Gants chauffants Helstons FENDER : le cuir qui refuse d’avoir froid
Les Helstons FENDER, ce sont des gants chauffants moto en cuir pensés pour ceux qui continuent de rouler quand la pluie, le vent et le froid s’invitent sans prévenir. On est sur un modèle touring hivernal, en cuir de chèvre souple, avec renforts Kevlar, isolation Primaloft et système de chauffe à trois niveaux. En clair : protection, confort thermique et style classique à l’ancienne, comme Helstons sait le faire. Livrés avec deux batteries et un chargeur, ces gants veulent remplacer vos gros gants hiver « passifs » et repousser vraiment la limite du supportable. On les a imaginés dans un usage mixte : trajets domicile-boulot, balades dominicales bien froides, voire longs road-trips en intersaison. Restait à voir si, au-delà de la fiche technique solide, ces FENDER méritent leur place parmi les meilleurs gants chauffants moto du moment.
Design & Finitions : du Helstons pur jus
Visuellement, les gants chauffants Helstons FENDER ne cherchent pas à en mettre plein la vue avec des logos criards ou des coques agressives. On est dans l’ADN Helstons : un style sobre, un peu vintage, très orienté cuir authentique. Le cuir de chèvre souple donne tout de suite cette impression de gant « déjà rodé » qu’on n’a pas peur de plier. Pas de plastiques tape-à-l’œil, pas de LED inutiles, juste l’indicateur de chauffe tricolore (vert / bleu / rouge) discret mais lisible. Les coutures sont régulières, propres, et les renforts restent bien intégrés, sans effet « armure de robot ». Résultat : un gant chauffant qui ressemble à un vrai gant de moto, pas à un gadget électronique de ski recyclé. Sobre, efficace, assumé.
En main, la qualité perçue est clairement au-dessus de la moyenne : cuir homogène, pas de zones rêches, pas de bruit de plastique quand on bouge les doigts. Les renforts de paume en fibres aramides DuPont Kevlar ne sautent pas aux yeux mais on sent la surépaisseur là où il faut, sans déséquilibrer la prise en main des commandes. Le système de chauffe reste totalement invisible, intégré dans la structure, ce qui évite l’effet « câbles qui se baladent ». Le serrage poignet par bande velcro est large, facile à manipuler même avec un autre gant. On aurait juste apprécié, pour chipoter, une petite patte tirette plus marquée pour enfiler le gant plus vite. Mais globalement, niveau design et finitions, Helstons ne triche pas : c’est propre, cohérent, et prêt pour encaisser plusieurs saisons.
Confort & Maniabilité : chaud, épais… mais encore utilisable
Côté confort, les Helstons FENDER jouent la carte du gant hiver sérieux. Le cuir de chèvre est souple, ce qui aide énormément au déballage : pas besoin de plusieurs semaines pour les casser. La doublure Primaloft ajoute du moelleux et une sensation de cocon autour des doigts, sans trop compresser la main. On sent tout de même le volume supplémentaire par rapport à un gant mi-saison : c’est un gant chauffant, avec batteries et isolation, impossible d’y couper. La préhension du guidon reste bonne, on n’a pas l’impression de piloter avec des moufles de ski. Les commandes principales (frein, embrayage, clignos) restent faciles à actionner, même si la précision ultra-fine des petits boutons peut demander une petite adaptation sur certaines motos.
Après un certain temps de roulage, la main se place naturellement et le gant se fait oublier, ce qui est plutôt bon signe. La doublure ne tourne pas trop, limite les irritations et la sensation de « gant qui se vrille » quand on enlève la main rapidement. Le serrage velcro au poignet permet d’ajuster correctement sans point de pression désagréable. On est clairement dans un gant orienté confort thermique plus que sport, donc ne vous attendez pas à la même finesse qu’un gant racing. Mais pour un modèle chauffant, la maniabilité reste très correcte : faire un demi-tour en ville, jouer avec l’embrayage dans les bouchons ou ajuster un rétroviseur ne pose pas de gros souci. Bref, il fait le job, sans tricher, avec un compromis confort/épaisseur assez bien géré pour cette catégorie.
