Ixon IT-YUGA LADY : des gants chauffants qui prennent l’hiver au sérieux
Les gants chauffants Ixon IT-YUGA LADY s’adressent aux motardes qui refusent d’hiberner dès que la température passe sous les 5°C. Conçus comme de vrais gants hiver, ils combinent cuir de chèvre, néoprène, Softshell, membrane étanche et doublure Primaloft pour encaisser la pluie, le vent et le froid sur trajets quotidiens comme sur longs runs. Leur gros argument, c’est le système chauffant intelligent Clim8 : on enfile les gants, le capteur s’active (LED bleue), et la chauffe s’adapte automatiquement. Sur le papier, c’est le compromis idéal entre confort, protection et technologie. Dans les faits, ce sont des gants assez sérieux, avec quelques petits défauts de praticité, mais une vraie efficacité thermique. Bref, des gants pensés pour rouler, pas juste pour faire joli au café du coin.
Design & finitions : un gant féminin, mais surtout fonctionnel
Visuellement, les Ixon IT-YUGA LADY jouent la carte de la sobriété. On est loin du look racing tapageur : ici, priorité au côté pratique et à la discrétion. Le combo dos en néoprène et Softshell donne un aspect moderne, légèrement technique, tout en gardant une ligne assez fine pour un gant hivernal chauffant. La paume en cuir de chèvre, elle, apporte tout de suite une impression de sérieux et de qualité. On sent que le gant est pensé pour une main féminine : volume plus contenu, manchette adaptée, ergonomie générale moins massive que certains modèles “unisexe” qui taillent souvent trop grand. C’est féminin sans tomber dans le cliché rose fluo. Bref, ça sent plus l’ingénierie que le marketing.
Côté finitions, Ixon a soigné sa copie. Les coutures sont propres, régulières, pas de fil qui dépasse au déballage. Le renfort paume, la coque de phalanges recouverte de cuir et le slider souple en TPR s’intègrent bien dans la ligne générale, sans donner l’impression de porter une armure. La manchette longue couvre correctement le poignet et laisse la place pour passer par-dessus la manche du blouson, ce qui est crucial sous la pluie. Les deux serrages Velcro plus le Tanka anti-pluie montrent qu’Ixon a pensé à l’usage quotidien. On apprécie aussi les inserts réfléchissants assez discrets de jour mais bien visibles de nuit. Ce n’est pas un gant “waouh” visuellement, mais un gant cohérent, lisible : on comprend tout de suite qu’il est là pour encaisser l’hiver.
Confort & maniabilité : chaud, enveloppant… et étonnamment souple
Dès qu’on enfile les IT-YUGA LADY, la première impression, c’est ce côté “cocon” apporté par la doublure Primaloft Gold Cross Core. Le dessus de la main est bien rembourré (113 g), la paume un peu plus fine (40 g) pour préserver la sensation sur les commandes. Pour un gant chauffant hivernal, le volume reste raisonnable : oui, c’est plus épais qu’un gants mi-saison, mais on n’a pas la sensation de piloter avec des moufles de ski. Le cuir de chèvre joue clairement en faveur de la souplesse, surtout après quelques sorties où le gant commence à se “faire” à la main. On manipule les commodos sans trop chercher, et l’ergonomie spécifique femme évite l’excès de matière au bout des doigts, un défaut courant sur les gants non dédiés.
Le revers de la médaille, c’est que le système chauffant Clim8 ajoute un peu de rigidité au niveau du dessus de la main et du poignet, surtout au début. Rien de dramatique, mais on le sent lors des premiers kilomètres, avant que la mousse et les matériaux se tassent un peu. L’index tactile fonctionne correctement sur smartphone et GPS, même si, comme souvent avec les gants hiver, la précision n’est pas incroyable. En usage urbain quotidien, le confort reste bon : pas de point de pression gênant, pas de couture mal placée à l’intérieur. Sur long trajet, la chaleur homogène des gants réduit clairement la fatigue liée au froid. En gros : ils ne se font pas oublier totalement, mais pour un gant hiver chauffant, ils restent étonnamment maniables. Bref, on roule normalement, sans se battre avec le gant.
8.5 / 10
Protection & sécurité : homologués, renforcés, prêts à encaisser
Les Ixon IT-YUGA LADY sont certifiés CE EN13594 niveau 1KP, ce qui garantit un niveau de protection déjà sérieux pour un gant route hivernal. La coque d’articulations, recouverte de cuir, protège efficacement sans donner un look trop agressif. Elle se fait d’ailleurs assez discrète en ressenti, ce qui est appréciable sur les longs trajets. La paume profite d’un cuir de chèvre renforcé, avec un slider souple en TPR pour aider en cas de glissade. On n’est pas sur un gant piste, clairement, mais pour le programme visé – route, trajets quotidiens, balades et éventuellement un peu d’autoroute – le package de protections est cohérent et rassurant.
