Five WFX5 Waterproof Woman : des gants hiver pensés pour les motardes, pour de vrai
Les gants Five WFX5 WATERPROOF WOMAN, ce sont clairement des gants moto hiver femme conçus pour celles qui roulent quand les autres rangent la moto. Five ne s’est pas contenté de “rétrécir” un modèle homme : morphologie féminine, isolation ciblée, membrane étanche et petit look discret qui passe partout. Le positionnement est clair : protéger tes mains du froid et de la pluie tout en gardant assez de souplesse pour manœuvrer sans te battre avec les commandes. Ce n’est pas du racing, ni du gros touring ultra-tech, mais un gant hiver pratique, rassurant et utilisable au quotidien. Bref, le genre de gant que tu enfiles sans réfléchir pour aller bosser sous la flotte en plein mois de janvier.
Design & Finitions : sobre, féminin sans clichés
Visuellement, les Five WFX5 Waterproof Woman jouent la carte de la sobriété. Pas de gros marquages tape-à-l’œil ni de couleurs criardes : on est sur un design plutôt urbain / touring, facile à associer avec la plupart des blousons moto. La structure supérieure en nylon stretch ultra fin apporte un côté légèrement technique, avec un aspect textile moderne qui évite l’effet “gant de ski basique”. Côté construction, Five reste fidèle à son image : coutures propres, empiècements bien alignés, coque métacarpo ERGO PROTECH® discrètement dissimulée sous la matière pour ne pas casser la ligne du gant. Résultat : tu as un gant visuellement doux mais objectivement costaud. Le tissu réfléchissant au niveau de l’auriculaire se fond bien dans le design et ne donne pas l’impression d’un gadget rajouté à la dernière minute.
Là où ces gants moto hiver femme se démarquent, c’est sur la gestion des volumes. La forme est vraiment adaptée à la morphologie féminine : doigts plus fins, paume moins massive, manchette qui ne déborde pas. On sent que ce n’est pas juste une taille XS d’un modèle homme. Le serrage par velcro au niveau de la manchette est simple mais efficace, et permet de passer aussi bien sur un blouson textile que sous certaines manches plus près du corps. La paume en cuir synthétique Nash donne un aspect légèrement plus premium que du textile pur tout en restant cohérente avec le tarif attendu. Quelques petites imperfections mineures peuvent apparaître selon les séries (fil dépassant, léger pli de matière), mais rien de choquant pour un gant de cette catégorie. Globalement, la finition inspire confiance, sans tomber dans le luxe ostentatoire.
Confort & Maniabilité : pensé pour rouler tous les jours
Sur la main, les WFX5 Waterproof Woman sont plutôt faciles à vivre. Le nylon stretch ultra fin sur le dessus et les fourchettes en Lycra® jouent bien leur rôle : le gant suit les mouvements sans trop lutter. Pour un gant moto hiver avec isolation thermique, le volume reste contenu. On n’est évidemment pas sur la finesse d’un gant mi-saison, mais pour de la ville, du péri-urbain et des trajets boulot, on s’y habitue vite. La paume en cuir synthétique Nash offre un toucher assez précis sur les poignées et les leviers, sans cet effet “gros moufle” que beaucoup redoutent. Après quelques kilomètres, la matière se fait un peu, gagne en souplesse et le confort général s’améliore. Bref, ce n’est pas un gant de piste, mais pour du quotidien hivernal, il fait le job sans tricher.
La forme spécifique femme est un vrai plus : moins de plis superflus au bout des doigts, moins de flottement dans la paume. Résultat : moins de fatigue à serrer le guidon et une meilleure maîtrise des commandes sur la durée. La sangle de serrage n’est pas agressive et ne vient pas créer de point de pression désagréable au poignet. Le système Touch Screen™ sur l’index est appréciable : on ne va pas rédiger un roman avec, mais pour lancer un GPS, changer une musique ou répondre rapidement (à l’arrêt), ça fonctionne suffisamment bien. On pourrait juste reprocher une légère raideur pendant les toutes premières sorties par temps froid, mais c’est le lot de la plupart des gants isolés. Une petite sortie de 30 à 50 km et le gant commence à vraiment épouser ta main.
