POINTS FORTS
POINTS FAIBLES
DXR PATOK : des gants moto été qui misent sur le cuir… sans oublier l’air
Les DXR PATOK, ce sont typiquement les gants qu’on enfile sans réfléchir dès que les températures montent. Format manchette courte, cuir de chèvre souple, gros renforts sur les zones clés et panneaux Air Mesh pour laisser respirer les mains : tout respire l’usage urbain et péri-urbain, avec un petit côté roadster pas désagréable. DXR les positionne comme des gants moto été polyvalents, capables d’enchaîner les trajets boulot, les petites arsouilles du week-end et les balades plus tranquilles. Doublure coton, protections métacarpes, slider de paume et certification CE EN 13594 niveau 1KP complètent la fiche technique. Sur le papier, on a donc un gant à la fois simple, moderne et plutôt bien équipé pour son segment. Reste à voir si, sur la route, il tient vraiment ses promesses ou s’il se contente de cocher les cases. Spoiler : il s’en sort plutôt bien.
Design & Finitions : un look sobre, un vrai mélange de matières
Visuellement, les gants DXR PATOK jouent la carte du sobre efficace. Pas de gros logos criards, pas de couleurs fluo partout : on est sur un look plutôt classique, légèrement sportif, qui passe aussi bien sur un roadster que sur un scooter un peu chic. Le cuir de chèvre donne d’emblée une impression de qualité, avec un grain assez fin et une belle souplesse lorsqu’on les enfile. Les inserts en polyester Air Mesh sont bien intégrés dans le design : on les voit, mais ils ne cassent pas la ligne globale. Ça évite l’effet “gant de cross” alors qu’on vise clairement un usage route/ville. La manchette courte renforce le côté urbain : ça glisse facilement sous un blouson, et ça donne un style plus décontracté que des gants longs typés touring.
Côté conception, DXR mélange plusieurs matériaux : 37 % polyamide, 30 % cuir de chèvre, 18 % polyuréthane et 15 % polyester. Dit comme ça, ça fait un peu recette de cuisine, mais dans les faits, ce mix permet d’avoir des zones plus souples, d’autres plus résistantes, et des parties ventilées sans trop fragiliser l’ensemble. Les protections métacarpes type “coup de poing” sont bien intégrées, sans bulle énorme façon gants racing, ce qui garde les PATOK relativement discrets. Le slider de paume, lui, donne un petit côté sportif rassurant. Les coutures sont propres, régulières, sans fil qui dépasse sur l’exemplaire observé. Bref, ce n’est pas du haut de gamme couture, mais pour la gamme de prix visée, le résultat est franchement honnête, voire mieux que prévu.
Confort & Maniabilité : souples tout de suite, pas besoin de rôdage
Le gros point fort des DXR PATOK, c’est la souplesse immédiate. Le cuir de chèvre, déjà connu pour sa flexibilité, associé à la construction multi-matières, donne un gant qui ne fait quasiment pas de résistance dès la première utilisation. Pas besoin de rouler 500 km pour casser le cuir : on enfile, on ajuste la patte de serrage au poignet, et on retrouve une bonne liberté de mouvement aux doigts. La doublure 100 % coton est très agréable au contact de la peau. Elle évite le côté rugueux de certains gants textiles ou cuir bruts, et limite les irritations sur les longues journées. On sent bien que DXR a voulu faire un gant à porter souvent, longtemps, plutôt qu’un simple accessoire pour la belle photo Instagram.
En conduite, la maniabilité est au rendez-vous : leviers, commodos, poignées, tout se manipule sans forcer. La paume garde un bon feeling avec les commandes, même avec les renforts et le slider. La préformation des doigts est raisonnable : assez pour limiter la fatigue en tenant le guidon, sans imposer une position figée. Pour chipoter, certains trouveront peut-être le volume global un poil généreux si on a les mains très fines, mais rien de rédhibitoire. Notons aussi la fonction Smart Touch, qui permet d’utiliser un écran tactile sans retirer les gants. Pratique aux feux rouges pour lancer un GPS ou changer de playlist. Bref, sur le plan du confort et de la maniabilité, les PATOK font clairement le job, sans tricher.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : CE 1KP, sérieux pour un gant été
Les gants DXR PATOK ne se contentent pas d’être agréables l’été, ils sont aussi pensés pour encaisser un minimum en cas de chute. Ils sont certifiés selon la norme CE EN 13594 niveau 1KP, ce qui garantit un certain niveau de résistance à l’abrasion, à la coupure et à l’arrachement. Sur le dessus de la main, on retrouve des protections métacarpes type “coup de poing”, rigides, bien positionnées pour couvrir les articulations principales. Elles ne gênent pas spécialement en flexion, mais on sent qu’elles sont là, prêtes à encaisser en cas de contact violent. C’est un bon compromis entre protection et confort pour un gant d’été à vocation urbaine et loisir.
