POINTS FORTS
POINTS FAIBLES
MCP RIDER WINTER SHORT GORE-TEX® : le gant hiver court qui vise le quotidien
Les gants MCP RIDER WINTER SHORT GORE-TEX®, c’est un peu la réponse de MCP aux motards qui veulent affronter l’hiver sans se trimballer une énorme manchette façon moufle de ski. On est sur un gant moto hiver compact, orienté route et usage quotidien, avec une vraie promesse : rester au chaud, au sec, mais garder suffisamment de sensibilité pour manipuler les commandes, le GPS ou le smartphone. Nylon extensible lourd et durable, membrane GORE-TEX hautement respirante, isolation PrimaLoft® Gold et paume renforcée : la fiche technique a de quoi rassurer. Sur le terrain, on l’a utilisé en trajets urbains, périf’ froid et quelques balades dominicales bien humides. Pas un test de labo, juste la vraie vie d’un motard qui roule, parfois trop tôt le matin. Et honnêtement, ces MCP ont quelques bons arguments à faire valoir.
Design & Finitions : compact, discret, clairement orienté hiver
Visuellement, les MCP RIDER WINTER SHORT GORE-TEX® jouent la carte de la sobriété. Ce sont des gants hiver au style plutôt discret, parfaits pour ceux qui n’aiment pas les gros soufflés façon gants de ski. Le nylon extensible lourd donne un aspect sérieux et robuste, sans trop gonfler la silhouette. On sent qu’ils ont été pensés pour passer aussi bien sur un blouson touring que sur un textile urbain. La coupe courte au niveau du poignet permet de les enfiler facilement sous la manche, sans se battre 3 minutes à chaque départ. Les renforts en cuir synthétique sur la paume restent visuellement simples, sans surenchère de coques brillantes ou de sliders agressifs. Bref, c’est propre, fonctionnel, presque passe-partout. On sent un design orienté usage plutôt que vitrines Instagram.
En main, le gant donne une bonne impression de sérieux. Les coutures sont régulières, rien ne dépasse, et la jonction entre nylon, cuir synthétique et inserts est bien maîtrisée. La raclette sur l’index est intégrée de façon discrète, sans créer de surépaisseur gênante. Les étirements au niveau des doigts et sur le dos de la main permettent d’éviter l’effet « carton » que l’on retrouve souvent sur les gants hivernaux trop épais. MCP a aussi opté pour un système de fermeture à sangle sans couture au poignet : visuellement, c’est plus clean, et ça limite les points d’accroche avec la doublure de la manche. Les logos sont contenus, pas criards, ce qui plaira à ceux qui veulent un style sobre. Ce n’est pas le gant le plus “wahou” visuellement, mais très honnêtement, pour un gant hiver, c’est plutôt une bonne nouvelle.
Confort & Maniabilité : épais, mais encore précis
Sur le plan du confort, les RIDER WINTER SHORT GORE-TEX® cochent beaucoup de cases importantes. Le nylon extensible lourd apporte de la liberté de mouvement, même avec l’isolation généreuse en PrimaLoft® Gold 200 g sur le dessus de la main. On est évidemment sur un gant hiver : le volume est plus imposant qu’un gant mi-saison, mais MCP a bien travaillé la préformation des doigts. La prise en main du guidon reste naturelle, sans avoir l’impression de tenir un manche à balai. Dès les premiers kilomètres, on sent que la paume avec PrimaLoft grip 100 g a été pensée pour ne pas anesthésier totalement le ressenti des commandes. On peut doser le frein avant, actionner le commodo de clignotant ou jouer de l’embrayage sans trop réfléchir. Ça, en hiver, c’est précieux.