8.3 / 10
Protection & Sécurité : discret, mais sérieux
Côté sécurité, les Five WFX5 Waterproof Woman restent dans la philosophie Five : des gants confort orientés route, mais avec de vraies solutions de protection. La pièce maîtresse, c’est la coque métacarpo-phalangienne ERGO PROTECH® monobloc, avec structure interne en nid d’abeilles, dissimulée sous le textile. Visuellement, on ne la voit presque pas, mais on la sent quand on appuie : elle est là pour encaisser les chocs sur le dessus de la main en cas de glissade. Sur la paume, on retrouve des renforts de l’hypothénar en mousse 3 mm, zone souvent exposée lors des chutes quand on essaie instinctivement de se rattraper. Ce renfort apporte un vrai plus en absorption, tout en restant souple au quotidien. La paume en cuir synthétique Nash propose une résistance correcte à l’abrasion, cohérente avec un usage urbain et péri-urbain.
Soyons clairs : ce n’est pas un gant taillé pour l’arsouille sur circuit ni pour de la très haute vitesse prolongée. Mais pour ce à quoi il est destiné – trajets quotidiens, balade, commute toute l’année – le niveau de protection est adapté. La forme longue avec manchette velcro permet aussi de bien recouvrir le poignet et de limiter le risque d’arrachement du gant lors d’une glissade. Le tissu réfléchissant sur l’auriculaire améliore légèrement la visibilité latérale de nuit, ce qui n’est pas révolutionnaire mais toujours bon à prendre. On regrettera juste l’absence de renfort scaphoïde plus marqué type slider rigide, mentionné dans certains tags génériques mais pas clairement intégré ici. Globalement, le gant rassure, sans se prendre pour ce qu’il n’est pas.
7.8 / 10
Ventilation & Respirabilité : pour l’hiver, pas pour la canicule
On parle ici de gants moto hiver étanches, donc la priorité n’est définitivement pas la ventilation brute. Les WFX5 Waterproof Woman misent plutôt sur la respirabilité de la membrane 5_DRYTECH™. Cette membrane est pensée pour laisser s’échapper l’humidité interne (transpiration) tout en bloquant la pluie et le vent froid. En pratique, sur des trajets urbains et péri-urbains en hiver, ça fonctionne plutôt bien : on n’a pas cette sensation de moiteur permanente qu’on retrouve parfois sur des gants entrée de gamme trop plastifiés. La structure textile du dessus de la main laisse aussi un peu mieux “respirer” que du cuir plein, tout en restant coupe-vent. En plein hiver, l’objectif est clairement de garder la chaleur, pas de refroidir les mains.
En revanche, dès que les températures remontent franchement au-dessus de 12–15 °C, on sent que l’on porte un gant isolé. Ce n’est pas étouffant au point d’être invivable, mais pour un usage mi-saison ou été, il existe clairement plus adapté. Disons que ces WFX5 peuvent dépanner à l’intersaison fraîche, mais ils donnent le meilleur d’eux-mêmes quand le thermomètre baisse. La respiration de la membrane 5_DRYTECH™ limite la casse sur les longs trajets : l’humidité interne ne s’accumule pas autant que sur un gant 100 % synthétique basique, et c’est appréciable au quotidien. Pas de perfs miracles côté ventilation donc, mais pour un gant hiver, ce serait presque suspect. Ici, ça reste cohérent avec le programme : couper du froid, gérer un minimum la transpiration, et assurer sous la pluie.
