Richa BREEZE : des gants (vraiment) faits pour l’été
Les gants Richa BREEZE, malgré leur classification un peu fourre-tout dans les gants moto hiver, jouent clairement dans la catégorie des gants ventilés pour la belle saison. On est sur un modèle en textile synthétique léger, avec de larges zones en mesh pour laisser circuler l’air, pensé pour les trajets urbains, le commuting quotidien et les balades estivales. Richa y a intégré des protections modernes, dont des phalanges en D3O, une paume en Temperfoam et des coutures renforcées, le tout certifié CE EN13594-2015 niveau 1KP. Ajoute à ça un index tactile pour manipuler ton écran sans retirer tes gants, une doublure douce et un serrage velcro simple mais efficace, et tu obtiens un gant sobre, pratique, sans effets de manche. Pas le plus haut de gamme du marché, mais taillé pour rouler souvent, l’été, sans se prendre la tête.
Design & finitions : sobre, moderne et pensé pour le quotidien
Visuellement, les Richa BREEZE jouent la carte de la sobriété fonctionnelle. On est loin du gant racing agressif avec sliders partout : ici, le design est plutôt urbain / roadster, avec des lignes assez simples et des empiècements en mesh ventilé bien intégrés. Le textile synthétique choisi est léger tout en donnant une impression de solidité, sans aspect “plastique” trop marqué. Les différentes zones stretch sont discrètes mais bien placées pour accompagner les mouvements. On sent que le cahier des charges visait un gant qui passe aussi bien sur un scooter au quotidien que sur une moto plus musclée, sans attirer l’œil à chaque feu rouge. Niveau style, il ne fera pas tourner toutes les têtes, mais il a ce look passe-partout qui va avec à peu près tout. Et parfois, c’est exactement ce qu’on cherche.
Côté finitions, les coutures extérieures renforcées sont un vrai plus, autant pour le confort que pour la longévité perçue. Les zones de renfort sur la paume et la dorsale ne jurent pas avec le reste du gant, et l’intégration des coques de phalanges en D3O reste relativement discrète, sans effet “grosse carapace”. Le serrage par bande velcro au poignet est classique, mais bien dimensionné : assez large pour sécuriser correctement le gant, sans faire une grosse surépaisseur. La doublure interne douce donne une sensation agréable dès qu’on enfile le gant, ce qui renforce la bonne impression générale. On n’est pas au niveau d’un gant premium en cuir pleine fleur, mais pour un modèle textile ventilé, le BREEZE est plutôt bien fini. Bref, du sérieux, sans tape-à-l’œil.
Confort & maniabilité : léger, souple et vite oublié
En main, les Richa BREEZE donnent tout de suite le ton : ce sont des gants pensés pour être portés longtemps sans gêner. Le textile synthétique léger et les empiècements en stretch apportent une bonne souplesse, même gant neuf. On évite l’effet “gant raide” qui demande 500 km de rodage avant d’être agréable. Les nombreuses zones en mesh ventilé améliorent non seulement la fraîcheur, mais aussi la flexibilité globale du gant. La doublure douce au toucher renforce le confort, surtout si tu les mets et les retires souvent au fil de la journée. Sur les commandes, les sensations restent correctes : on sent bien les leviers, on manipule facilement clignos, klaxon et commodo de phare. Pour la ville et la péri-urbaine, c’est exactement le genre de gant qu’on oublie rapidement une fois lancé.
La coupe est plutôt neutre : ni trop large, ni ultra ajustée. Les motards aux mains fines apprécieront peut-être une demi-taille en moins, alors que ceux qui ont la main large se sentiront à l’aise sans compression excessive. Le serrage poignet par velcro permet de bien adapter le maintien, surtout pour éviter que le gant ne glisse légèrement lors des mouvements répétés d’embrayage. L’index tactile est un vrai plus en usage réel : changer un itinéraire sur le GPS, lancer une appli ou répondre vite fait à un appel à l’arrêt sans enlever les gants, c’est un confort du quotidien qu’on adopte immédiatement. Seul bémol : comme souvent sur ce type de gant ventilé, la protection thermique est quasi inexistante, donc dès que la température chute vraiment, on se refroidit vite. Mais ce n’est clairement pas son terrain de jeu. Bref, confortable, souple et cohérent avec son programme d’été.