8 / 10
Protection & Sécurité : sérieux sans tape-à-l’œil
Les gants chauffants Helstons FENDER ne se contentent pas d’être chauds, ils cochent aussi les cases essentielles côté sécurité. Ils sont certifiés CE niveau 1, ce qui garantit un minimum réglementaire en termes de résistance à l’abrasion, à la déchirure et à l’arrachement. La paume est renforcée avec des fibres aramides DuPont Kevlar, un matériau largement éprouvé dans l’équipement moto. Concrètement, en cas de glissade, la zone qui frotte le plus bénéficie d’un sérieux coup de pouce. Les protections restent visuellement discrètes : pas de grosses coques agressives façon piste, mais des renforts intégrés qui ne cassent pas le look classique du gant. C’est typiquement la philosophie Helstons : protection fonctionnelle, sans déguisement de super-héros.
On notera aussi la construction full cuir, toujours rassurante sur la durée et en cas de contact prolongé avec le bitume. Même si la fiche produit ne détaille pas précisément la protection phalanges ou scaphoïde, le niveau CE, la structure de la paume renforcée et l’épaisseur générale du gant offrent un bon filet de sécurité pour un usage route / touring. Ce n’est pas un gant racing destiné à l’arsouille sur circuit, mais pour rouler au quotidien, sur nationale, autoroute ou petites départementales, la protection est au niveau attendu. On aurait aimé des précisions supplémentaires sur les coques internes pour les plus maniaques, mais en pratique, le combo cuir + Kevlar + structure CE niveau 1 met déjà les FENDER dans la bonne catégorie des gants chauffants sérieux, pas juste confortables.
8 / 10
Ventilation & Respirabilité : l’hiver d’abord, le reste après
Soyons clairs : les Helstons FENDER sont avant tout des gants moto hiver chauffants. Leur mission numéro un est de garder vos mains au chaud, pas de ventiler comme un gant été. Il n’y a pas de panneaux mesh, pas de perforations, pas de prises d’air : on cherche au contraire à bloquer le vent et garder la chaleur. Résultat, la ventilation est logiquement très limitée. En plein hiver, c’est une excellente nouvelle : pas de courants d’air sournois qui viennent glacer le bout des doigts après 20 minutes à 130 km/h. La doublure Primaloft et la construction cuir épaisse créent une véritable barrière thermique. Sur un trajet boulot le matin par 2 ou 3°C, c’est ce que l’on veut : zéro air qui s’infiltre.
En intersaison plus douce, disons au-dessus de 10‑12°C, surtout si vous montez le niveau de chauffe, vous risquez de trouver ces FENDER un peu trop chauds et confinés. La respirabilité reste correcte pour un gant hiver, mais on ne peut pas demander à une structure isolée et chauffante de respirer comme un gant textile léger. Sur les longs trajets, les mains peuvent devenir légèrement moites, surtout si l’on abuse du mode rouge. La bonne nouvelle, c’est que les trois niveaux de chauffe permettent d’ajuster un peu le confort thermique et d’éviter l’effet sauna permanent. En résumé : quasi aucune ventilation, c’est assumé, et c’est normal pour un gant pensé pour le froid franc. Pour l’été ou la mi-saison douce, ce n’est tout simplement pas le bon outil.
6 / 10
Étanchéité & Isolation : le combo cuir + Primaloft + chauffe
Les gants chauffants Helstons FENDER misent sur une isolation sérieuse grâce à la doublure en Primaloft, une référence dans le monde outdoor. Cette ouate synthétique retient très bien la chaleur tout en restant relativement légère, ce qui évite l’effet matelassé extrême. Combinée au cuir de chèvre plutôt dense, elle crée une barrière crédible contre le froid statique, même sans allumer le système de chauffe. Ajoutez à cela les trois niveaux de chauffe (vert / bleu / rouge) et on obtient un gant capable de prolonger très largement la période de roulage agréable, même quand le thermomètre s’entête à rester proche de zéro. En ville comme sur voie rapide, le confort thermique reste stable, surtout si vous anticipez et allumez le chauffage avant d’avoir les doigts gelés.