L’épaisseur globale du gant, liée à la combinaison membrane + Primaloft + système chauffant, apporte aussi un surcroît de “coussin” en cas de contact, sans nuire totalement au ressenti. Les doigts sont correctement enveloppés, avec des renforts bien placés sans surcharger. On apprécie également le maintien assuré par la double patte de serrage et la manchette longue : en cas de chute, le gant a beaucoup moins de chances de s’arracher. Les inserts réfléchissants, eux, ajoutent une vraie brique sécurité côté visibilité, surtout sous la pluie ou en interfile de nuit. Globalement, on est sur un niveau de protection très honorable pour un gant moto chauffant femme, parfaitement aligné avec son usage. Bref, il coche les cases essentielles, sans jouer les faux durs.
8.2 / 10
Ventilation & respirabilité : priorité à la chaleur, pas à l’air frais
Il faut être clair : les IT-YUGA LADY sont des gants hiver chauffants, pas des gants mi-saison ventilés. Leur mission, c’est de couper le vent et garder la chaleur, pas de laisser passer l’air. Le Softshell et le néoprène sur le dessus de la main font très bien le boulot côté coupe-vent, tandis que la membrane étanche et respirante gère l’humidité interne. Résultat : on transpire moins qu’avec des gants entièrement étanches basiques. En usage urbain ou péri-urbain, même à basse température, la sensation d’étouffement reste limitée. On peut rouler longtemps sous 10°C sans avoir l’impression d’avoir la main dans un sac plastique.
En revanche, si vous commencez à utiliser les gants au-dessus de 12–15°C avec la fonction chauffante encore active, vous risquez vite d’avoir trop chaud. La respirabilité de la membrane aide, mais ne fait pas de miracles face à l’épaisseur de l’ensemble. Sur voie rapide ou autoroute, l’équilibre est meilleur : la vitesse relative améliore le confort thermique global, et on profite surtout de la protection au vent. On sent bien qu’Ixon a calibré ces gants pour l’automne bien avancé, l’hiver et le tout début du printemps. Pour la vraie inter-saison, ils seront un peu “too much”. En résumé : ventilation quasi inexistante, mais une respirabilité correcte pour un gant aussi protecteur. Bref, si vous cherchez du frais, ce n’est pas le bon produit – et c’est assumé.
6.5 / 10
Étanchéité & isolation : pensés pour la pluie froide et les longues journées d’hiver
Sur la partie isolation, les Ixon IT-YUGA LADY jouent dans la cour des grands. La doublure Primaloft Gold Cross Core, avec une densité différenciée entre le dos (113 g) et la paume (40 g), offre un excellent compromis entre chaleur et finesse sur les commandes. Sans même activer la chauffe, on tient déjà correctement des températures proches de 5°C, surtout en ville et sur départementales. Une fois le système Clim8 activé, les gants prennent vraiment une autre dimension : la chaleur se diffuse de façon plutôt homogène, sans points brûlants localisés. Le capteur intelligent adapte la chauffe en fonction des conditions, ce qui évite d’avoir constamment à jouer avec un bouton. On enfile, ça chauffe, et on roule. C’est un vrai confort mental en hiver.
Côté étanchéité, la membrane se montre convaincante. Sous une pluie continue, les gants résistent bien, tant que l’eau ne finit pas par ruisseler à l’intérieur via la manche si celle-ci est mal positionnée. D’où l’intérêt de la manchette longue, à porter par-dessus ou sous le blouson selon la coupe de ce dernier. La sensation de main humide apparaît tardivement, et plutôt à cause de la transpiration que d’une vraie infiltration, ce qui est bon signe. La combinaison coupe-vent du Softshell et de la membrane étanche permet de limiter très efficacement le refroidissement éolien, surtout sur autoroute. Avec les batteries bien chargées, on peut affronter sans trembler une bonne averse par 3–4°C. Bref, ce sont clairement des gants taillés pour l’hiver qui pique, pas juste pour “un peu de fraîcheur le matin”.
9 / 10
Qualité de fabrication & durabilité : sérieux, mais dépendants des batteries
À la prise en main, les IT-YUGA LADY inspirent confiance. Le cuir de chèvre sur la paume, réputé pour sa résistance et sa souplesse, laisse présager une bonne tenue dans le temps, surtout si on entretient le cuir régulièrement (un petit coup de nettoyant + baume de temps en temps, et c’est reparti). Le Softshell et le néoprène du dessus sont robustes, tout en gardant leur élasticité. Les renforts paume, la coque protégée par du cuir et le slider TPR semblent bien intégrés, sans zone fragile apparente. On n’a pas l’impression d’un gant “jetable” ou sous-dimensionné. Pour un usage régulier domicile-travail plus quelques balades, il devrait encaisser plusieurs saisons sans broncher.
Là où il faudra être un peu plus vigilant, c’est évidemment sur le système chauffant : batteries, câblage interne, connectiques. Comme sur tous les gants chauffants, c’est la partie la plus sensible à l’usure et aux chocs. Les batteries fournies font le job, mais on sait que leur capacité finira par diminuer au fil des cycles de charge. Bonne nouvelle : même sans chauffage, le gant reste un très bon gant hiver. Les velcros sont de bonne qualité mais, comme toujours, il faudra éviter de les saturer de poussières et de les arracher comme un sauvage. Globalement, la qualité de fabrication Ixon est au rendez-vous. Bref, avec un minimum de soin, on est davantage sur un investissement sur plusieurs hivers que sur un achat “jetable” d’une seule saison.
