Gants chauffants DXR BLAZE

Les gants chauffants DXR BLAZE visent clairement les motards qui roulent toute l’année, même quand le thermomètre s’entête à rester en dessous des 5°C. Construction mixte cuir de chèvre et polyester souple, protections métacarpes, renforts de paume et membrane interne annoncée comme imperméable (mais sans test officiel publié). Le gros argument, c’est évidemment le système chauffant : trois niveaux de chauffe, zones couvrant le dos de la main et le dessous des bouts de doigts, avec batteries 7,6V 3000 mAh et kit chargeur fourni. L’autonomie annoncée de 2h au maximum est correcte pour les trajets domicile-boulot, un peu juste pour le gros road-trip d’hiver. Bref, les DXR BLAZE se présentent comme des gants moto chauffants accessibles, complet côté sécurité et très sérieux pour affronter le froid, à condition d’accepter quelques compromis sur l’imperméabilité et l’endurance des batteries.

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POINTS FORTS
  • Batteries et chargeur inclus
  • Bon rapport qualité prix global
  • Chauffe efficace jusqu’aux doigts
  • Certification CE EN 13594 1KP
  • Confort et souplesse corrects
POINTS FAIBLES
  • Autonomie limitée à 2 heures
  • Imperméabilité non certifiée officiellement
  • Usage très restreint à l’hiver
  • Entretien batteries contraignant
  • Pas de protections scaphoïdes dédiées

Guide des tailles

Taille internationale XS S M L XL 2XL 3XL
Tour de main en cm 17.8 20.3 22.9 25.4 27.9 30.4 32.9
Longueur de main en cm 17.1 18.2 19.2 20.4 21.5 22.6 23.7

Notre test

DXR BLAZE : des gants chauffants pour arrêter de grelotter sur la moto

Les gants chauffants DXR BLAZE jouent dans la cour des équipements hivernaux pour motards qui veulent continuer à rouler quand les autres rangent la moto. C’est un modèle long, pensé pour le trajet quotidien comme pour la balade dominicale par 0–5°C. DXR mélange cuir de chèvre souple et polyester pour garder une bonne dextérité, tout en intégrant un système chauffant amélioré couvrant le dos de la main et le dessous des bouts de doigts. Trois niveaux de chauffe, batteries et chargeur inclus, protections métacarpes et renfort de paume, le tout certifié CE EN 13594 niveau 1KP. Sur le papier, c’est plutôt complet pour le prix. Reste à voir si, sur la route, les BLAZE tiennent leurs promesses en termes de chaleur, de confort et d’usage au quotidien. Spoiler : ils ne sont pas parfaits, mais franchement malins.

Design & Finitions : un look sobre qui cache bien son jeu

Visuellement, les DXR BLAZE jouent la carte de la sobriété. On est loin des gants racing criards : ici, place au noir majoritaire, à quelques détails discrets et à une allure très “hiver utilitaire”. La construction mixe 50% cuir de chèvre sur la paume et le dos de la main, et 50% polyester souple sur la manchette, le pouce et les doigts. Résultat : un gant qui n’a pas l’air massif, même s’il embarque une doublure chaude et tout le circuit de chauffe. Les protections métacarpes restent relativement intégrées dans la ligne, sans effet “coque de robot” trop marqué. La manchette est assez longue pour bien recouvrir la veste, avec les poches batteries positionnées à l’extérieur, fermées par zip. Visuellement, on voit que c’est du pratique avant tout. Pas tape-à-l’œil, mais pas cheap non plus.

Côté finitions, les BLAZE s’en tirent étonnamment bien pour leur positionnement tarifaire. Les coutures apparaissent propres et régulières, les inserts cuir sur le majeur, l’annulaire et le côté extérieur de la main donnent vraiment l’impression d’un gant pensé pour encaisser les glissades classiques. Les zips des poches batteries inspirent une confiance correcte, même si on sent qu’on n’est pas sur du très haut de gamme. DXR précise que le logo de la marque a changé et que le visuel peut varier selon les stocks, un petit détail à savoir si vous êtes pointilleux sur l’esthétique. En main, le gant ne donne pas l’impression de “gros gant électronique fragile”, mais plutôt de véritable gant moto hiver dans lequel on aurait ajouté un système chauffant assez bien intégré. Bref, c’est honnête, propre et sans chichi inutile.