La paume profite d’un slider dédié, élément de plus en plus courant mais encore loin d’être systématique sur cette gamme de prix. Cet insert rigide aide à faire glisser la main en cas de chute plutôt que d’accrocher l’asphalte, limitant potentiellement les traumatismes. On trouve également des renforts supplémentaires sur les zones d’usure fréquentes. Évidemment, on reste sur un gant été manchette courte : la protection du poignet et de l’avant-bras n’est pas au niveau d’un gant touring ou racing long. Pour de la ville, du péri-urbain et des balades par beau temps, le package de sécurité est cohérent. Pour rouler plus vite, plus longtemps et sous toutes les conditions, il faudra viser plus typé protection. Mais dans sa catégorie, le PATOK se défend très bien.
8 / 10
Ventilation & Respirabilité : pensé pour les grosses chaleurs urbaines
Sur un gant moto été, la ventilation n’est pas un détail, c’est LE sujet. Les DXR PATOK misent clairement sur leurs inserts en polyester Air Mesh pour laisser circuler l’air. Ces panneaux maillés sont positionnés de façon à capter le flux en roulant, surtout sur le dessus de la main, tout en préservant le cuir aux endroits stratégiques pour la sécurité. Le résultat, c’est une vraie sensation de fraîcheur dès qu’on dépasse les 40–50 km/h. En ville, dans un trafic un peu dynamique, on bénéficie déjà d’un bon renouvellement d’air. À basse vitesse, l’effet est forcément plus limité, mais c’est le lot commun de tous les gants été ou presque.
La doublure 100 % coton apporte aussi sa pierre à l’édifice en termes de respirabilité. Elle absorbe un peu la transpiration, ce qui évite d’avoir la main qui glisse dans le gant, ou au contraire qui colle désagréablement. En plein été, sur un usage quotidien, on apprécie ce côté plus naturel que certains intérieurs synthétiques. Attention toutefois : ce ne sont pas des gants ultra-perforés façon racing été. DXR a gardé un certain équilibre entre ventilation et robustesse. Résultat : ils ventilent bien pour la ville et la balade, mais si vous roulez exclusivement par 35 °C sur autoroute pendant des heures, il existe encore plus aéré. Pour la majorité des motards, le compromis trouvé est pertinent et agréable au quotidien.
8.5 / 10
Étanchéité & Isolation : clairement, ce n’est pas leur terrain de jeu
Les DXR PATOK sont annoncés comme des gants moto été, et ça se ressent immédiatement lorsqu’on parle d’étanchéité et d’isolation. Pas de membrane imperméable type Gore-Tex® ou autre ici, pas de promesse de rester sec sous une grosse averse. Ils sont pensés pour rouler par temps sec, éventuellement sous une petite pluie passagère, mais guère plus. Le cuir de chèvre résiste toujours un peu à l’eau au début, mais rapidement, il va absorber l’humidité, s’alourdir et perdre en confort. Bref, si votre quotidien, c’est la pluie, ce n’est tout simplement pas la bonne catégorie de gants.
Côté isolation thermique, même logique : les PATOK ne cherchent pas à vous tenir chaud, au contraire. La construction légère, les inserts Air Mesh et la doublure coton visent à évacuer la chaleur, pas à la garder. En mi-saison fraîche ou le matin très tôt, on pourra sentir un peu le vent passer, surtout sur les longs trajets. Rien de dramatique, mais il faut en avoir conscience : ce sont des gants à sortir dès que les températures deviennent agréables, pas en plein hiver. On pourrait presque dire qu’ils assument leur rôle à 100 % : ils ne jouent pas aux couteaux suisses multi-saison. Pour la pluie et le froid, mieux vaut compléter son équipement avec une deuxième paire dédiée.
4 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : simple mais sérieux
Les gants DXR PATOK donnent une impression de sérieux dès qu’on les manipule. Le mélange de cuir de chèvre, polyamide, polyuréthane et polyester est là pour trouver un équilibre entre résistance, souplesse et coût maîtrisé. Le cuir est présent aux endroits les plus exposés en cas de glissade, tandis que les textiles renforcent certaines zones et permettent d’alléger l’ensemble. Les coutures semblent robustes et régulières, sans gros défaut visible. On sent que DXR a une certaine expérience sur les produits au bon rapport qualité/prix. Rien de “luxe”, mais rien de bâclé non plus. Pour un gant de ce segment, c’est tout à fait satisfaisant.