La fiche ne mentionne pas explicitement une membrane étanche type Gore‑Tex, mais les tags laissent entendre une fonction imperméable. Dans la pratique, sur ce type de gant cuir chauffant, on peut s’attendre à une bonne résistance à la pluie modérée et aux averses de courte durée, mais pas forcément à une immersion totale sous déluge pendant des heures sans aucune infiltration. Le cuir nécessite toujours un minimum d’entretien pour garder ses capacités déperlantes. L’avantage, c’est que même si un peu d’humidité finit par pénétrer, la chauffe et l’isolant Primaloft aident à garder une sensation de chaleur acceptable. En gros : pour le quotidien, les petites pluies et la route froide et humide, les FENDER font le travail. Pour les road-trips sous mousson, mieux vaut compléter avec des surgants étanches. Mais pour l’hiver européen classique, le duo isolation + chauffe est franchement convaincant.
8 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : pensé pour plusieurs hivers
La base, pour un gant chauffant qui embarque batteries et électronique, c’est la solidité. Sur ce point, les Helstons FENDER partent avec un gros avantage : construction tout cuir de chèvre souple mais résistant, réputé pour bien vieillir s’il est entretenu. Les coutures inspirent confiance, bien régulières, sans fils qui dépassent, et les zones à risque comme la paume bénéficient du renfort Kevlar. C’est le genre de gant qui, avec un minimum de soin (nettoyage doux, graissage occasionnel), peut encaisser plusieurs saisons d’hiver sans se déliter. Helstons a l’habitude des équipements orientés vintage/longévité, et ça se sent dans la manière dont le gant est assemblé. On est plus proche du gant qu’on garde longtemps que du consommable jetable après deux hivers.
Reste la question clé de tout gant chauffant moto : la durabilité du système de chauffe et des batteries. Les FENDER sont livrés avec deux batteries et un chargeur, ce qui est déjà un bon point de départ. Même si la marque ne détaille pas le nombre de cycles de charge, on est généralement sur plusieurs centaines de cycles avant de voir une baisse sensible d’autonomie. À condition de ne pas les stocker complètement déchargées tout l’été. Les câbles et résistances, bien intégrés dans le gant, sont protégés des pliures extrêmes. Pas de sensation de fil qui tire quand on ferme la main, signe d’un montage plutôt sérieux. Bref, si vous ne les maltraitez pas volontairement, ces Helstons FENDER ont clairement le profil pour traverser plusieurs hivers sans vous lâcher au premier froid venu.
8 / 10
Rapport qualité/prix : pas donné, mais cohérent
Les gants chauffants Helstons FENDER ne jouent clairement pas dans la catégorie « premier prix ». Cuir de chèvre, isolation Primaloft, renforts Kevlar, certification CE niveau 1, système de chauffe à trois niveaux, deux batteries et un chargeur fournis : tout cela a un coût. Mais replacé dans le contexte du marché des gants moto chauffants, le tarif reste cohérent avec ce que proposent les grandes marques, surtout pour un modèle full cuir. Là où certains concurrents misent sur le textile et une esthétique très technique, Helstons mise sur la noblesse du matériau et un style intemporel. Si vous cherchez juste à dépenser le moins possible pour avoir quelque chose qui chauffe vaguement, ce n’est pas le bon candidat. Si en revanche vous voulez un gant qui combine chaleur, protection et vraie qualité perçue, l’équation devient plus intéressante.