Confort & Maniabilité : chaud, mais encore assez précis

Pour un gant hiver chauffant, le DXR BLAZE reste plutôt agréable à enfiler. La doublure 100 % polyester est douce, sans plis gênants immédiats. Le cuir de chèvre souple sur la paume aide clairement à garder une bonne prise sur les poignées et les commandes, même avec l’épaisseur ajoutée par le système chauffant. On n’est évidemment pas au niveau d’un gant mi-saison ultra fin, mais pour un gant chauffant, la maniabilité reste très correcte : on passe facilement les commandes, on sent bien les leviers, on ne galère pas pour attraper le commodo de clignotants. Le soufflet d’aisance sur le dos de la main offre un peu de liberté de mouvement supplémentaire, ce qui se ressent surtout sur les longues sorties. Après quelques kilomètres, le gant se fait oublier, ou presque.

Le serrage au poignet et la manchette longue permettent d’ajuster correctement le maintien, même si une double patte de serrage aurait ajouté un sentiment de verrouillage encore plus rassurant. Les poches batteries, placées sur l’extérieur de la manchette, limitent heureusement la sensation de masse autour du poignet, mais certains ressentiront malgré tout un léger poids supplémentaire, surtout au début. Rien de rédhibitoire, mais ça se remarque. Les trois niveaux de chauffe se sélectionnent facilement via le bouton avec témoin lumineux (bleu, blanc, rouge), même avec les gants portés, ce qui est un vrai plus au quotidien. En ville comme sur route, le BLAZE reste donc un gant chauffant globalement confortable, à condition d’accepter un léger volume supplémentaire. Bref, pour un gant bardé de fils et de batteries, il se défend bien en ergonomie.

Confort :
8 / 10

Protection & Sécurité : CE 1KP, sérieux sans être extrême

Les DXR BLAZE misent sur une protection cohérente avec leur usage routier et quotidien. Ils sont certifiés selon la norme CE EN 13594 niveau 1KP, ce qui garantit un niveau de sécurité validé pour la moto. On retrouve des protections métacarpes sur le dessus de la main, intégrées dans la structure sans trop gondoler la surface. La paume bénéficie d’un renfort en plastique, associé au cuir de chèvre qui encaisse bien l’abrasion. Sur le côté externe de la main, des renforts en cuir supplémentaires viennent jouer le rôle de bouclier en cas de glissade latérale – typiquement ce qu’on attend d’un gant conçu pour la route. C’est sérieux, fonctionnel, sans surenchère racing inutile sur un gant chauffant.

Il ne s’agit pas de gants typés piste ou gros roadster énervé, et ça se ressent : les protections restent raisonnables, orientées usage quotidien, trajet boulot, touring, road-trip calme. On peut discuter l’absence de protection scaphoïde dédiée ou de sliders plus marqués sur la paume, mais à ce niveau de gamme, le combo cuir + renfort plastique reste pertinent. La longueur de la manchette apporte aussi un petit plus en couvrant une plus grande surface de poignet et de bas d’avant-bras, même si ce n’est pas une protection dure. Pour un usage réaliste – roulage hivernal sur route, ville, péri-urbain – le package sécurité est à la hauteur. Bref, il ne se prend pas pour un gant racing, et il a raison : il sécurise correctement là où on en a besoin.

Protection :
8 / 10

Ventilation & Respirabilité : clairement orienté hiver

Soyons clairs : les DXR BLAZE ne sont pas faits pour la canicule. La construction cuir + polyester avec doublure chaude 100 % polyester et membrane interne vise avant tout à conserver la chaleur. Il n’y a pas de panneaux mesh ni d’ouvertures spécifiques pour la ventilation, et c’est logique pour des gants moto chauffants hiver. En statique ou à basse vitesse, la sensation est franchement cocon : la chaleur du système de chauffe reste bien contenue dans le gant, et le froid extérieur a beaucoup de mal à passer. À vitesse soutenue, on ne sent pas de courants d’air désagréables, ce qui est plutôt bon signe côté isolation et limitation des infiltrations d’air.

