Segura LADY NIKITA : des gants moto hiver femme qui misent sur le confort urbain
Les gants Segura LADY NIKITA, ce sont clairement des gants moto hiver pour femme pensés pour le quotidien : trajets boulot, balades urbaines, périph’ humide… plutôt que pour les raids sous -5°C. Segura mise ici sur un mix cuir de chèvre très souple, néoprène pour le confort, membrane étanche et doublure thermique ouate pour garder les mains au chaud. La doublure filet REPREVE® en fibres recyclées apporte une touche un peu plus responsable sans sacrifier la respirabilité. Manchette courte, serrage poignet, paume renforcée, grip à l’intérieur de la main et pointe tactile pour l’écran de smartphone : sur le papier, tout y est pour la motarde connectée qui roule par temps froid et humide. Ce test détaille ce que valent vraiment ces LADY NIKITA une fois enfilés, poignée dans le coin… ou presque.
Design & Finitions : un look discret, féminin sans chichis
Visuellement, les gants Segura LADY NIKITA jouent la carte du sobre et efficace. Pas de couleurs flashy ni de gros logos tape-à-l’œil : on est sur un gant moto hiver femme discret, qui passe aussi bien avec un blouson textile qu’un perfecto en cuir. Le cuir de chèvre apporte d’emblée un touché premium, souple et légèrement satiné, qui se fait tout de suite remarquer quand on les a en main. Les empiècements en néoprène autour du poignet et des doigts cassent le côté trop rigide de certains gants d’hiver et donnent un aspect plus technique, presque “softshell”. Bref, visuellement, ça respire la moto urbaine chic plutôt que le gros touring blindé de coques.
Côté finitions, Segura reste fidèle à sa réputation : la couture est propre, régulière, sans surépaisseurs gênantes dans la paume. La manchette courte confirme la vocation plutôt urbaine du modèle : elle facilite l’enfilage rapide, surtout si vous alternez souvent gants / sans gants pour de petits trajets. Les petites touches pratiques, comme le grip interne dans la paume et le Sensor System pour l’écran tactile, sont intégrées sans ruiner le design. On n’a pas l’impression d’un gadget rajouté à la dernière minute. Le rendu général fait sérieux et équilibré : un gant féminin, mais pas caricatural, qui privilégie la sobriété et l’efficacité. En clair : c’est passe-partout, dans le bon sens du terme.
Confort & Maniabilité : tout de suite à l’aise au guidon
Là où les Segura LADY NIKITA marquent vraiment des points, c’est sur le confort immédiat. Le cuir de chèvre, déjà très souple à la base, demande très peu de temps de rodage. Dès la première sortie, la préhension du guidon et des leviers est naturelle, sans cette sensation de “gant de ski” raide qu’on rencontre souvent sur les gants hiver. Le néoprène autour des articulations et du poignet aide à conserver une bonne liberté de mouvement, même avec la doublure thermique en place. On peut facilement jouer de l’embrayage en ville, freiner finement et manipuler les commodos sans se battre avec le gant. Pour un gant chaud, c’est franchement appréciable.
La doublure thermique ouate et la doublure filet REPREVE® offrent un intérieur doux, sans plis gênants ni coutures agressives contre la peau. Les mains glissent facilement à l’intérieur, même si vous avez les doigts un peu humides. Le serrage poignet permet d’ajuster précisément le maintien, évitant au gant de bouger lors des manœuvres. Le compromis épaisseur / maniabilité est bien géré : assez d’isolation pour les matinées froides, mais pas au point de sacrifier les sensations au guidon. En ville et sur route à des températures fraîches, on garde la maîtrise des commandes sans crispation. Est-ce le gant le plus chaud du marché ? Non. Mais côté confort d’usage quotidien, il coche largement les cases. Bref, il fait le job, sans tricher.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : correct pour l’urbain, pas un gant de piste
Sur le volet protection, les gants Segura LADY NIKITA restent cohérents avec leur programme : un usage principalement urbain et périurbain en hiver. La base en cuir de chèvre offre déjà une bonne résistance à l’abrasion, largement supérieure à un gant textile d’entrée de gamme. On trouve un renfort paume, indispensable en cas de glissade, là où la main a tendance à se poser en premier. Ce renfort augmente la sécurité sur les chutes à basse et moyenne vitesse, typiques des environnements urbains. En revanche, on ne trouve pas de grosses coques rigides apparentes sur les phalanges, ni de sliders marqués comme sur des gants sportifs ou touring très protecteurs.