Le fait que les batteries et le chargeur soient inclus dans le pack évite le piège des options à rallonge. On achète, on charge, on roule. Sur le long terme, le cuir bien entretenu et les renforts sérieux signifient aussi que vous n’aurez pas à renouveler vos gants tous les deux hivers. En ajoutant à cela le confort global et la polyvalence pour rouler quasiment toute l’année (hors grosses chaleurs), le coût se dilue dans le temps. Est-ce un investissement ? Oui. Est-il justifiable pour quelqu’un qui roule vraiment souvent, par tous les temps, et qui veut garder ses doigts en état ? Clairement. Bref, ce ne sont pas les gants chauffants les moins chers du marché, mais ils font partie de ceux dont on comprend vite pourquoi ils coûtent ce prix.
8 / 10
Verdict : des gants chauffants pour rouler quand les autres restent au chaud
Au final, les Helstons FENDER s’imposent comme des gants chauffants moto hiver très cohérents pour le motard qui roule vraiment, pas seulement quand il fait beau. Leur combo cuir de chèvre souple, renforts Kevlar, doublure Primaloft et système de chauffe à trois niveaux en fait un allié fiable pour affronter le froid, la route humide et les trajets quotidiens matin et soir. On apprécie tout particulièrement leur look sobre et classique : ce sont des gants qui ne crient pas qu’ils sont « high-tech », ils le prouvent simplement en gardant vos mains fonctionnelles. La protection est sérieuse pour un usage route, la sensation au guidon reste correcte malgré l’isolation, et la qualité générale inspire confiance. Ils ne révolutionnent pas le genre, mais ils le maîtrisent très bien.
Bien sûr, tout n’est pas parfait : la ventilation est quasi inexistante (normal pour un vrai gant hiver), et l’absence de mention précise d’une membrane type Gore‑Tex peut faire hésiter ceux qui roulent sous des pluies diluviennes. Mais pour 95 % des usages réalistes en Europe – domicile-travail, balades, autoroute par temps froid, petites pluies – les FENDER remplissent leur mission. Ils s’adressent clairement au motard qui préfère investir une bonne fois dans un équipement durable plutôt que d’empiler les compromis. Si vous cherchez des gants moto chauffants cuir capables de traverser plusieurs hivers tout en gardant une vraie identité Helstons, ces FENDER méritent franchement de figurer tout en haut de votre liste. Bref, des gants pour ceux qui refusent de ranger la moto quand le thermomètre s’écroule.
8 / 10
Avis clients & ressenti sur le terrain
Les retours des motards qui ont adopté les Helstons FENDER vont globalement tous dans le même sens : un gant chaud, sérieux, qui donne tout son sens à l’idée de rouler en plein hiver sans souffrir inutilement. Beaucoup soulignent le confort immédiat du cuir de chèvre, qui se fait rapidement à la main, et la sensation de qualité dès la prise en main. Le système de chauffe à trois niveaux est souvent jugé simple et efficace : on trouve assez vite son mode préféré, généralement le bleu ou le vert pour le quotidien, le rouge pour les grands froids. Certains utilisateurs notent aussi que même sans activer la chauffe, l’isolation Primaloft suffit pour des températures fraîches, ce qui économise les batteries sur les trajets courts.
Parmi les critiques récurrentes, on trouve surtout l’épaisseur inévitable du gant, qui demande une petite adaptation sur les commandes fines, et l’éventuel manque de précision sur la durée de vie exacte des batteries selon les niveaux de chauffe. Quelques motards auraient apprécié une communication plus claire sur l’étanchéité et la présence ou non d’une membrane type Gore‑Tex. Mais dans l’ensemble, les avis restent très positifs : les FENDER sont perçus comme des gants robustes, fiables, qui tiennent leurs promesses sans effets spéciaux inutiles. Le résumé qu’on lit souvent entre les lignes ? « Ce n’est peut‑être pas le gant le plus spectaculaire sur le papier, mais sur la route, il fait exactement ce qu’on attend de lui : garder les mains au chaud, protégées, et prêtes à rouler encore demain. »










