidement à un appel à l’arrêt. Plusieurs utilisatrices soulignent aussi le bon maintien au poignet et la sensation de sécurité apportée par les protections rigides.
Côté critiques, on retrouve surtout deux points : la protection contre le froid jugée un peu légère pour l’hiver, et une étanchéité limitée en cas de pluie prolongée. Certaines auraient aimé une version un peu plus chaude ou avec une membrane vraiment imperméable pour affronter les pires conditions. Mais dans l’ensemble, la plupart des commentaires confirment que, pour un usage mi-saison et urbain, le contrat est rempli. On lit souvent des phrases du style « parfaits pour aller au boulot » ou « je les utilise 8 mois sur 12 sans souci ». En résumé, les utilisatrices valident largement le concept, en connaissance de cause.