Cela ne veut pas dire que les LADY NIKITA sont “light”, mais plutôt qu’ils privilégient la souplesse et le confort au détriment du blindage maximal. Pour une utilisation quotidienne, trajets boulot et balade tranquille, la protection est largement suffisante, à condition de rester dans le cadre de ce pour quoi ils sont conçus. Sur voie rapide et long trajet hivernal, on aurait aimé un peu plus de renforts visibles, notamment sur le dessus de la main. Il faudra vérifier la présence de l’homologation CE spécifique gants moto, généralement au niveau de l’étiquette interne. En résumé : bonne sécurité de base grâce au cuir et à la paume renforcée, mais ce ne sont pas des gants pensés pour l’arsouille ou le voyage très engagé. À garder en tête au moment de l’achat.
7.5 / 10
Ventilation & Respirabilité : pour l’hiver, c’est le bon compromis
Par définition, un gant moto hiver n’est pas là pour ventiler à tout-va. Les Segura LADY NIKITA l’assument complètement : on est clairement sur un gant conçu pour couper du froid et du vent. Il n’y a pas de perforations dans le cuir, ni d’entrées d’air dédiées, ce qui est plutôt une bonne nouvelle en plein mois de janvier. En revanche, la présence de la doublure filet 100 % maille REPREVE® apporte un sérieux plus côté respirabilité. Cette maille en fibres recyclées permet de limiter la sensation de moiteur quand les températures remontent un peu ou sur trajets plus longs en ville, où on alterne phases statiques et roulage.
Concrètement, en usage urbain et périurbain par temps froid, les LADY NIKITA gèrent bien l’équilibre entre chaleur et respirabilité. Les mains ne baignent pas dans la transpiration dès que le mercure dépasse les 8–10°C, ce qui est souvent le cas avec des gants hiver trop épais. En plein été, ce n’est évidemment pas le bon choix, mais ce n’est pas leur mission. À la mi-saison, un peu fraîche, ils restent tout à fait exploitables sans donner l’impression d’étouffer. On est plus sur un gant hiver / intersaison froide que sur un gant purement polaire hermétique. Bref, ils réchauffent sans transformer votre main en sauna portable, ce qui est déjà beaucoup.
7.8 / 10
Étanchéité & Isolation : au sec sous la pluie, au chaud en ville
Avec une membrane étanche annoncée et une doublure thermique ouate, les Segura LADY NIKITA cochent les cases essentielles pour rouler en hiver. Sous la pluie, la membrane fait son boulot : l’eau est arrêtée à l’extérieur, le cuir se gorge un peu d’humidité à la longue (comme souvent), mais les mains restent globalement au sec. Pour les trajets quotidiens de 20 à 40 minutes sous une bonne averse, le niveau d’étanchéité est largement satisfaisant. L’épaisseur reste raisonnable : on ne se retrouve pas avec des moufles ingérables, ce qui aide à garder les commandes sous contrôle même quand il fait moche. L’isolation thermique est bien dosée pour un usage urbain et périurbain, particulièrement entre 0 et 10°C.
En dessous de 0°C, surtout à vitesse soutenue sur voie rapide, on atteint les limites logiques d’un gant manchette courte. L’air finit toujours par remonter entre le blouson et le gant, et le froid gagne progressivement les doigts. Pour qui roule surtout en ville, où l’on alterne arrêts et redémarrages, l’isolation est en revanche très convaincante. La main reste chaude sans surchauffe, et la doublure filet limite la sensation de main “collée” à l’intérieur. En clair : sur le créneau pour lequel ils sont pensés – l’hiver du quotidien, les trajets boulot, les balades froides mais raisonnables – ces LADY NIKITA font très bien le job. Mais pour la montagne en plein mois de janvier, il faudra monter en gamme ou ajouter des sous-gants.
8 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : du sérieux à long terme
Au toucher comme à l’œil, les gants Segura LADY NIKITA inspirent confiance sur la durée. Le choix du cuir de chèvre est judicieux : ce cuir est non seulement souple, mais également suffisamment résistant pour encaisser un usage quotidien en milieu urbain, avec son lot de mises au sol malencontreuses, d’appuis sur le sol au feu rouge, etc. Les coutures sont propres, bien positionnées et protégées dans les zones exposées. Les empiècements en néoprène devraient bien vieillir s’ils ne sont pas trop malmenés, tout en gardant leur élasticité dans le temps. On sent que Segura n’en est pas à son coup d’essai : la construction générale est cohérente, sans détail cheap qui fait tiquer.
Les éléments pratiques comme le grip interne dans la paume et le Sensor System tactile sont bien intégrés, et ne donnent pas l’impression de pouvoir se décoller au bout de deux mois. La maille REPREVE® en doublure, en plus de son aspect recyclé, semble robuste et bien fixée, limitant le risque de doublure qui se retourne à chaque retrait du gant (le cauchemar de tout motard en hiver). Bien entendu, la durabilité réelle dépendra de votre usage : pluie fréquente, entretien du cuir, séchage correct… Mais sur le papier comme en main, on est clairement sur un produit conçu pour tenir plusieurs saisons sans se déliter. En prenant un minimum soin du cuir (un petit entretien de temps en temps), ces LADY NIKITA devraient vous accompagner longtemps.
