Gants chauffants Tucano Urbano SEPPIAWARM HYDROSCUD® : du feu dans les mains, même sous la pluie
Les gants moto chauffants Tucano Urbano SEPPIAWARM HYDROSCUD® visent pile le motard qui en a marre de subir l’hiver. Pas de câble relié à la moto, pas de sur-gants façon cosmonautes : ici, on parle d’un gant chauffant autonome, étanche et homologué, conçu pour affronter la pluie, le froid et les trajets urbains comme périurbains. Batteries 7,4 V incluses, membrane HYDROSCUD®, protections souples certifiées : le cahier des charges est sérieux pour un équipement de cette catégorie. On les enfile, on appuie sur le bouton, et normalement on oublie qu’il fait 2°C dehors. En théorie du moins. On a donc passé ces SEPPIAWARM à la loupe : design, confort, sécurité, chauffe, étanchéité… bref, tout ce qui compte vraiment quand on roule tous les jours, été non, mais hiver oui.
Design & Finitions : look urbain, détails bien pensés
Visuellement, les Tucano Urbano SEPPIAWARM HYDROSCUD® assument un style sobre, presque discret. Dos de la main en twill, paume en chamoisé synthétique renforcée par des inserts en cuir de chèvre : ça respire davantage le gant urbain premium que le gros gant touring d’aventurier. Les lignes sont propres, les coutures régulières, et les inserts réfléchissants sont intégrés sans transformer le gant en sapin de Noël. On sent que Tucano Urbano vise la clientèle citadine et périurbaine qui veut du pratique, sans forcément afficher un look “piste”. Le poignet long apporte un côté plus technique, mais l’ensemble reste assez passe-partout pour aller bosser avec sans complexe. On n’est pas sur le gant le plus agressif du marché, et c’est justement ce qui le rend plutôt facile à assumer au quotidien.
Côté finitions, les SEPPIAWARM s’en sortent très bien pour leur segment. Le mélange de twill, chamoisé synthétique et cuir de chèvre est cohérent : le cuir est placé aux zones exposées, le synthétique pour le confort et la souplesse, le tout doublé d’une microfibre douce plutôt agréable. Le rembourrage en ouate de polyester sur la paume et le dos donne un léger volume, mais sans effet “gant de ski premier prix”. Le bouton de commande du chauffage est bien intégré sur le dessus, facilement accessible avec l’autre main, et suffisamment large pour être manipulé avec les gants déjà enfilés. La poche batterie, fermée par velcro, est positionnée au poignet, avec un rabat qui évite les infiltrations d’eau. Bref, ce n’est pas du luxe ostentatoire, mais tout est là où il faut. Et surtout, rien ne fait cheap.
Confort & Maniabilité : chauffants, mais encore des gants moto
Au premier enfilage, les SEPPIAWARM HYDROSCUD® donnent une bonne impression de douceur. La doublure en microfibre est agréable contre la peau, sans surépaisseur gênante au niveau des coutures. On sent tout de suite le rembourrage sur le dessus de la main et sur la paume, mais le volume reste raisonnable pour un gant chauffant hivernal. La coupe est plutôt typée route/urbaine, ni trop serrée ni flottante, avec un bon maintien au niveau du poignet grâce à l’élastique et aux pattes velcro. On peut ajuster assez précisément pour éviter que l’air froid ne s’engouffre dans la manche. Les doigts sont bien dessinés, et même si la sensation de précision n’est pas celle d’un gant mi-saison, on garde suffisamment de contrôle sur les commandes pour freiner et embrayer sans forcer. En clair, on n’est pas emprisonné dans une moufle de montagne.
