DXR BORGATTI HEAT : des gants chauffants taillés pour l’hiver qui s’éternise
Les gants chauffants DXR BORGATTI HEAT jouent clairement dans la cour des gants moto hiver sérieux : cuir de chèvre souple, membrane imperméable, isolation chaude et protections complètes certifiées EN 13594 niveau 1KP. Leur promesse ? Garder vos mains au chaud, au sec et protégées, même quand le thermomètre s’entête à flirter avec le zéro. Conçus pour un usage quotidien comme pour le touring, ils embarquent un système chauffant couvrant le dos de la main et le bout des doigts, avec batteries et chargeur fournis. Ajoutez à ça un double serrage malin, un index tactile et une raclette d’écran, et vous obtenez un gant qui vise clairement le « tout-en-un » pour l’hiver. Reste à voir sur la route si le confort, la chauffe et la praticité suivent vraiment. C’est ce qu’on a voulu vérifier dans ce test détaillé.
Design & Finitions : du cuir, du sérieux et zéro chichi inutile
Visuellement, les DXR BORGATTI HEAT jouent la carte du gant touring hivernal classique : dominante noire, cuir de chèvre partout où ça compte (manchette, paume, pouce, doigts) et renforts bien intégrés. On est loin du look racing agressif, mais ce n’est clairement pas le cahier des charges. Les empiècements en plastique et polyuréthane viennent structurer le gant, surtout sur les métacarpes et les doigts, sans donner l’impression d’un truc rigide ou « armure ». Le soufflet d’aisance au niveau du pouce apporte une petite touche de design fonctionnel, qu’on apprécie autant à l’œil qu’en main. La manchette est plutôt longue, pensée pour recouvrir la manche du blouson, et les poches à batterie sont discrètement intégrées sur l’extérieur. Bref, un design sérieux, un peu sobre, mais crédible sur un trajet boulot comme sur un road-trip hivernal.
Côté finitions, DXR ne fait pas les choses à moitié pour un produit de cette gamme. Les coutures sont régulières, les renforts en cuir sur le côté extérieur de la main sont bien positionnés, et la doublure chaude en polyester de type Primaloft est correctement tenue, avec peu de risque qu’elle se retourne en enfilant le gant. Les zones plastiques de protection sur l’index, le majeur et l’annulaire sont bien noyées dans l’ensemble, sans surépaisseur gênante. Les logos et éléments de marque peuvent varier selon la version (ancien ou nouveau logo DXR), mais dans tous les cas, l’identité reste discrète : ça tombe bien, on cherche surtout un gant moto chauffant robuste, pas un panneau publicitaire. La petite raclette sur l’index gauche et le clip pour accrocher les gants ensemble montrent que DXR a pensé au quotidien. Rien de bling-bling, tout est orienté usage. Et c’est très bien comme ça.
Confort & Maniabilité : épais, mais bien pensé pour l’hiver
En main, les BORGATTI HEAT donnent immédiatement une impression de sérieux : on sent l’épaisseur d’un gant hiver, l’isolation généreuse et la présence de protections. Et pourtant, une fois serrés, la souplesse du cuir de chèvre fait le job. Le soufflet d’aisance au niveau du pouce permet de garder une bonne amplitude, même avec les commandes serrées dans les bouchons. La doublure chaude est agréable, pas rêche, et ne gêne pas trop pour enfiler ou retirer les gants, même quand on a les mains légèrement humides. Clairement, ce ne sont pas des gants mi-saison : c’est volumineux, oui, mais logique pour un produit pensé pour le froid et la pluie. On s’y habitue vite après quelques kilomètres. Seul bémol : si vous venez de gants été fins, la transition va surprendre les premiers jours.