Au quotidien, le gant se montre agréable à enfiler et à retirer, même avec les mains un peu moites ou après la pluie. Le système de fermeture à sangle sans couture au poignet répartit bien la pression, sans créer de point dur, et permet un bon maintien sans devoir serrer comme un malade. L’intérieur est doux, sans coutures qui viennent frotter contre les doigts sur les longs trajets. Les étirements sur les doigts apportent un vrai plus en confort, surtout quand on passe de longues minutes à tenir l’embrayage dans les bouchons. Et cerise sur le gâteau moderne : l’index et le pouce sont compatibles écran tactile. Ça ne remplace pas les doigts nus pour taper un roman, mais pour lancer un guidage, changer une musique ou décrocher un appel à l’arrêt, ça fait clairement le job. Bref, un gant hiver qui garde un vrai sens pratique, sans trop sacrifier la maniabilité.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : sérieux mais pas racing
Côté protection, les gants MCP RIDER WINTER SHORT GORE-TEX® jouent sur un registre touring/urbain plutôt que sportif. On retrouve un rembourrage doux des articulations, qui protège le dessus de la main en cas de choc sans ajouter une grosse coque rigide qui alourdirait le gant. Sur route, c’est un bon compromis confort/sécurité pour un usage quotidien. La paume est renforcée en cuir, avec un patch anti-abrasion en cuir synthétique pour encaisser une glissade raisonnable. On n’est pas sur un gant racing à coque carbone et sliders partout, mais clairement sur un gant pensé pour protéger correctement dans un contexte route, urbain, périurbain, où les chutes se font plus souvent à vitesse modérée.
L’avantage d’un gant hiver bien isolé, c’est que les différentes couches apportent aussi une certaine absorption des chocs. Le dos de la main, avec sa couche de PrimaLoft® Gold et son rembourrage, encaisse plutôt bien les impacts potentiels. La paume renforcée inspire confiance, même si on pourrait aimer, pour les plus parano, un renfort scaphoïde plus marqué ou une coque plus technique. Mais ce serait probablement au détriment de la souplesse. Ici, MCP assume un positionnement route-confort, avec des protections adaptées à ce type d’usage. C’est cohérent : le gant reste agréable à porter longtemps, sans zones trop rigides qui fatiguent la main. Bref, pour du trajets boulot, du périurbain froid et de la balade hivernale, le niveau de protection est dans le ton.
8 / 10
Ventilation & Respirabilité : tenir chaud sans faire sauna
Par définition, un gant moto hiver n’est pas un champion de la ventilation. Et heureusement, ce n’est pas ce qu’on lui demande. Les MCP RIDER WINTER SHORT GORE-TEX® misent plutôt sur une bonne respirabilité pour éviter l’effet main trempée de sueur. La présence d’une membrane GORE-TEX étanche et hautement respirante fait clairement la différence ici. Lors des trajets entre 3 et 8°C, même en enchaînant les kilomètres en ville avec arrêts fréquents, on n’a pas ressenti de moiteur excessive. La chaleur est contenue, mais la transpiration est correctement évacuée, ce qui limite la sensation de froid humide qui arrive souvent après une heure de roulage. Ce n’est pas magique, mais on sent que la membrane fait son travail.
En mi-saison douce (type 10–12°C), certains auront peut-être un peu chaud en ville, surtout si vous êtes du genre à transpirer des mains rapidement. Mais globalement, le compromis est bon : les MCP restent supportables sans transformer le gant en étuve. Sur route, avec plus d’air, la gestion de la température est encore meilleure. Il n’y a pas de ventilations dédiées (et ce n’est pas la vocation d’un gant hiver), mais la respirabilité de l’ensemble tissu + membrane permet d’enchaîner des trajets relativement longs sans avoir envie de les enlever à chaque pause café. On est clairement sur un gant taillé pour l’hiver et l’intersaison fraîche, pas pour l’été. Utilisé dans sa bonne plage de température, il s’en sort très honnêtement.