8.7 / 10
Rapport qualité/prix : un budget sérieux, mais une vraie plus-value au guidon
Les gants chauffants Ixon IT-YUGA LADY se situent clairement dans la partie haute du panier côté tarif, surtout si on les compare à des gants hiver classiques non chauffants. Mais ce serait un peu injuste de les mettre dans la même case. Entre la membrane étanche, la doublure Primaloft haut de gamme, les protections CE 1KP, la finition soignée et surtout le système chauffant intelligent Clim8 avec batteries et chargeur inclus, on paie un vrai concentré de technologie. Pour celles qui roulent toute l’année, tôt le matin ou tard le soir, le gain en confort et en sécurité (mains qui restent fonctionnelles et réactives) se ressent très vite. C’est typiquement le genre d’équipement qui peut faire la différence entre “je prends la moto” et “je laisse tomber, il fait trop froid”.
Là où le rapport qualité/prix devient réellement intéressant, c’est si vous en faites un usage régulier : trajets domicile-travail quotidiens en hiver, road-trips hors saison, balades par temps froid. Dans ce cas, l’investissement se dilue vite, et chaque matin où vous n’avez pas les doigts gelés rappelle pourquoi vous avez payé plus cher. Si, en revanche, vous ne sortez la moto que quand il fait beau ou au-dessus de 10–12°C, l’écart de prix avec un bon gant hiver classique ne se justifiera pas vraiment. Il faut être honnête. Mais pour une motarde “4 saisons”, le package reste cohérent : un produit technique, complet, durable et vraiment pensé pour les conditions difficiles. Bref, ce n’est pas donné, mais ça a du sens si vous roulez, pas si la moto dort sous la housse six mois par an.
8.3 / 10
Verdict : un vrai gant d’hiver pour motardes qui roulent, pas pour figuration
En combinant cuir de chèvre, Softshell, néoprène, membrane étanche, Primaloft et système chauffant Clim8, les Ixon IT-YUGA LADY cochent quasiment toutes les cases du gant hiver haut de gamme dédié aux femmes. Chaleur, protection CE 1KP, manchette longue, double serrage, raclette anti-pluie, index tactile, inserts réfléchissants : on sent qu’Ixon a pensé au quotidien comme aux longs trajets. Sur route froide et humide, le confort thermique est bluffant, surtout une fois la chauffe active. La maniabilité reste très correcte pour un gant aussi technique, et l’ergonomie spécifique femme évite l’effet “gant trop grand” souvent rencontré sur les modèles mixtes. Ce ne sont pas les plus légers ni les plus aérés, mais ce n’est clairement pas leur sujet.
Les petits bémols tiennent surtout aux limites inhérentes aux gants chauffants : dépendance aux batteries, léger surcroît de poids et de rigidité au début, et intérêt limité si vous ne roulez pas vraiment en hiver. Côté prix, on est sur un investissement, mais cohérent avec le niveau de prestations proposé. Pour une motarde qui roule toute l’année, de nuit, sous la pluie, par 2–3°C, ces gants peuvent littéralement changer l’expérience de conduite. Pour une utilisation occasionnelle “quand il fait frais”, ils seront probablement surdimensionnés. Bref, les Ixon IT-YUGA LADY ne trichent pas : ils sont faits pour avaler des kilomètres en plein hiver, pas juste pour traverser le quartier. Et dans ce rôle-là, ils s’en sortent franchement très bien.
8.6 / 10
Avis des utilisatrices : des mains enfin au chaud (avec quelques nuances)
Les retours des motardes qui ont adopté les Ixon IT-YUGA LADY convergent souvent sur un point : la chauffe est efficace et change vraiment la vie sur les trajets froids. Beaucoup soulignent le confort global, la douceur de la doublure et la coupe adaptée aux mains féminines, qui évite les doigts qui “nageaient” dans les gants. La plupart sont également satisfaites de l’étanchéité sous pluie soutenue et apprécient des détails très concrets au quotidien : la raclette anti-pluie sur l’index gauche, les inserts réfléchissants, l’index tactile qui permet au moins de manipuler un GPS ou de décrocher un appel à l’arrêt. En résumé, beaucoup de “je ne pourrais plus revenir à des gants classiques pour l’hiver”.
Côté critiques, on retrouve surtout des remarques sur l’autonomie des batteries, jugée correcte mais parfois limite pour de très longues journées de roulage si on pousse la chauffe. Certaines utilisatrices notent aussi un léger temps d’adaptation au volume et à la rigidité initiale du gant, surtout si elles viennent de gants mi-saison plus fins. Le prix est régulièrement cité comme un frein, mais celles qui roulent beaucoup finissent souvent par considérer l’achat comme rentable au fil des hivers. Bref, les avis sont globalement positifs, avec les limites classiques des produits chauffants, mais une vraie satisfaction sur le confort thermique et la praticité en conditions réelles.