Sur la maniabilité pure, le compromis est plutôt bien géré pour un gant moto chauffant. Les commandes restent faciles à atteindre, les leviers se dosent correctement et l’on garde un minimum de ressenti sur le frein avant comme sur l’embrayage. L’index tactile est suffisamment précis pour répondre à un GPS ou répondre rapidement sur l’écran d’un smartphone à l’arrêt, même si, comme souvent, ce n’est pas aussi fin qu’un gant dédié. Le double serrage au poignet et à la manchette permet d’ajuster vraiment le gant à sa morphologie, ce qui aide beaucoup à éviter les flottements gênants. Une fois réglé, ça ne bouge plus. En roulant longtemps, on ressent un peu le poids des batteries, mais c’est raisonnable et largement compensé par la chaleur apportée. Bref, il n’a pas la finesse d’un gant sport, mais pour un hiver long et froid, le confort global est très convaincant.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : certifiés, renforcés, rassurants
Les DXR BORGATTI HEAT ne se contentent pas d’être chauds, ils sont aussi pensés pour protéger réellement en cas de chute. Le gant est certifié CE EN 13594 niveau 1KP, ce qui garantit un niveau de résistance à l’abrasion, au déchirement et à l’impact conforme à la norme moto. Le cuir de chèvre, utilisé sur la majorité des zones exposées (paume, doigts, manchette), apporte un bon compromis souplesse / résistance, bien supérieur à un simple textile. Les protections métacarpes en plastique sont intégrées proprement, sans créer de point dur trop marqué, tout en couvrant efficacement le dessus de la main. On retrouve également des protections spécifiques en plastique sur l’index, le majeur et l’annulaire, pour limiter les dégâts en cas de glissade ou de choc latéral. Sur le plan purement sécuritaire, on est sur un gant hiver sérieux, pas un gadget chauffant de supermarché.
La paume bénéficie d’un renfort en plastique dédié, complété par des zones de cuir épaissi sur le côté extérieur de la main, là où on vient naturellement poser la main en cas de chute. Ce genre de détail change tout dans le monde réel. Certes, on n’a pas la sophistication d’un gant racing avec sliders remplaçables, mais ce n’est pas l’objectif. Pour un usage quotidien, urbain, péri-urbain ou touring, le niveau de protection des BORGATTI HEAT est largement rassurant. La manchette longue permet aussi de bien couvrir le poignet et le bas de l’avant-bras, ce qui évite les zones de peau à nu entre le blouson et le gant. On aurait aimé quelques inserts réfléchissants mieux mis en avant pour la visibilité nocturne, mais dans l’ensemble, la copie est très solide pour cette catégorie. Bref, quand ça tourne mal, ces gants ne sont pas là que pour faire joli.
8.7 / 10
Ventilation & Respirabilité : priorité à la chaleur, logique en hiver
Soyons francs : les DXR BORGATTI HEAT ne sont pas conçus pour la ventilation, mais pour l’isolation. Et c’est exactement ce qu’on attend d’un gant chauffant hiver. L’extérieur en cuir de chèvre, combiné à une membrane imperméable et à une doublure chaude type Primaloft, limite naturellement les entrées d’air. Résultat : en roulant par temps froid, on profite d’une enveloppe bien fermée, qui retient la chaleur produite par vos mains et le système chauffant. La respirabilité reste néanmoins acceptable pour ce type de produit : la main finit par chauffer un peu si la température extérieure se radoucit franchement, mais ça ne devient pas une étuve tant qu’on reste sur des conditions réellement hivernales. Pour une conduite dynamique par 2 à 8°C, l’équilibre est plutôt bon.
Il ne faut pas se tromper d’usage : ces gants ne sont pas faits pour la mi-saison en ville à 15°C, encore moins pour l’été. En revanche, dans le froid sec ou humide, la sensation de « cocon » autour de la main est appréciable. La membrane interne limite aussi l’effet de vent glacial qui parfois traverse certains gants textile entrée de gamme. La respirabilité est suffisante pour éviter que les mains soient trempées de transpiration au bout d’une heure, surtout si on ne pousse pas systématiquement la chauffe au maximum. En résumé, la ventilation est volontairement contenue, mais ce n’est pas un défaut ici : c’est le concept même du produit. Si vous cherchez un gant aéré, passez votre chemin ; si vous en avez marre de rouler avec les doigts gelés en hiver, vous êtes au bon endroit.
7.5 / 10
Étanchéité & Isolation : pluie maîtrisée, froid dompté
Les BORGATTI HEAT embarquent une membrane interne imperméable qui fait le gros du travail côté étanchéité. Sous une pluie normale à soutenue, les gants tiennent le choc et gardent les mains au sec pendant la durée d’un trajet domicile-travail classique ou d’une bonne balade. Le cuir et les coutures semblent bien gérés pour empêcher les infiltrations trop rapides. Comme souvent avec ce type de construction, sous de très longues averses continues, il est possible que l’humidité finisse par se faire sentir, mais pour 95 % des usages, l’étanchéité est au niveau. La raclette sur l’index gauche est un petit bonus malin pour essuyer la visière du casque sous la pluie, détail simple mais ultra utile sur la route. Côté isolation pure, la doublure chaude 100 % polyester type Primaloft crée un vrai mur thermique entre l’extérieur et vos doigts.