8.5 / 10
Protection & sécurité : du sérieux pour un gant estival
Pour un gant léger et très ventilé, les Richa BREEZE s’en sortent plutôt bien sur la partie sécurité. Sur le dessus de la main, on retrouve des protections phalanges en D3O, un matériau souple au quotidien mais qui se rigidifie en cas de choc. Concrètement, ça évite l’effet coque dure ultra visible, tout en offrant un vrai gain en cas de chute. Sur la paume, Richa a opté pour une protection en Temperfoam, destinée à absorber une partie de l’énergie d’impact. Les coutures extérieures renforcées viennent compléter le tableau en limitant les risques de déchirure aux points les plus sensibles. Le gant est d’ailleurs certifié CE EN13594-2015 niveau 1KP, ce qui garantit un minimum de performance en abrasion et en choc selon la norme en vigueur. Pour un gant d’été, c’est un bon socle de sécurité, loin d’un simple gant textile basique.
Évidemment, on reste sur un gant niveau 1, donc moins protecteur qu’un gros gant cuir racing ou qu’un modèle hiver blindé de renforts. Il n’y a pas, par exemple, de protection scaphoïde rigide ultra marquée ni de slider de paume dédié aux grosses glissades à haute vitesse. Mais ce n’est pas vraiment la vocation du BREEZE. Il a été pensé pour l’urbain, le péri-urbain et les balades tranquilles, avec un bon compromis entre ventilation et sécurité. Là où certains gants très aérés se contentent de fines mousses symboliques, les BREEZE conservent un vrai effort protecteur, notamment grâce au D3O. En clair : si tu cherches un gant pour arsouilles sur piste, passe ton chemin. Si tu veux un gant d’été sérieux, homologué, pour ton usage de tous les jours, il coche les cases importantes. Bref, pas un bouclier, mais loin d’être un gadget.
7.8 / 10
Ventilation & respirabilité : là, il porte bien son nom
Sur ce point, les Richa BREEZE tiennent parfaitement la promesse inscrite sur l’étiquette. Grâce aux nombreuses zones en textile mesh ventilé, l’air circule très facilement à l’intérieur du gant dès qu’on roule un peu. En ville comme sur route, on sent clairement le flux d’air, ce qui évite l’effet main moite typique des gants trop fermés en plein été. Le textile synthétique utilisé, plutôt fin et léger, participe aussi à cette bonne respirabilité. On est typiquement sur un gant qui se révèle idéal dès que les températures dépassent 20–22°C, et reste très confortable lors des grosses chaleurs. Pour les motards qui roulent beaucoup en été ou qui n’en peuvent plus de transpirer dans leurs gants mi-saison, c’est un vrai soulagement. Clairement, c’est l’un de ses points forts majeurs.
En contrepartie, cette excellente ventilation a un effet logique : dès que la température baisse, on le sent tout de suite. Le BREEZE laisse passer énormément d’air, ce qui est parfait en plein mois de juillet, mais beaucoup moins appréciable lors d’un retour tardif en intersaison. Pas de membrane coupe-vent, pas d’isolant thermique : la protection contre le froid est quasi nulle. On peut bricoler un peu avec des sous-gants fins, mais cela reste un gant d’été pur et dur. L’avantage, c’est que même lors de trajets urbains avec beaucoup d’arrêts, la main respire vraiment et on ne finit pas avec la paume trempée de sueur. Pour un usage urbain ou routier estival, il fait exactement ce qu’on attend de lui. Bref, si tu veux de l’air dans les mains, tu es au bon endroit.
