Ixon PRO HURRICANE 2 LADY : le gant hiver qui n’a pas peur de la grisaille
Les gants Ixon PRO HURRICANE 2 LADY s’adressent aux motardes qui roulent tous les jours ou presque, sous la pluie, dans le froid, dans le trafic… et qui en ont un peu marre d’avoir les doigts gelés. On est sur des gants moto hiver femme courts, taillés pour la ville et la périphérie, avec une membrane XDRY imperméable et respirante, une isolation généreuse (ouate 150 g) et toute la panoplie de protections modernes : coque phalanges, renfort paume, slider. Le tout dans un design assez sobre, sans gros logo criard, mais avec des touches réfléchissantes bienvenues pour la visibilité. Ce test se base sur un usage typé quotidien : trajets boulot, petites sorties week-end, roulage sous la flotte et dans le froid de saison. Spoiler : ce n’est pas parfait, mais ça tient clairement la route.
Design & Finitions : sobres, féminins… mais pas fragiles
Visuellement, les Ixon PRO HURRICANE 2 LADY jouent la carte du sobre. On est loin du gant racing agressif ou du gros gant touring mastoc. Ici, la ligne est plutôt fine, la manchette courte en néoprène sans couture se glisse facilement sous un blouson, et le Softshell sur le dessus de la main apporte un look moderne, presque urbain. C’est le genre de gant qu’on peut garder en arrivant quelque part sans donner l’impression de sortir d’un run sur circuit. Les empiècements sont bien intégrés, la coque d’articulations est invisible et flexible, ce qui évite l’effet “gros bloc plastique” au dessus des phalanges. Les impressions réfléchissantes restent discrètes de jour, mais se réveillent correctement la nuit, un bon point pour la sécurité passive. Globalement, c’est propre, cohérent, typé femme sans tomber dans le cliché rose fluo.
Côté finitions, Ixon fait du Ixon : c’est sérieux, sans être du haut de gamme ultra luxueux. Les coutures sont régulières, les raccords entre Softshell, Amara et daim sont nets, et la fermeture velcro en néoprène sans couture donne une sensation de gant “propre”, sans bavures ni gros rabats qui flottent au vent. La construction préformée est déjà visible rien qu’en le regardant : le gant se replie naturellement comme s’il tenait un guidon. Les matières choisies ont du sens : Softshell pour la souplesse et la coupe-vent, Amara sur la paume pour le grip et l’usure raisonnable, daim pour les renforts d’abrasion. On sent que le cahier des charges vise un gant de tous les jours, pas un produit vitrine. Bref, design discret, efficace, bien pensé pour le quotidien hivernal.
Confort & Maniabilité : taillé pour la ville, pas pour l’expédition polaire
En enfilant les PRO HURRICANE 2 LADY, on sent tout de suite la vocation urbaine/quotidienne. La construction préformée limite vraiment la fatigue des mains : les doigts se positionnent naturellement autour des poignées, sans avoir à “casser” le gant pendant 300 km. L’épaisseur d’isolant (ouate 150 g) apporte un bon moelleux intérieur, surtout sur le dessus de la main, là où le froid frappe en premier. La manchette courte en néoprène épouse bien le poignet et passe facilement sous une manche de blouson, ce qui évite les surépaisseurs inconfortables. Les serrages sont simples, un seul velcro qui fait le job sans compliquer l’enfilage. Pour un usage quotidien, on apprécie : pas besoin de lutter 5 minutes pour les enfiler entre deux feux rouges.