8 / 10
Étanchéité & Isolation : pensé pour la pluie froide
C’est sans doute le chapitre où les MCP RIDER WINTER SHORT GORE-TEX® brillent le plus. La membrane GORE-TEX tient ses promesses : sous une pluie soutenue, les mains restent au sec, même après une bonne demi-heure de roulage continu. L’eau perle et finit par imprégner légèrement la couche externe, mais sans traverser vers l’intérieur. Le vrai plus, c’est la combinaison avec l’isolation PrimaLoft® Gold 200 g sur le dessus de la main : la chaleur reste bien prisonnière, même lorsque la surface du gant est humide. Sur autoroute à basse température, le vent ne traverse pas, et on garde encore assez de confort pour continuer à rouler sans se concentrer uniquement sur ses doigts gelés. On ne parle pas de gants chauffants, mais pour un gant passif, la performance est propre.
Sur la paume, le PrimaLoft grip 100 g est un bon compromis : moins épais pour conserver de la sensibilité sur les commandes, mais suffisamment isolant pour éviter le syndrome des doigts en bois au bout de 20 minutes. En dessous de 0°C prolongé, comme avec presque tous les gants hiver non chauffants, on finit forcément par ressentir le froid, surtout sur les extrémités. Mais dans une utilisation réaliste (trajets quotidiens par 0–8°C, balades fraîches et pluies hivernales), ces MCP tiennent vraiment bien le choc. L’étanchéité de la membrane GORE-TEX évite aussi l’effet « gant qui met trois jours à sécher ». On les laisse respirer une nuit et ils sont généralement prêts pour le lendemain. Bref, sur le terrain qui compte vraiment – la pluie froide – ils assurent sans tricher.
9 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : pensés pour encaisser le quotidien
Avec leur nylon extensible lourd et durable, les MCP RIDER WINTER SHORT GORE-TEX® donnent clairement le sentiment d’être capables d’enchaîner les saisons. Le textile extérieur semble prêt à encaisser les frottements répétés contre le guidon, les poignées, les poignets de blouson ou même les sacoches. Les zones en cuir synthétique sur la paume et le patch anti-abrasion ajoutent une couche de résistance là où les gants s’usent en premier : frein, embrayage, poignée de gaz. Les coutures sont bien tenues, sans point fragile visible à l’œil nu. Après plusieurs sorties sous la pluie et dans le froid, rien ne se déforme, ne vrille ou ne se détend de manière excessive. Le gant garde sa forme d’origine, ce qui est toujours bon signe pour la durée de vie.
La présence d’une membrane GORE-TEX est aussi un indicateur de sérieux : ce type de produit est en général construit avec des standards de fabrication plus stricts, pour garantir à la fois étanchéité et durabilité. Le système de fermeture à sangle de poignet sans couture a également un avantage : moins de coutures = moins de risques de rupture à terme. Bien entendu, comme tout gant hiver textile, il faudra éviter de les faire sécher collés à une source de chaleur directe afin de préserver la membrane et les matériaux. Utilisés normalement (trajets quotidiens + balades, avec un minimum de soin), on peut raisonnablement attendre plusieurs hivers de bons et loyaux services. Bref, un compagnon de route fait pour durer, pas un consommable de demi-saison.
8.5 / 10
Rapport qualité/prix : du GORE-TEX et du PrimaLoft sans délire
Sur le segment des gants moto hiver, dès qu’on parle de GORE-TEX et de PrimaLoft® Gold, les tarifs ont vite fait de s’envoler. Les MCP RIDER WINTER SHORT GORE-TEX® arrivent justement à proposer ce combo technique sans basculer dans des prix délirants. On paie évidemment la présence de la membrane premium et de l’isolation haut de gamme, mais le positionnement reste cohérent par rapport à ce que propose la concurrence sur des gants touring/hiver courts. On a un produit étanche, chaud, avec renfort paume, index tactile, raclette intégrée et une vraie attention portée au confort. Pour un motard qui roule souvent dans le froid et sous la pluie, l’investissement se justifie rapidement : moins de souffrance, plus de confiance, et des mains encore fonctionnelles en arrivant au boulot.