7.2 / 10
Étanchéité & Isolation : taillé pour la pluie froide
C’est clairement sur l’étanchéité et l’isolation thermique que les Five WFX5 Waterproof Woman justifient leur existence. La membrane 5_DRYTECH™ fait le boulot : pluie continue, chaussée détrempée, brouillard humide… les mains restent au sec sur des trajets quotidiens et même lors de sorties plus longues. La membrane est annoncée comme partiellement solidaire de la doublure de la paume, ce qui limite un peu l’effet de “gants qui retournent” au moment de les enlever après une averse. C’est un détail sur le papier, mais en réalité, ça évite bien des jurons sur le parking. Niveau isolation, la 5_WARMTECH™ 170 g sur le dessus de la main cible exactement la zone la plus exposée au vent et au froid, puisque c’est là que l’air frappe en premier.
Concrètement, ces gants tiennent correctement la route par températures hivernales classiques, surtout en ville ou sur départementales : entre 0 et 8 °C, on reste dans le confortable ou le supportable selon ta sensibilité. Sur voie rapide prolongée par températures très basses, le froid finit logiquement par s’inviter, surtout côté paume où l’isolation est un peu plus mesurée pour garder de la finesse. Avec des poignées chauffantes, le combo devient franchement intéressant pour affronter l’hiver. L’étanchéité, elle, reste stable dans le temps si on entretient un minimum les gants et qu’on évite de les sécher collés à un radiateur brûlant. Bref, ce ne sont pas des gants d’expédition polaire, mais pour l’hiver d’un(e) motard(e) “normal(e)” en France, ils assurent tranquillement.
8.5 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : sérieux, sans chichi
Les Five WFX5 Waterproof Woman s’inscrivent dans la lignée de la marque : un bon compromis entre matériaux techniques, confort et durée de vie raisonnable pour un gant route. Le dessus en nylon stretch ultra fin est à la fois souple et suffisamment dense pour encaisser les frottements du quotidien : poignées, serrages de blouson, manipulation du casque, etc. La paume en cuir synthétique Nash offre une durabilité correcte, surtout pour un usage trajet boulot / urbain / balade. Ce ne sera pas aussi résistant qu’un cuir pleine fleur haut de gamme sur le très long terme, mais en contrepartie, on gagne en légèreté, coût contenu et facilité d’entretien. Les coutures inspirent confiance et semblent bien protégées dans les zones à risque, avec relativement peu de fils exposés.
Comme pour tous les gants moto hiver, la clé de la durabilité sera l’usage et l’entretien. Usés tous les jours par temps pluvieux, mal séchés, jetés au fond du top-case, leur durée de vie sera forcément plus courte. Mais en usage raisonnable, on peut s’attendre à plusieurs saisons de service sans drame. La membrane 5_DRYTECH™ tient en général bien dans le temps, à condition de ne pas maltraiter les gants à grand renfort de sources de chaleur directes. La présence de renforts mousse et de la coque ERGO PROTECH® limite aussi les risques de détérioration lors d’une première petite glissade. Il faudra juste accepter que le textile du dessus puisse marquer un peu au fil des mois (micro accros, traces), signe d’un gant qui sert vraiment. En bref : fiable, sans être indestructible.
8 / 10
Rapport qualité/prix : cohérent pour un vrai gant hiver femme
En termes de rapport qualité/prix, les Five WFX5 Waterproof Woman se positionnent plutôt bien sur le segment des gants moto hiver femme étanches. On paye ici une vraie conception pensée pour les mains féminines, une membrane maison 5_DRYTECH™ convaincante, une isolation sérieuse et un confort globalement réussi. Face à certains modèles génériques unisexe qui se contentent d’un changement de taille, ces WFX5 justifient clairement leur tarif par l’ergonomie et les détails orientés usage réel : insert tactile sur l’index, éléments réfléchissants, serrage simple et efficace, bonne compatibilité avec un usage quotidien. Ils ne jouent pas la carte du marketing “ultra premium”, et ça se ressent aussi sur le prix, qui reste accessible pour un gant d’hiver technique.