En roulant, le confort global reste très correct. Le poignet long couvre bien la manche du blouson, limitant les courants d’air. Les batteries au poignet se sentent un peu quand on plie fortement la main, surtout les premières sorties, mais on finit par les oublier. Le grip est aidé par l’imprimé silicone sur la paume, qui améliore l’adhérence sur les poignées, particulièrement sous la pluie. Les inserts tactiles sur l’index et le pouce sont un vrai plus pour manipuler un GPS ou un smartphone à l’arrêt, même si, soyons honnête, la précision reste celle d’un gant hiver : ça marche, mais ce n’est pas du stylet. Dans l’ensemble, ce sont de vrais gants de moto, pas seulement des chauffe-mains. Pour du quotidien et du trajet travail par temps froid, le compromis chaleur/manipulation est bien trouvé. Bref, ils font le job, sans tricher.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : homologués et pas qu’un peu
On a parfois tendance à l’oublier avec les gants chauffants, mais ça reste avant tout un équipement de protection. Les Tucano Urbano SEPPIAWARM HYDROSCUD® sont certifiés moto EN 13594:2015 – CE, ce qui est déjà un bon point. Ils intègrent une protection souple certifiée sur les articulations, suffisamment discrète pour ne pas gêner le confort, mais bien présente en cas de choc. Sur la paume, on retrouve un insert flexible anti-abrasion en caoutchouc micro-injecté, placé sur la zone qui touche le sol en premier quand on chute. C’est moins massif qu’une grosse coque rigide, mais beaucoup plus confortable au quotidien, notamment en usage urbain où l’on manipule les leviers en permanence. Pour les usages type ville, périurbain, trajets boulot-dodo, on est clairement dans le bon compromis.
La construction mêlant twill, chamoisé synthétique et cuir de chèvre apporte aussi sa part de sécurité : le cuir renforce les zones les plus exposées sur la paume et certaines zones en contact avec les commandes. On n’est pas au niveau d’un gant piste renforcé de partout avec sliders imposants, mais ce n’est clairement pas le même programme non plus. Ici, Tucano Urbano joue la carte du réalisme : une protection sérieuse, certifiée, sans sacrifier la souplesse nécessaire au système chauffant et au confort de conduite. Les inserts réfléchissants ajoutent une petite touche de visibilité passive, toujours bonne à prendre en hiver quand la nuit tombe à 17h. En résumé : pour un gant chauffant orienté route/urbaine, la partie sécurité est bien couverte. Ceux qui roulent très vite ou très fort chercheront peut‑être plus radical, mais pour 95 % des usages, c’est cohérent.
8 / 10
Ventilation & Respirabilité : pour l’hiver, pas pour le printemps
Par nature, un gant moto chauffant et étanche comme le Tucano Urbano SEPPIAWARM HYDROSCUD® n’est pas conçu pour la ventilation maximale. Et c’est tant mieux : en plein mois de janvier, on ne cherche pas à faire entrer de l’air, mais à garder la chaleur. La membrane HYDROSCUD® se veut pourtant respirante, et dans les faits, elle limite assez bien l’effet sauna tant qu’on reste dans des températures fraîches à froides. Lors de trajets urbains avec arrêts fréquents, on ne ressent pas de grosse accumulation d’humidité dans le gant, même quand le chauffage est enclenché sur un niveau moyen. Les mains restent relativement sèches, ce qui contribue au confort général. Ce n’est pas magique, mais c’est maîtrisé.
Là où il faut être honnête, c’est sur l’usage hors saison froide. Dès que la température remonte franchement, surtout si l’on roule en ville, on sent vite que le gant est trop chaud, même chauffage éteint. La respirabilité de la membrane HYDROSCUD® ne suffit plus à compenser l’épaisseur, le rembourrage et la construction fermée pensée pour l’hiver. Pas de gros panneaux mesh ou d’aérations dédiées ici, ce qui est parfaitement logique vu le positionnement produit. Ce sont des gants d’hiver, point. On les sort quand le thermomètre descend, on les range quand le printemps s’installe vraiment. Utilisés dans ce cadre‑là, la gestion chaleur/respirabilité est satisfaisante. Utilisés en mi-saison douce, ils deviennent clairement trop enveloppants. Bref, à chacun sa saison.