Là où les DXR BORGATTI HEAT passent un cap, c’est évidemment avec leur système de chauffe. La zone chauffante couvre le dos de la main et le dessous du bout des doigts, soit exactement les zones qui gèlent en premier. Les trois niveaux de chauffe, signalés par des LED (bleu, blanc, rouge), permettent d’ajuster la chaleur selon la météo et la vitesse. En pratique, le niveau moyen suffit souvent en ville ou sur route à vitesse modérée, et le niveau max devient votre meilleur ami sur voie rapide quand le vent se fait mordant. L’autonomie annoncée d’environ 2 h au maximum est cohérente avec les batteries 7,6 V – 3000 mAh. En jouant avec les niveaux, on peut couvrir des trajets plus longs. Petite astuce : les allumer 5 minutes avant de partir, comme recommandé, change vraiment l’expérience. Résultat : des mains enfin vraiment chaudes, pas juste « moins gelées » que d’habitude. Bref, pour l’hiver, c’est exactement ce qu’on veut.
9 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : du cuir costaud et du sérieux sur l’électronique
Avec leur extérieur en cuir de chèvre à 85 %, les DXR BORGATTI HEAT partent sur de bonnes bases en termes de longévité. Le cuir de chèvre est réputé pour son bon rapport souplesse/résistance, et ici il est utilisé intelligemment sur les zones clés : paume, doigts, manchette. Les empiècements en plastique et polyuréthane ajoutent une couche de robustesse contre les chocs et l’abrasion localisée. Les coutures apparaissent propres, bien alignées, sans fils baladeurs au déballage. Côté intérieur, la doublure polyester type Primaloft semble correctement fixée, ce qui limite les risques de déchirure prématurée lors des enfilages répétés, un point parfois problématique sur les gants d’hiver épais. Utilisés et entretenus correctement (séchage à l’air libre, pas de radiateur direct, nettoyage léger), ces gants ont tout pour encaisser plusieurs saisons hivernales.
L’autre point clé de la durabilité, c’est évidemment le système chauffant et les batteries. DXR donne plusieurs conseils judicieux : recharger complètement avant première utilisation, débrancher les batteries après chaque sortie et les recharger régulièrement même en cas de non-usage. Ce n’est pas du marketing, c’est ce qui fera la différence sur la durée de vie des batteries lithium. Bien suivies, ces précautions permettent d’éviter la dégradation prématurée de la capacité. Le fait que les poches à batterie soient zippées protège aussi les connecteurs des agressions extérieures. Les composants chauffants étant intégrés dans le gant, on ne pourra pas les remplacer facilement en cas de panne, mais c’est le cas de la quasi-totalité des gants chauffants du marché. Globalement, pour le tarif et la technologie embarquée, la qualité perçue et la promesse de durabilité sont très correctes. Bref, si vous en prenez soin, ils devraient vous accompagner plusieurs hivers sans broncher.
8.3 / 10
Rapport qualité/prix : du chauffage embarqué qui reste raisonnable
Sur le segment des gants moto chauffants, les DXR BORGATTI HEAT se positionnent plutôt bien. On a du cuir de chèvre majoritaire, une vraie membrane imperméable, une isolation sérieuse, des protections CE 1KP complètes, un système de chauffe couvrant dos de main + bout des doigts, et surtout le kit batteries + chargeur fourni d’office. Beaucoup de modèles concurrents exigent un achat séparé pour les batteries ou se contentent de matières plus économiques. Ici, le package est cohérent et déjà prêt à l’emploi dès la sortie de la boîte. L’autonomie de 2 h au niveau max n’est pas exceptionnelle, mais reste dans la norme pour cette capacité, et en jouant sur les niveaux de chauffe, on peut largement couvrir les trajets du quotidien sans stress. À ce prix, on en a vraiment pour son argent, surtout si l’on compare avec certains modèles « premium » facturés nettement plus cher pour une fiche technique parfois proche.