8.3 / 10
Rapport qualité/prix : bien placé pour un gant hiver cuir femme
Positionnés sur le segment des gants moto hiver femme en cuir, les Segura LADY NIKITA offrent un package franchement cohérent. On bénéficie d’un vrai cuir de chèvre souple, d’une membrane étanche, d’une doublure thermique, d’une paume renforcée, de grip, de serrage poignet et du tactile, le tout avec un design sobre et portable au quotidien. Face à certains gants hiver entrée de gamme uniquement en textile, la différence de qualité perçue est nette. On paie un peu plus, oui, mais on gagne en confort, en durabilité et en style. Pour une motarde qui roule souvent, cet écart de prix se justifie rapidement à l’usage.
Certes, ce ne sont pas les gants les plus blindés ou les plus chauds du marché, mais ils n’essaient pas de l’être. Leur véritable force, c’est ce compromis : suffisamment chauds pour l’hiver urbain, assez souples pour rester agréables toute la journée, et assez bien finis pour durer. Si l’on ajoute la dimension doublure en fibres recyclées REPREVE®, on a en plus un petit bonus “responsable” qui, sans être révolutionnaire, va dans le bon sens. Pour une motarde qui veut un gant hiver polyvalent, pratique, étanche, avec une vraie qualité perçue, le rapport qualité/prix des LADY NIKITA est franchement intéressant. Bref, ce n’est pas le moins cher, mais c’est clairement l’un des plus cohérents dans sa catégorie.
8.4 / 10
Verdict : un gant hiver femme urbain, confortable et bien pensé
En résumé, les Segura LADY NIKITA sont des gants moto hiver pour femme taillés pour la vraie vie : trajets boulot, urbain, périurbain, balades par temps froid et humide. Leur gros point fort, c’est ce mix réussi entre confort immédiat, souplesse et étanchéité, sans transformer vos mains en bûches insensibles. Le cuir de chèvre offre un feeling premium, la membrane garde au sec, la doublure thermique protège bien du froid raisonnable, et la maille REPREVE® aide à limiter la surchauffe. Ajoutez à ça une paume renforcée, du grip et une compatibilité tactile : on est clairement sur un gant pensé pour l’usage moderne, où l’on sort son smartphone dès le moteur coupé.
Est-ce le gant parfait pour traverser l’Europe en plein hiver à 130 km/h sous la neige ? Non. Sa manchette courte et ses protections plus orientées confort que piste le destinent plutôt à un usage quotidien et raisonnable. Mais dans ce cadre-là, il coche quasiment toutes les cases : agréable, rassurant, bien fini, et avec un style discret qui ne se démode pas. Si vous cherchez un gant moto hiver femme en cuir qui sache rester maniable, étanche et suffisamment chaud pour vos trajets de tous les jours, les LADY NIKITA méritent clairement une place dans votre shortlist. Bref, un gant honnête, efficace, et plus malin qu’il n’en a l’air.
8.3 / 10
Avis des motardes : ce que pensent les utilisatrices des Segura LADY NIKITA
Sur le terrain, les retours des motardes qui roulent avec les Segura LADY NIKITA vont globalement dans le même sens : le confort et la souplesse reviennent systématiquement parmi les premiers points positifs. Beaucoup apprécient le fait de ne pas avoir besoin de “casser” le gant pendant des semaines avant d’être à l’aise. La capacité tactile est également souvent citée : pas parfaite au millimètre près, mais largement suffisante pour déverrouiller un smartphone, lancer un GPS ou répondre rapidement. Plusieurs utilisatrices soulignent aussi la qualité perçue du cuir et des finitions, qui donne l’impression d’un gant plus haut de gamme que ce que laisse deviner son tarif.
Les critiques, elles, concernent surtout la limite logique de la manchette courte en plein hiver rigoureux : certaines notent qu’à vitesse soutenue ou par températures négatives, un peu d’air finit par s’infiltrer au niveau du poignet. Quelques remarques pointent aussi l’isolation jugée “bonne mais pas extrême”, ce qui confirme que ces gants sont parfaits pour l’hiver urbain, un peu moins pour les gros road-trips glacials. Globalement, les avis restent très positifs : les LADY NIKITA sont perçus comme des gants pratiques, confortables, bien finis, qui tiennent leurs promesses. Pas des super-héros, mais des alliés fiables pour affronter le froid du quotidien. Et au final, c’est souvent ce qu’on demande à ses gants.