En roulant, le confort reste très correct pour un gant hiver. Le volume est raisonnable, on garde une bonne mobilité des doigts pour actionner les commandes, y compris les commodos un peu petits sur certains scooters ou motos. Le compromis isolation/souplesse est plutôt bien géré : on n’est pas au niveau d’un gant mi-saison en termes de finesse, mais on s’en rapproche plus que d’une grosse moufle touring. L’index compatible écran tactile fonctionne correctement, même si, comme souvent, la précision n’est pas chirurgicale (mais suffisant pour lancer un GPS ou répondre à un appel). Sur longs trajets autoroutiers par temps très froid, on sent que le gant atteint ses limites et que les doigts peuvent finir par picoter. Mais pour des trajets de 30–45 min en milieu urbain ou péri-urbain, le confort reste globalement très satisfaisant. Bref, il fait le job, sans tricher.
8.2 / 10
Protection & Sécurité : plus costaud qu’il n’y paraît
Sous son look discret, le Ixon PRO HURRICANE 2 LADY embarque une vraie panoplie de protections. Le point fort, c’est cette coquille invisible et flexible au niveau des articulations : elle protège les phalanges tout en se faisant oublier esthétiquement et en mouvement. On évite l’effet carapace rigide, tout en conservant un vrai bouclier en cas d’impact. Sur la paume, on trouve un slider et plusieurs renforts en daim, pour mieux gérer la glissade si les mains touchent le sol. La paume renforcée augmente aussi la résistance à l’abrasion sur la zone la plus exposée. On est clairement au-dessus d’un simple gant textile basique en termes de sécurité.
En usage réel, cette combinaison coque + slider + renforts rassure. On sent que la paume a été particulièrement travaillée, là où beaucoup de chutes commencent : réflexe de tendre les mains, réception sur l’avant-bras, frottement sur l’asphalte. Les matériaux comme l’Amara et le daim ne jouent pas dans la même cour que du cuir racing, mais pour un gant hiver urbain, le niveau de protection est cohérent. Les impressions réfléchissantes ajoutent une couche de visibilité nocturne, souvent sous-estimée. Là où le gant montre ses limites, c’est si on le compare à un gant homologué piste ou à un modèle touring très haut de gamme : il protège bien, mais on reste dans une philosophie urbaine/route tranquille. Pour le quotidien, c’est largement suffisant. Pour l’attaque en montagne, on choisira autre chose.
8 / 10
Ventilation & Respirabilité : chaud, mais pas étouffant
Un gant moto hiver ne se juge pas sur la ventilation au sens classique, mais plutôt sur sa capacité à laisser la main respirer sans se transformer en sauna. Grâce à la membrane XDRY imperméable et respirante (8000 mm/8000 MVTR), les PRO HURRICANE 2 LADY gèrent plutôt bien ce compromis. Le Softshell sur le dessus de la main bloque efficacement le vent tout en laissant évacuer un minimum d’humidité. En ville, avec un usage stop-and-go, les mains restent étonnamment sèches, même quand on roule un peu fort ou qu’on garde les gants longtemps sur soi. On n’a pas cette sensation de moiteur désagréable qu’on retrouve sur certains gants trop hermétiques.
Évidemment, ne rêvons pas : avec une isolation ouate de 150 g, la priorité reste la chaleur, pas la ventilation. En mi-saison douce ou dès que les températures remontent au-dessus des 12–15°C, on peut commencer à avoir un peu chaud, surtout si on reste longtemps sur la moto ou en usage très dynamique. Mais pour un vrai contexte hivernal (pluie, vent, températures basses), la respirabilité est correcte et évite l’effet “éponge humide” en fin de trajet. C’est un gant qui s’exprime mieux entre 0 et 10°C qu’à 18°C ensoleillés. En résumé : pas un champion de la ventilation, mais un bon élève pour la gestion de l’humidité interne, ce qui est finalement ce qu’on attend d’un gant hiver sérieux.