Le vrai argument en faveur du rapport qualité/prix, c’est la polyvalence : un seul gant pour gérer le froid, la pluie, la protection et le confort sur toute la saison hivernale. On évite d’acheter des sous-gants, des poignées chauffantes ou des sur-gants étanches en plus, ce qui au final représente un budget non négligeable. Les petits plus comme l’index tactile, la raclette de visière, le double serrage et le clip de maintien montrent que DXR a cherché à offrir un produit complet, pas juste un gant standard auquel on aurait greffé un fil chauffant. Bien sûr, si vous roulez occasionnellement et uniquement par temps doux, l’investissement peut sembler superflu. Mais pour qui roule vraiment toute l’année, notamment pour le trajet boulot ou les longs week-ends d’hiver, le BORGATTI HEAT devient très vite un allié quasi indispensable. Bref, au regard de l’équipement global, le ratio prestations/prix est franchement séduisant.
8.8 / 10
Verdict : le DXR BORGATTI HEAT, l’allié sérieux des mains frileuses
Au terme de ce test, les gants chauffants DXR BORGATTI HEAT s’imposent comme une solution très cohérente pour tous ceux qui roulent vraiment en hiver. Ils cocheraient presque toutes les cases du parfait gant hivernal : cuir de chèvre robuste, protections complètes et certifiées, membrane imperméable, isolation chaude, manchette longue et serrage double pour bien enfermer la chaleur. Le système de chauffe, bien réparti entre le dos de la main et le dessous du bout des doigts, fait clairement la différence les jours où le froid devient pénible. Les trois niveaux de chauffe sont simples à comprendre grâce aux témoins lumineux, et l’autonomie, sans être monstrueuse, reste convenable pour la majorité des usages quotidiens. Le confort, pour un gant aussi armé, est tout à fait satisfaisant, même si la finesse de ressenti ne rivalise pas avec un gant mi-saison, ce qui est normal.
Tout n’est pas parfait : volume global assez imposant, autonomie qu’on surveillera sur les longs trajets à fond de chauffe, et une ventilation quasi inexistante qui les réserve clairement à l’hiver (ou à la mauvaise mi-saison). Mais c’est précisément pour ça qu’on les choisit. Là où ils brillent vraiment, c’est dans le compromis global : protection sérieuse, chaleur réelle, étanchéité convaincante et rapport qualité/prix bien placé. En prime, les petits détails malins – index tactile, raclette de visière, clip d’assemblage – montrent que DXR connaît les galères du quotidien d’un motard hivernal. Bref, il fait le job, sans tricher, et même un peu plus. Si vous cherchez un gant moto chauffant fiable pour affronter plusieurs hivers, le BORGATTI HEAT mérite clairement d’être en haut de votre liste.
8.6 / 10
Avis motards : ce qu’en pensent les utilisateurs sur la route
Sur le terrain, les retours des motards confirment globalement ce que laisse présager la fiche technique des DXR BORGATTI HEAT. Beaucoup saluent la vraie efficacité du chauffage, surtout au niveau des bouts de doigts, souvent condamnés à geler même avec des gants hiver classiques. Le système à trois niveaux permet à chacun de trouver son équilibre entre autonomie et chaleur, et nombre d’utilisateurs disent rouler principalement sur le second niveau, en ne réservant le rouge (max) qu’aux matins vraiment glacials ou aux trajets rapides. Le confort général, une fois le serrage bien réglé, est souvent décrit comme bon pour un gant chauffant : oui, c’est volumineux, mais on garde une bonne maîtrise des commandes et on oublie assez vite la présence des batteries dans la manchette. Beaucoup soulignent aussi la praticité de la raclette sur l’index, détail qui fait sourire… jusqu’au premier gros ride sous la pluie où elle devient indispensable.
Côté critiques, quelques motards mentionnent l’autonomie au niveau max, jugée un peu courte pour les longs trajets réguliers type autoroute d’hiver. Mais en jouant avec les modes et en n’abusant pas systématiquement de la chauffe la plus forte, la plupart trouvent un compromis acceptable. Quelques remarques portent aussi sur le temps d’appropriation : venir de gants été ou mi-saison fins rend forcément la transition un peu déroutante, surtout au niveau de la sensibilité des commandes. Après quelques sorties, la majorité des utilisateurs disent ne plus pouvoir revenir en arrière pour l’hiver. Le sentiment global qui revient souvent : « ce sont mes meilleurs alliés pour continuer à rouler quand tout le monde range la moto ». Bref, pas parfaits, mais franchement adoptés par ceux qui roulent vraiment par tous les temps.



