9.2 / 10
Étanchéité & isolation : soyons clairs, ce n’est pas son truc
Autant ne pas tourner autour du pot : les Richa BREEZE ne sont ni imperméables ni isolés. Il n’y a pas de membrane type Gore-Tex ou équivalent, pas de doublure thermique, rien qui les destine à affronter la pluie froide de novembre ou les trajets matinaux à 5 °C. Leur construction en textile synthétique léger et zones mesh est totalement assumée pour la saison chaude. Sous une petite averse d’été, ils tiendront quelques kilomètres avant d’être franchement humides, mais l’eau finira par traverser sans difficulté. L’avantage, c’est qu’ils sèchent en général assez vite une fois à l’abri ou au soleil. Mais si tu cherches un gant pour rouler sous la drache régulière ou en plein hiver, ce n’est tout simplement pas le bon produit. On est à l’opposé d’un gant gore-tex hivernal.
Côté isolation, même constat : quasi inexistante, et c’est voulu. La doublure douce améliore le confort au contact de la peau, mais elle n’a pas de réelle vocation thermique. Dès que la température passe sous les 15 °C, on commence à sentir sérieusement le froid dans les doigts, surtout sur autoroute ou voie rapide. Les zones en mesh laissent passer tout l’air, ce qui est génial quand il fait chaud, beaucoup moins dès que le soleil se couche ou que la météo tourne. On peut éventuellement les utiliser en demi-saison très douce, mais ils ne remplaceront jamais un vrai gant mi-saison ou hiver. En résumé : si tu les prends en te disant “ça fera l’hiver aussi”, tu seras déçu. En revanche, pour leur terrain de jeu (l’été), ils jouent leur partition sans tromperie. Bref, zéro miracle, mais zéro mensonge.
3 / 10
Qualité de fabrication & durabilité : simples mais sérieux
Les gants Richa BREEZE misent sur une construction en textile synthétique résistant, avec des renforts bien placés sur les zones critiques. Les coutures extérieures renforcées inspirent confiance et limitent les risques d’usure prématurée sur les bords de doigts, souvent mis à rude épreuve lors des enfilages répétés. Les protections en D3O et Temperfoam sont intégrées proprement, sans surépaisseur grossière ni zone flottante. Pour un gant textile ventilé de ce segment, la qualité perçue est tout à fait correcte. On n’est pas dans le très haut de gamme, mais rien ne sonne cheap ou bâclé. La marque Richa a déjà un historique plutôt rassurant en matière de longévité sur ses gants, ce qui laisse présager un produit qui tiendra plusieurs saisons estivales sans drame, à condition d’un usage cohérent et d’un minimum de soin.
Évidemment, le mesh ventilé reste moins robuste à l’abrasion pure qu’un cuir épais ou qu’un textile lourd développé pour l’aventure ou la piste. En usage intensif quotidien (courier, gros rouleurs sous toutes conditions), on peut s’attendre à voir apparaître quelques traces d’usure sur les parties les plus exposées après un bon moment : extrémités des doigts, bord de paume, zones de frottement avec les poignées. Mais c’est le lot de la plupart des gants très aérés. Le velcro de serrage, s’il est bien manipulé (on évite de le coller partout sauf sur sa languette…), devrait tenir raisonnablement dans le temps. En clair, on est sur une durabilité cohérente avec le positionnement et le prix : pas indestructible, mais fiable pour un usage normal. Bref, si tu ne les martyrises pas, ils t’accompagneront plusieurs étés sans broncher.
7.5 / 10
Rapport qualité/prix : bien placé pour un gant d’été homologué
Sur le segment très concurrentiel des gants moto été ventilés, les Richa BREEZE se positionnent plutôt intelligemment. Pour un tarif généralement contenu (souvent placé dans le milieu ou bas de gamme du marché selon les promos), ils offrent une vraie homologation CE EN13594-2015 niveau 1KP, des protections phalanges en D3O, une paume en Temperfoam, des coutures renforcées et un confort global très correct. Si on ajoute à ça la forte ventilation et l’index tactile, on obtient un package franchement convaincant pour un usage urbain / road-trip estival. Ils ne prétendent pas rivaliser avec des gants premium trois fois plus chers, mais ils délivrent ce qu’ils promettent, sans chichi. Pour le motard ou scootériste qui veut être protégé l’été sans exploser son budget, c’est une proposition cohérente.