7 / 10
Étanchéité & Isolation : HYDROSCUD® et chauffage font front commun
C’est probablement le cœur de la promesse des Tucano Urbano SEPPIAWARM HYDROSCUD® : garder les mains au chaud et au sec sous la pluie et dans le froid. La membrane interne HYDROSCUD® est annoncée 100 % étanche et respirante. Sur route mouillée, avec une pluie soutenue, le gant tient très bien le choc : pas d’infiltration notable, même au niveau des coutures sensibles. Le poignet long, associé au rabat velcro, limite les entrées d’eau par la manche, à condition de bien positionner le gant sous ou sur le blouson selon la coupe. L’isolation en ouate de polyester sur la paume et le dos apporte une bonne base thermique, même chauffage éteint, pour des températures fraîches. Dès qu’on enclenche le système chauffant, on passe clairement un cap en termes de confort.
Le système chauffant couvre la paume et les doigts, ce qui est essentiel : c’est souvent le bout des doigts qui lâche en premier. Alimenté par une batterie lithium 7,4 V/2200 mAh, il offre environ 4 heures d’autonomie à puissance élevée (environ 65,5 °C annoncés). En pratique, en jouant sur les 3 niveaux de chauffe via le bouton On/Off, on peut tenir plus longtemps en adaptant la puissance au trajet. Niveau sensation, la chaleur monte progressivement, de façon plutôt homogène, sans point brûlant. On ressent bien la différence entre les niveaux, ce qui évite de rouler surpuissant quand il ne fait “que” 5 ou 6 °C. En dessous de zéro, on apprécie vraiment cette réserve de chaleur, surtout sur voie rapide. Est‑ce que ça remplace totalement des poignées chauffantes ? Pour beaucoup, oui, puisque la chaleur arrive aussi sur le dessus des doigts. Bref, pour l’hiver humide, il coche les bonnes cases.
9 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : sérieux, sans chichi
Sur le plan de la fabrication, les SEPPIAWARM HYDROSCUD® respirent le sérieux. Les matériaux choisis – twill, chamoisé synthétique, cuir de chèvre, doublure microfibre – sont éprouvés et bien assemblés. Les coutures sont propres, régulières, sans fil qui dépasse anormalement. Les zones à risque, comme la paume ou les bords du gant, bénéficient de renforts ou de pièces rapportées pour limiter l’usure liée aux frottements répétés sur les poignées et les leviers. Le système de fermeture par velcro semble robuste, suffisamment large pour encaisser de nombreux cycles ouverture/fermeture sans se détendre trop vite. Le bouton de commande de chauffe est bien intégré et protégé, ce qui réduit les risques d’arrachement accidentel.
Reste évidemment la question toujours sensible sur les gants chauffants : la durabilité du système électrique et des batteries. Tucano Urbano fournit des batteries lithium rechargeables et un chargeur WARM CHARGER dédié. En usage normal (hiver, trajets réguliers), on peut s’attendre à une autonomie qui baisse progressivement avec les cycles, comme pour tout produit de ce type. L’important, c’est que le cablage interne soit bien protégé dans la structure du gant, et ici, rien ne laisse penser à une fragilité flagrante : pas de sensation de fils qui tirent ou qui se plient dans tous les sens. Évidemment, il faudra éviter d’arracher les connecteurs en tirant comme un forcené. Globalement, pour un gant chauffant de ce positionnement, la qualité de fabrication inspire confiance. On est davantage sur un compagnon de plusieurs hivers que sur un gadget de saison.
8.5 / 10
Rapport qualité/prix : un chauffant cohérent pour rouleur hivernal
Les gants chauffants Tucano Urbano SEPPIAWARM HYDROSCUD® ne jouent pas dans la catégorie des premiers prix, mais ils n’atteignent pas non plus les sommets tarifaires de certains modèles ultra-techno ou connectés. Pour le ticket demandé, on a : des batteries et un chargeur inclus, une vraie membrane étanche et respirante, une homologation EN 13594:2015 – CE, un chauffage couvrant paume et doigts, et un niveau de finition franchement propre. Si l’on roule vraiment en hiver – trajets domicile‑boulot, balades dominicales glaciales, voire petits voyages – l’investissement se tient vite. Car rouler sans sensation dans les doigts, on sait comment ça finit : en roulant moins bien… ou en ne roulant plus du tout.