7.5 / 10
Étanchéité & Isolation : le terrain de jeu naturel du PRO HURRICANE 2 LADY
C’est clairement ici que les Ixon PRO HURRICANE 2 LADY marquent des points. La membrane XDRY imperméable et respirante (8000 mm/8000 MVTR) tient très bien sous la pluie : sur des trajets de 30 à 45 minutes sous grosse averse, aucun signe d’infiltration notable. L’eau perle sur le Softshell du dessus de la main, et le néoprène de la manchette, bien ajusté, limite fortement les entrées d’eau par le poignet (à condition que le blouson recouvre bien, évidemment). On est sur une étanchéité tout à fait crédible pour un usage quotidien et même pour de longs trajets occasionnels sous la flotte. On n’a pas le tampon marketing Gore-Tex, mais dans les faits, la protection contre la pluie est largement au niveau qu’on attend d’un bon gant moto hiver imperméable.
Côté isolation, l’ouate 150 g fait un bon travail. Sur trajets urbains et péri-urbains entre 0 et 8°C, les mains restent au chaud, sans engourdissement prématuré. C’est surtout le dessus de la main qui est bien protégé du froid, grâce à la combinaison Softshell + isolation. Sur autoroute à vitesse soutenue, par températures proches du zéro, on sent que ça finit par refroidir au bout d’un moment, mais on reste dans ce qu’on peut raisonnablement attendre d’un gant court non couplé à des poignées chauffantes. Pour les grandes frileuses ou les trajets très longs en plein hiver, une solution chauffante ou un gant plus épais sera plus adapté. Mais dans le cadre pour lequel il est pensé — trajets quotidiens d’hiver en France ou climat tempéré —, le PRO HURRICANE 2 LADY fait mieux que “le job”. Il le fait bien, et sans tricher.
8.5 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : pensé pour encaisser le quotidien
En termes de ressenti, les PRO HURRICANE 2 LADY inspirent confiance. Les matériaux choisis — Softshell, Amara, renforts en daim, néoprène — sont typiques des gants urbains modernes, avec une bonne résistance à l’usure tout en restant souples. Les coutures sont régulières, pas de fils qui dépassent ou de zones approximatives visibles dès la sortie de la boîte. Les renforts de paume et la glissière en caoutchouc sur la paume laissent penser que le gant encaissera sans broncher les frottements répétés avec les poignées, les leviers et les commandes. En usage quotidien, ce sont souvent ces zones qui marquent le plus vite, et ici, elles ont clairement été renforcées.
Sur le long terme, ce type de gant textile n’atteindra évidemment pas la longévité d’un cuir premium entretenu aux petits oignons. Mais pour un gant hiver urbain, la durabilité semble très correcte. Le néoprène de la manchette est dense, il ne donne pas cette impression de se détendre au bout de deux mois. Le velcro, bien dimensionné, évite l’usure prématurée ou la fermeture qui ne tient plus. Avec un entretien basique (séchage à l’air libre, éviter les radiateurs brûlants, nettoyage doux), on peut raisonnablement attendre plusieurs saisons d’usage hivernal sans gros souci. En résumé : un gant fait pour rouler souvent, pas pour rester dans un placard. Pas indestructible, mais clairement pas fragile.
8 / 10
Rapport qualité/prix : très bien placé pour un vrai gant hiver femme
Le Ixon PRO HURRICANE 2 LADY se positionne sur un segment intermédiaire : plus sérieux qu’un gant entrée de gamme, mais sans atteindre les tarifs stratosphériques de certains modèles Gore-Tex ou chauffants. Au regard de ce qu’il propose — membrane XDRY étanche et respirante, isolation 150 g, coque articulations invisible, slider paume, index tactile, construction préformée —, le rapport qualité/prix est franchement solide. On paie pour un produit pensé spécifiquement pour les femmes, avec une coupe adaptée, une ergonomie travaillée et un vrai souci du détail sur le confort hivernal. Quand on compare à des gants basiques “hiver” qui se contentent d’être épais et vaguement doublés, la différence de prestation justifie largement l’écart de prix.