À l’usage, la doublure en coton devrait bien vieillir si on évite de laisser les gants trempés sécher en boule dans un top case. Le cuir de chèvre supporte généralement bien le temps, à condition d’être entretenu un minimum (un léger nettoyage et un peu de produit prévu pour le cuir de temps en temps). Les zones en mesh sont par nature un peu plus sensibles à l’accroc que du cuir plein, mais c’est la contrepartie de la ventilation. Pour un usage urbain/quotidien, on peut raisonnablement s’attendre à plusieurs saisons de service, surtout si l’on alterne avec une paire hiver ou mi-saison. En résumé : une durabilité cohérente avec le prix et le positionnement, à condition de ne pas les maltraiter.
7.5 / 10
Rapport qualité/prix : beaucoup d’arguments pour un été tranquille
Là où les DXR PATOK marquent des points, c’est sur le rapport qualité/prix. Pour un gant moto été en cuir, certifié CE EN 13594 niveau 1KP, avec protections métacarpes, slider de paume, inserts ventilés et fonction tactile, la note reste généralement très raisonnable. DXR vise clairement les motards qui veulent s’équiper sérieusement sans exploser le budget, que ce soit pour un premier équipement ou pour compléter une garde-robe moto existante. Les concessions faites (pas d’étanchéité, pas d’isolation, manchette courte) sont logiques pour cette gamme et ce type de produit. On ne paie pas pour des fonctionnalités qu’on n’utilisera pas l’été.
Face à la concurrence, les PATOK se positionnent bien : certains gants textiles été sont moins chers, mais offrent souvent moins de protection ou une durée de vie plus limitée. D’autres gants entièrement en cuir, plus premium, coûtent nettement plus cher pour une plus-value parfois marginale en usage urbain. Ici, DXR propose un gant crédible, complet pour l’été, avec un vrai cuir, une certification claire et des petits plus modernes comme le Smart Touch. Bref, pour le motard ou la motarde qui veut un gant été sérieux, confortable, ventilé et abordable, le PATOK a clairement des arguments à faire valoir sans rougir.
9 / 10
Verdict : un vrai bon gant été urbain, sans storytelling inutile
Les DXR PATOK ne cherchent pas à révolutionner le monde du gant moto, et c’est peut-être ce qui fait leur force. Ils se concentrent sur l’essentiel pour un gant été : cuir souple, bonne ventilation, protections crédibles, confort au quotidien et prix contenu. Ajoutez à ça une certification CE EN 13594 niveau 1KP, une doublure coton agréable et une fonction tactile bien pensée, et on obtient un compagnon du quotidien très convaincant pour la belle saison. En ville, en péri-urbain, sur les petites routes en balade, ils se font vite oublier tout en laissant la sensation d’être correctement protégé pour ce type d’usage.
Évidemment, tout n’est pas parfait : pas d’étanchéité, aucun vrai rôle en hiver, protection limitée au poignet à cause de la manchette courte. Mais ce serait leur reprocher de ne pas être ce qu’ils ne prétendent pas être. Les PATOK sont des gants été urbains/roadster, point. Dans ce cadre, ils remplissent très bien leur mission et offrent un excellent compromis entre confort, sécurité et budget. Bref, si vous cherchez des gants moto été en cuir pour rouler “cool mais pas à poil”, les DXR PATOK méritent clairement d’être sur votre liste. Bref, il fait le job, sans tricher.
8.3 / 10
Avis motards : ce qui remonte du terrain
Les retours des utilisateurs sur les DXR PATOK vont globalement dans le même sens : ce sont des gants appréciés pour leur confort immédiat et leur bonne ventilation. Beaucoup de motards soulignent la souplesse du cuir de chèvre dès les premières sorties, sans phase de rodage désagréable. La sensation au guidon est souvent jugée précise, avec un bon ressenti des commandes. La finition est régulièrement saluée comme “meilleure que prévu pour le prix”, même si certains notent de légers signes d’usure esthétique après plusieurs saisons, surtout sur les zones en mesh. Rien d’anormal pour un gant été utilisé au quotidien, mais c’est à garder en tête si vous êtes très exigeant sur l’aspect cosmétique sur le long terme.
Les protections métacarpes et le slider de paume rassurent beaucoup de propriétaires, qui apprécient de ne pas rouler avec un simple gant textile léger. La fonction tactile Smart Touch reçoit aussi de bons échos, même si, comme souvent, elle n’est pas parfaite sur tous les écrans ou avec certains films de protection. Quelques mains très fines signalent un taillant un peu large, tandis que d’autres estiment au contraire que le gant taille correctement une fois le cuir légèrement assoupli. En résumé, les avis convergent : un gant été en cuir bien pensé, confortable, pratique et cohérent avec son prix, qui répond aux attentes de la majorité des motards pour la belle saison.