Face à la concurrence, les SEPPIAWARM se positionnent comme une option très crédible pour qui cherche un gant chauffant moto étanche sans forcément s’embarquer dans un système relié à la batterie du véhicule. L’autonomie annoncée d’environ 4 heures en mode fort, les trois niveaux de réglage, la construction sérieuse et le confort global en font un choix rationnel. Oui, on peut trouver moins cher, mais souvent avec des concessions sur la certification, la membrane ou les finitions. Et oui, on peut trouver plus haut de gamme, mais le surcoût n’est pas toujours justifié pour un usage urbain et périurbain classique. Ici, Tucano Urbano vise juste : un gant chauffant complet, bien pensé, au prix cohérent avec ce qu’il offre. Bref, pas donné, mais loin d’être déraisonnable.
8.5 / 10
Verdict : un allié sérieux pour affronter l’hiver sans perdre ses doigts
Au final, les Tucano Urbano SEPPIAWARM HYDROSCUD® cocheraient presque toutes les cases du bon gant chauffant d’hiver pour un usage réaliste. Confort correct, chaleur bien répartie, membrane étanche et respirante, protections certifiées et finitions propres : on n’a pas l’impression de payer juste un logo et un bouton lumineux. Sur route froide et mouillée, ils permettent de garder une vraie maîtrise des commandes, sans finir avec les doigts tétanisés après 20 minutes de périphérique. Le système de chauffe sur paume et doigts, combiné au rembourrage en ouate et à la membrane HYDROSCUD®, offre un cocon thermique convaincant, tant qu’on reste dans le cadre d’un usage hiver/mi-saison froide. Clairement, ce ne sont pas des gants quatre saisons, mais ce n’est ni leur promesse, ni leur terrain de jeu.
Si l’on chipote, on pourra regretter un léger volume qui nuira aux amateurs de sensations ultra-fines sur les leviers, et un usage assez limité dès que la température remonte. Mais c’est la règle du jeu pour un gant moto chauffant étanche. Là où les SEPPIAWARM marquent des points, c’est dans leur équilibre global : pas de feature gadget, pas de surenchère marketing, juste un vrai produit pensé pour le quotidien d’un motard ou scootériste qui ne range pas son deux-roues au premier gel. Bref, si votre priorité est de garder vos mains fonctionnelles en hiver, sans sacrifier la sécurité ni exploser votre budget, ces Tucano Urbano méritent clairement une place sur votre guidon. Et sur vos poignets.
8.5 / 10
Avis des motards : ce qui remonte du terrain
Les retours des utilisateurs vont globalement dans le même sens : les SEPPIAWARM HYDROSCUD® font ce qu’on leur demande, à savoir garder les mains au chaud et au sec en plein hiver. Beaucoup saluent la montée en température assez rapide et l’efficacité sur les doigts, souvent le vrai point faible de nombreux gants hiver. Les usagers quotidiens, notamment en ville et sur voies rapides, apprécient aussi la simplicité d’usage : on branche la batterie, on appuie sur le bouton, et c’est parti. Les commentaires soulignent la bonne étanchéité sous la pluie et le confort correct malgré le système chauffant. Quelques remarques reviennent sur le léger manque de finesse sur les commandes pour les plus exigeants, mais rien de dramatique pour un gant de ce type.
Côté critiques, certains trouvent l’autonomie un peu juste en mode maximum pour les très longs trajets hivernaux, surtout au‑delà des 4 heures annoncées. D’autres notent que la poche batterie se sent au début, le temps de s’y habituer. Mais dans l’ensemble, la perception est plutôt positive : les motards qui ont acheté ces gants chauffants Tucano Urbano les utilisent réellement tout l’hiver, signe qu’ils ne sont pas restés au fond d’un placard. Plusieurs avis mentionnent aussi le bon rapport qualité/prix face à des modèles beaucoup plus chers, sans offrir forcément mieux en conditions réelles. En résumé, peu de marketing fumeux, beaucoup de concret. Bref, sur le terrain, les SEPPIAWARM semblent avoir gagné leur place dans le top des gants chauffants urbains et routiers.