Sur de longues périodes, la respirabilité reste acceptable, mais ceux qui transpirent facilement des mains pourront trouver l’intérieur un peu humide si la température extérieure est finalement plus douce que prévu. L’absence de vraie solution de gestion de la chaleur excédentaire (type zip d’aération) limite un peu l’usage à une plage clairement hivernale ou mi-saison froide. En gros, à partir du moment où vous commencez à hésiter à enclencher la chauffe, c’est que la température extérieure devient déjà limite haute pour ce modèle. Ce n’est pas un défaut en soi, juste un positionnement clair : le BLAZE est un gant qui aime le froid, pas le printemps. Bref, si vous cherchez un gant quatre saisons, passez votre chemin, ici on parle d’armes anti-grelot.

Ventilation :
— / 10

Étanchéité & Isolation : chaud, oui ; étanche, avec nuances

Côté isolation thermique, les DXR BLAZE font le boulot. La doublure chaude associée au système chauffant qui couvre le dos de la main et surtout le dessous des bouts de doigts offre une vraie plus-value en conditions froides. Les trois niveaux de chauffe permettent d’ajuster selon la situation : bleu pour la petite fraîcheur, blanc pour le froid sérieux, rouge pour le grand méchant hiver. DXR recommande d’ailleurs de laisser préchauffer les gants 5 minutes avant de partir, et dans la pratique, ça change tout : on enfourche la moto avec les mains déjà au chaud, ce qui évite le moment désagréable du départ. En roulant, la diffusion de chaleur reste plutôt homogène, avec un vrai confort sur les extrémités des doigts, là où la plupart des gants classiques lâchent l’affaire.

Pour l’étanchéité, c’est plus nuancé. Les gants disposent d’une membrane interne, mais DXR précise qu’ils n’ont pas passé de tests optionnels permettant de quantifier officiellement leur imperméabilité. Concrètement ? Sous une petite pluie ou une averse courte, ils devraient tenir le choc et garder les mains au sec. Sous une grosse pluie prolongée, on ne parierait pas notre road-trip dessus. L’avantage, c’est que même en cas de légère humidité, le système chauffant pourra compenser une partie de la sensation de froid. Mais si vous vivez dans une région où la pluie est une habitude plus qu’une exception, il faudra peut-être les coupler à des sur-gants étanches pour jouer la sécurité. Bref, très bons alliés contre le froid, corrects sous la pluie… mais pas des champions du « ride sous déluge ».

Étanchéité / Isolation :
7 / 10

Qualité de fabrication & Durabilité : pensés pour rouler souvent

Les DXR BLAZE donnent l’impression d’un gant conçu pour encaisser un usage régulier, typique du motard qui roule toute la saison froide. Le mélange cuir de chèvre / polyester est un compromis intéressant : le cuir assure la résistance sur les zones critiques (paume, dos de la main, bords), tandis que le polyester souple apporte de la flexibilité et un coût contenu. Les renforts en cuir, notamment sur le côté externe de la main, inspirent confiance sur le long terme. Les coutures semblent propres et bien positionnées, sans défaut évident sur les zones de frottement majeures. On n’est pas sur du gant luxe premium, mais pour un produit chauffant livré avec batteries et chargeur, le niveau perçu est plutôt rassurant.

Le vrai point à surveiller, comme toujours avec des gants chauffants, ce sera la longévité du système électrique et des batteries. DXR insiste sur les bonnes pratiques : recharger complètement avant première utilisation, débrancher les batteries après chaque sortie, les charger régulièrement même en cas de non utilisation. Si ces consignes ne sont pas prises au sérieux, la durée de vie des batteries peut fondre comme neige au soleil. Bien entretenues, elles devraient tenir plusieurs saisons, mais on n’est pas à l’abri d’une baisse progressive d’autonomie au fil des hivers. Les câbles internes et les zones de flexion seront aussi les endroits à surveiller sur le très long terme. Bref, côté fabrication pure, c’est sérieux pour le tarif ; côté électronique, un minimum de soin sera indispensable pour qu’ils gardent la forme.