Face à certains modèles entrée de gamme simplement “waterproof” sur l’étiquette mais vite dépassés à la première grosse averse, ces MCP font clairement la différence. On sent que la promesse n’est pas marketing : sur route, il y a un vrai gain en confort thermique et en gestion de l’humidité. Alors oui, on trouvera toujours moins cher, surtout en abandonnant le GORE-TEX pour des membranes maison. Mais si l’objectif est de rouler toute l’année, y compris quand le ciel est franchement hostile, le rapport qualité/prix de ces RIDER WINTER SHORT est très solide. En résumé : ce n’est pas le gant le moins cher, c’est un gant qui se rentabilise au fil des kilomètres mouillés et des matins glacials. Bref, un bon investissement pour rouleur régulier.
8.5 / 10
Verdict : un vrai gant d’hiver du quotidien, compact et efficace
Au final, les MCP RIDER WINTER SHORT GORE-TEX® réussissent leur pari : proposer un gant moto hiver compact, confortable et vraiment exploitable au quotidien, sans sacrifier l’essentiel. L’association du nylon extensible lourd, de la membrane GORE-TEX et de l’isolation PrimaLoft® Gold en fait un allié très crédible pour affronter les pluies froides, les matins qui piquent et les sorties d’intersaison. On apprécie particulièrement la maniabilité correcte malgré le volume, le serrage poignet sans couture bien pensé, le renfort paume rassurant et les petits détails qui changent la vie : raclette sur index, doigts extensibles, index/pouce tactiles pour manipuler un écran sans tout enlever. On sent un produit pensé pour rouler, pas pour faire joli sur un présentoir.
Est-ce le gant parfait ? Non, évidemment. Les plus exigeants en protection pure pourront regretter l’absence de coque rigide plus imposante ou de renfort scaphoïde très marqué. Ceux qui roulent par –5°C pendant une heure d’autoroute en pleine nuit atteindront forcément les limites d’un gant non chauffant. Mais pour l’immense majorité des usages réels – trajets boulot, urbain, périurbain, balade hivernale et intersaison froide – les MCP RIDER WINTER SHORT GORE-TEX® font exactement ce qu’on attend d’eux. Ils gardent les mains au chaud et au sec, restent confortables, ne se transforment pas en brique après quelques mois, et ne réclament pas un rein à l’achat. Bref, il fait le job, sans tricher, et c’est bien ce qu’on demande à un bon gant hiver.
8.5 / 10
Avis utilisateurs : ce qu’en pensent les motards au quotidien
Les retours des utilisateurs confirment globalement ce qu’on a ressenti sur la route. Beaucoup saluent le confort général et la sensation de chaleur, surtout sur les trajets domicile-travail en plein hiver. La plupart des motards notent que la membrane GORE-TEX tient bien la distance : même après plusieurs grosses averses, les mains restent sèches, à condition bien sûr que la manche du blouson recouvre correctement le gant. L’isolation en PrimaLoft est également souvent citée comme un vrai plus, avec une bonne tenue thermique sans trop perdre en ressenti sur les commandes. Plusieurs commentaires pointent la raclette sur l’index comme un détail très pratique en cas de pluie persistante, notamment de nuit. Et le côté tactile de l’index et du pouce est jugé utile, même si certains trouvent la précision perfectible pour taper du texte.
Parmi les quelques bémols remontés, certains utilisateurs mentionnent que le gant peut sembler un peu volumineux lors des toutes premières utilisations, le temps que les matériaux se fassent à la main. D’autres auraient aimé une protection des phalanges un peu plus marquée, sans pour autant renier le confort. Sur les très longs trajets par températures proches de 0°C, quelques motards rapportent que le froid finit par se faire sentir au bout des doigts au-delà d’une heure, ce qui reste assez classique pour un gant non chauffant. Globalement, les avis restent très positifs sur le rapport qualité/prix, la fiabilité sous la pluie et la bonne tenue dans le temps. Beaucoup le décrivent comme un « bon gant hiver de tous les jours », celui qu’on enfile sans réfléchir dès que la météo commence à tourner au gris.