Oui, on pourrait trouver moins cher. Mais souvent avec des concessions marquées sur l’isolation, la coupe, l’ergonomie ou la durabilité. Ici, Five propose un gant qui coche les cases essentielles : étanchéité, chaleur, protection correcte, morphologie femme respectée, et confort en conduite. Pour une motarde qui roule régulièrement en hiver, l’investissement est pertinent. Pour une utilisation très ponctuelle (deux sorties froides par an), ce sera peut-être “trop” de gant, mais pour qui affronte vraiment la saison froide, le prix se défend largement. Bref : ce n’est pas le moins cher du rayon, mais c’est l’un de ceux qui offrent le plus de cohérence globale pour ce qu’ils promettent de faire.
8.4 / 10
Verdict : un vrai gant hiver pour motarde qui roule, pas pour faire joli
Au final, les Five WFX5 Waterproof Woman s’imposent comme des gants moto hiver femme très cohérents pour un usage quotidien. Ils combinent étanchéité, isolation sérieuse, coupe féminine bien étudiée et niveau de protection adapté à une pratique route / urbaine. On apprécie la membrane 5_DRYTECH™ qui tient la pluie à distance, l’isolation 5_WARMTECH™ 170 g bien placée sur le dessus de la main, et la coque ERGO PROTECH® discrète mais rassurante. La souplesse générale pour un gant d’hiver est bonne, la maniabilité des commandes reste correcte, et les petits plus comme l’index tactile ou le tissu réfléchissant ajoutent ce qu’il faut de modernité. Ce n’est pas le gant le plus “spectaculaire” du marché, mais clairement l’un de ceux qu’on a envie d’utiliser tous les jours quand il fait froid et moche.
Évidemment, tout n’est pas parfait : la paume pourrait bénéficier d’un renfort scaphoïde plus marqué, la ventilation est logiquement limitée dès que les températures montent, et les amateurs de gros road-trips alpins en plein hiver viseront peut-être un modèle encore plus chaud ou couplé à des poignées chauffantes. Mais pour une motarde qui cherche un gant fiable, confortable, étanche et bien taillé pour affronter les mois d’hiver en ville ou sur route, les WFX5 Waterproof Woman sont une valeur sûre. Bref, ce n’est pas un gadget, c’est un outil. Et un outil qu’on enfile sans se poser mille questions avant d’aller affronter la météo.
8.3 / 10
Avis des motardes : ce qu’en disent celles qui roulent vraiment avec
Les retours des utilisatrices sur les Five WFX5 Waterproof Woman vont globalement tous dans le même sens : un gant confortable, bien coupé pour les mains fines et efficace contre le froid au quotidien. Beaucoup apprécient la forme spécifiquement féminine, qui limite les plis et le flottement dans la paume, là où certains gants unisexes donnent l’impression de n’avoir “rien de vraiment ajusté”. Le ressenti sur la chaleur est jugé très bon pour les trajets boulot, les balades hivernales et l’usage urbain, surtout combiné à un bon blouson. La sensation sur les commandes est souvent décrite comme “suffisamment précise pour de l’hiver”. L’étanchéité est aussi régulièrement saluée : plusieurs utilisatrices rapportent des roulages sous grosse pluie sans infiltration notable. Bref, il inspire confiance, et ça se sent dans les avis.
Les points un peu plus nuancés reviennent souvent sur les mêmes thèmes : une petite phase de rodage où le gant peut paraître légèrement raide, une chaleur jugée limite pour les plus frileuses sur voie rapide par températures négatives, et un look parfois jugé trop sobre pour celles qui aiment les designs plus affirmés. Certaines mentionnent aussi que le cuir synthétique Nash marque un peu avec le temps, sans que cela nuise vraiment à l’usage. Le système tactile est vu comme pratique “en dépannage”, sans être parfait. Mais dans l’ensemble, la majorité des motardes qui les portent au quotidien estiment qu’elles en ont pour leur argent, et surtout qu’elles se sentent en confiance en hiver. Et au final, c’est souvent ça qui fait la différence entre un gant qu’on tolère… et un gant qu’on adopte.