Durabilité :
7.5 / 10

Rapport qualité/prix : du chauffage embarqué sans exploser le budget

Sur le segment des gants chauffants moto, les DXR BLAZE se positionnent comme une option accessible, surtout quand on prend en compte que le kit batteries + chargeur DXR1056 est directement fourni dans la boîte. Beaucoup de concurrents jouent parfois avec des packs vendus séparément ou des prix qui grimpent vite dès qu’on ajoute les batteries. Ici, on a un package complet : protections CE 1KP, système chauffant couvrant main et bouts de doigts, trois niveaux de chauffe, matériaux mixtes cuir / textile, plus une membrane interne annoncée. Pour un motard qui veut arrêter d’avoir les mains en bois sur le périph’ en hiver sans vider son compte, c’est un argument solide. On sent qu’on en a globalement pour son argent.

Évidemment, le tableau n’est pas parfait. L’autonomie de 2h maximum au niveau de chauffe le plus élevé sera suffisante pour la majorité des trajets quotidiens, mais un peu courte pour ceux qui roulent longtemps sur autoroute par grand froid. L’imperméabilité non officiellement qualifiée peut en refroidir certains qui roulent beaucoup sous la pluie. Mais remis dans le contexte prix/prestations, ces compromis restent cohérents : pour accéder à la technologie chauffante, à des protections correctes et à un confort globalement bon sans passer sur des modèles deux fois plus chers, les BLAZE tiennent bien leur promesse. Bref, ce sont des gants qui rendent le chauffage accessible… sans besoin de vendre un rein.

Qualité / Prix :
8.5 / 10

Verdict : DXR BLAZE, l’allié des mains frileuses

Les gants chauffants DXR BLAZE cochent l’essentiel de ce qu’on attend de gants hiver électriques pour la moto : construction sérieuse, protections CE 1KP, renforts bien placés, système de chauffe couvrant les bonnes zones (dos de la main + dessous des bouts de doigts) et trois niveaux de température faciles à gérer en roulant. La sensation de chaleur est réelle et bien répartie, la doublure est agréable, la maniabilité reste franchement correcte pour des gants aussi équipés. Ajoutez à ça des batteries et un chargeur fournis, et on obtient un package très séduisant pour qui en a marre de finir ses trajets avec les doigts engourdis. Ils ne révolutionnent pas le genre, mais ils rendent la technologie chauffante plus accessible, et c’est déjà beaucoup.

En face, il y a tout de même quelques limites : une autonomie de 2h au max qui conviendra surtout aux trajets quotidiens plutôt qu’aux gros voyages, une imperméabilité non certifiée qui conseillera la prudence sous grosses pluies, et une nécessité de respecter scrupuleusement les consignes de charge pour préserver les batteries. Mais si l’on regarde le tableau d’ensemble, les BLAZE s’imposent comme de très bons gants moto chauffants pour rouler par froid sec ou légèrement humide, surtout en usage urbain et péri-urbain. Bref, ils ne sont pas parfaits, mais ils font exactement ce qu’on leur demande : garder vos mains en état de piloter, même quand l’hiver essaie de vous en dissuader.

Note finale :
8 / 10

Avis motards : ce qui remonte du terrain

Les retours de motards sur les DXR BLAZE vont dans un sens assez cohérent avec ce que laisse deviner la fiche technique. Beaucoup saluent le confort thermique, surtout au niveau des doigts, avec des commentaires du genre “premier hiver sans souffrir des mains” ou “plus besoin de doublure en soie + poignées chauffantes”. La simplicité d’utilisation des trois niveaux de chauffe et le fait que le kit batteries + chargeur soit fourni sont régulièrement cités comme des points très positifs. Plusieurs utilisateurs notent aussi la bonne souplesse du cuir de chèvre, qui permet de garder un ressenti correct sur les leviers malgré la présence du système chauffant. En résumé, la promesse de chaleur et de praticité semble, globalement, tenue.

Côté critiques, deux sujets reviennent régulièrement : l’autonomie et la gestion de la pluie. Certains trouvent les 2h annoncées au niveau maximum un peu justes pour des sorties longues, surtout par températures vraiment négatives, et conseillent soit d’alterner les niveaux, soit d’envisager une paire de batteries supplémentaires si possible. D’autres signalent que sous forte pluie prolongée, les gants finissent par laisser entrer un peu d’humidité, ce qui colle avec l’absence de test officiel sur l’étanchéité. Rien de catastrophique, mais à connaître si vous roulez beaucoup sous l’eau. Globalement, les avis restent positifs : pour le prix, la plupart des motards considèrent que le BLAZE coche les bonnes cases. Bref, il fait le job, sans tricher.