Bien sûr, quelques compromis existent : pas d’imperméabilité, pas d’isolation, un niveau de protection limité au niveau 1, et un design plutôt discret que réellement valorisant. Mais demander à ce type de gant d’être bon partout serait malhonnête. En réalité, leur force est d’être très spécialisés : un gant d’été ventilé, confortable, homologué et accessible. Dans cette niche, ils se défendent franchement bien. Face à certains concurrents qui misent davantage sur le look que sur la technique, le BREEZE garde l’avantage sur la logique et la pertinence. Si tu cherches LE gant unique pour toutes les saisons, ce ne sera pas lui. Si tu veux un très bon deuxième gant dédié à l’été, là, il commence à devenir très intéressant. Bref, un rapport qualité/prix carré, sans mauvaise surprise.
8.3 / 10
Verdict : un vrai gant d’été, honnête et efficace
En résumé, les Richa BREEZE sont des gants moto qui assument pleinement leur ADN : des gants estivaux ventilés, simples, efficaces et correctement protégés. Leur textile synthétique léger, les larges zones en mesh et les empiècements stretch offrent un très bon niveau de confort et de liberté de mouvement, parfait pour la ville ou les balades quand il fait chaud. Les protections en D3O sur les phalanges, la paume en Temperfoam et les coutures renforcées assurent un socle de sécurité sérieux pour un gant de cette catégorie, avec en bonus une certification CE EN13594-2015 niveau 1KP. L’index tactile, la doublure douce et le serrage velcro bien foutu complètent un ensemble très cohérent au quotidien. On ne sent pas un produit gadget, mais un gant pensé pour rouler souvent, avec des choix logiques.
Évidemment, ils ont leurs limites : aucune étanchéité, zéro isolation, et une protection orientée usage urbain / routier tranquille plutôt que piste ou gros arsouilles. Mais jugés pour ce qu’ils sont – des gants d’été respirants et abordables – ils cochent les bonnes cases. Ils conviendront particulièrement aux motards qui roulent beaucoup en été, en ville ou en péri-urbain, et qui veulent un gant léger, discret, homogène, sans exploser le budget. Ce n’est pas le gant qui fera rêver sur Instagram, mais c’est typiquement celui qu’on enfile tous les jours sans réfléchir. Bref, il fait le job, sans tricher, et c’est parfois exactement ce qu’on attend de son équipement.
8.1 / 10
Avis motards : ce que pensent les utilisateurs des Richa BREEZE
Les retours d’utilisateurs sur les gants Richa BREEZE vont globalement dans le même sens : un gant très agréable à porter dès les premiers kilomètres, surtout lorsqu’il fait chaud. Beaucoup soulignent la ventilation vraiment efficace et le côté léger qui donne presque l’impression de rouler sans gants, tout en conservant une sensation de sécurité grâce aux protections visibles et à l’homologation CE. Le confort de la doublure douce revient souvent dans les commentaires, tout comme la souplesse générale du gant, appréciée aussi bien en ville que sur les petits trajets péri-urbains. L’index tactile est fréquemment mentionné comme un détail pratique qui, une fois adopté, devient difficile à abandonner. Beaucoup de motards les considèrent comme leur gants “de tous les jours” dès que les températures montent.
Les critiques se concentrent surtout sur deux points récurrents : l’absence totale de protection contre le froid et la pluie – ce qui, objectivement, fait partie de leur concept – et un niveau de protection jugé correct mais pas exceptionnel pour les plus exigeants. Certains auraient aimé un peu plus de renfort sur la paume ou un maintien poignet plus enveloppant. D’autres remarquent qu’en usage très intensif, les zones en mesh peuvent montrer des signes d’usure au bout de plusieurs saisons, ce qui reste assez logique vu leur construction. Malgré ça, la plupart des avis concluent qu’au vu du prix et du confort offert, le rapport est plus que satisfaisant. En clair, les BREEZE ne sont pas parfaits, mais ils convainquent largement ceux qui cherchent un gant d’été ventilé et fiable, sans prise de tête.