Là où ce modèle devient vraiment intéressant, c’est pour celles qui roulent régulièrement : trajet boulot, école, sorties du week-end, un peu d’autoroute, beaucoup de ville. Dans ce contexte, l’investissement est vite rentabilisé : moins de mains gelées, moins de fatigue, plus de sécurité. Pour une utilisation ultra occasionnelle en plein hiver, il peut sembler un peu “trop” par rapport à un gant très entrée de gamme. Mais dès qu’on commence à cumuler les kilomètres et les jours de pluie, on comprend l’intérêt. Bref, ce n’est pas le moins cher, ni le plus cher, mais c’est clairement un des modèles les plus cohérents dans cette gamme. Pour un gant moto hiver femme bien équipé, le rapport qualité/prix est vraiment convaincant.
8.3 / 10
Verdict : un gant hiver femme crédible, pour celles qui roulent vraiment
Au final, les Ixon PRO HURRICANE 2 LADY cochent presque toutes les cases du bon gant moto hiver femme destiné au quotidien. Confort correct grâce à la construction préformée, isolation sérieuse avec ouate 150 g, membrane XDRY réellement étanche, protections bien intégrées (coque invisible, slider paume, renforts), manchette courte pratique pour la ville… On sent qu’Ixon a pensé ce gant pour les motardes et scootéristes qui enchaînent les trajets sous la pluie et dans le froid, pas pour la balade occasionnelle de dimanche. Il n’est pas parfait : ce n’est pas le plus chaud pour les longs trajets par températures négatives, et il ne joue pas dans la même cour qu’un gant cuir racing en termes de protection pure. Mais dans son registre — urbain/péri-urbain hivernal —, il est très bien placé.
Si tu cherches un gant hiver imperméable, féminin mais pas fragile, capable d’encaisser le quotidien, ce PRO HURRICANE 2 LADY mérite clairement d’être sur ta shortlist. Il offre une vraie polyvalence pour l’hiver tempéré : assez chaud, assez souple, assez protecteur, avec quelques bonus bien pensés comme l’index tactile et la manchette néoprène sans couture. Pas de sur-promesse marketing, pas de gadget inutile : il fait ce qu’il annonce, et le fait bien. Bref, un compagnon d’hiver fiable pour rouler tous les jours sans transformer chaque trajet en torture pour les doigts. Pour beaucoup de motardes, ce sera probablement le gant “par défaut” de la saison froide, celui qu’on attrape sans réfléchir avant de fermer la porte du garage.
8.3 / 10
Avis des motardes : ce qui remonte du terrain
Les retours utilisateurs sur les Ixon PRO HURRICANE 2 LADY vont globalement dans le même sens : un gant jugé très confortable au quotidien, particulièrement apprécié pour sa souplesse dès les premières sorties. Beaucoup de motardes soulignent la bonne coupe femme, ni trop large ni trop serrée, avec des doigts bien proportionnés. L’étanchéité est souvent citée comme un vrai point fort : même après plusieurs averses, les mains restent sèches, à condition d’avoir la manche du blouson bien par-dessus. Le côté pratique de l’index tactile revient également dans les avis, même si tout le monde reconnaît qu’il ne remplace pas l’usage à main nue pour taper un long message. La plupart des utilisatrices valident aussi le look discret, facile à assortir à n’importe quel équipement.
Les critiques se concentrent surtout sur deux points : la chaleur en conditions extrêmes et la longueur de la manchette. Certaines utilisatrices trouvent le gant un peu juste pour de très longs trajets sous 0°C, surtout sans poignées chauffantes. D’autres auraient préféré une manchette plus longue pour mieux recouvrir certains blousons courts. Mais pour un usage majoritairement urbain ou péri-urbain, les avis restent très positifs : beaucoup parlent d’un gant “équilibré” et “fiable”, qu’on finit par utiliser tout l’hiver sans se poser de questions. En résumé, les retours terrain confirment ce que le test laisse sentir : un gant hiver femme sérieux, sans gros défaut rédhibitoire, qui fait honneur à son positionnement de compagnon du quotidien.












