Gants Spidi RAINSHIELD 2

Les Spidi RAINSHIELD 2 sont des gants moto mi-saison pensés pour les rouleurs qui n’attendent pas le soleil pour sortir. Entre textile FLEX TENAX très résistant, microfibre Clarino souple et inserts mesh, ils cherchent l’équilibre entre protection, confort et ressenti des commandes. Leur membrane H2OUT laminée 3D promet une vraie étanchéité tout en restant respirante et coupe-vent, sans doublure épaisse qui ruine le feeling. Protections de phalanges, renforts Warrior sur la paume, rembourrages latéraux : on est sur un niveau de sécurité sérieux pour un gant mi-saison. Ajoute à ça la compatibilité écran tactile et une construction type Outdry pour limiter le volume : sur le papier, c’est clairement un gant “daily” pour trajets boulot, roadtrips pluvieux et intersaison agitée. Reste à voir sur la route s’il tient toutes ses promesses…

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Guide des tailles

Messieurs, comment choisir la taille de vos gants moto Spidi ?

Nous vous proposons de mesurer votre tour de main. Placez votre métre ruban autour de la paume, à 1 cm au dessus de la pliure du pouce. Ensuite, reportez-vous au tableau ci-dessous :

HOMME

Taille universelle XS S M L XL 2XL 3XL
Tour de main en cm 19.8/20.6 20.6/21.4 21.4/22.2 22.2/23 23/23.8 23.8/24.6 24.6/25.4

Notre test

Spidi RAINSHIELD 2 : le gant mi-saison qui n’a pas peur de la flotte

Le Spidi RAINSHIELD 2 joue dans la catégorie des gants moto mi-saison imperméables, ceux qu’on enfile neuf mois sur douze sans trop réfléchir. Pensé pour affronter pluie, vent et températures variables, il mise sur une construction textile technique, une membrane H2OUT laminée, et des renforts bien placés pour garder un bon niveau de sécurité. Pas de doublure thermique épaisse ici : l’idée, c’est d’avoir un gant fin, précis sur les commandes, mais capable de tenir sous une bonne averse. Sur le papier, il coche beaucoup de cases : étanche, respirant, tactile, protecteur. Voyons ce que ça donne une fois au guidon.

Design & Finitions : sobre, technique, efficace

Visuellement, le Spidi RAINSHIELD 2 joue la carte de la sobriété. On est sur un gant mi-saison plutôt discret, orienté usage quotidien et touring, sans surenchère de logos ou de couleurs criardes. Le tissu FLEX TENAX en nylon 6.6 donne tout de suite une impression de sérieux : la maille est dense, légèrement élastique, avec ce look typique des gants textiles techniques. On sent que Spidi a cherché le bon compromis entre résistance à l’abrasion, souplesse et encombrement minimal. Les empiècements en microfibre Clarino sont bien intégrés, sans couture agressive ni surépaisseur gênante sous les doigts.

Les détails de finition confirment le positionnement plutôt haut de gamme du gant. Les coutures sont régulières, bien protégées, et les zones renforcées ne donnent pas cette impression de “patchs” posés à la va-vite. La construction type Outdry, avec membrane laminée, évite l’effet de doublure qui se retourne : tout reste bien en place quand on enfile ou retire le gant. La manchette mi-longue permet de passer sous ou sur la veste selon son équipement, sans bagarre de velcros. Bref, c’est un gant qui ne fait pas de bruit, mais qui respire le sérieux quand on l’a en main.

Confort & Maniabilité : fin, précis, taillé pour rouler souvent

En termes de confort, le RAINSHIELD 2 assume clairement son rôle de gant mi-saison orienté ressenti des commandes. L’absence de doublure thermique épaisse se ressent immédiatement : la main se place facilement, les doigts se plient sans résistance et les commandes sont bien perçues. Le textile FLEX TENAX apporte une légère élasticité bienvenue, surtout au niveau des mouvements répétés sur l’embrayage ou le frein. Pas besoin de plusieurs sorties pour “casser” le gant : dès les premiers kilomètres, on a quelque chose de très exploitable. Pour un gant étanche, le volume reste contenu, ce qui est loin d’être le cas de tous les modèles du segment.

Sur la durée, le confort reste bon, même sur des trajets un peu plus longs. Les coutures internes ne viennent pas frotter sur les phalanges ou la base des doigts, et la paume en Clarino offre un toucher à la fois doux et précis sur les poignées. La petite languette d’enfilage est pratique au quotidien, surtout quand on sort d’un resto sous la pluie et qu’on veut repartir vite. On sent cependant que ce n’est pas un gant de pur été : à l’arrêt, la main respire moins qu’avec un gant très perforé, ce qui est logique. Bref, il trouve son équilibre : assez fin pour être agréable, assez protecteur pour encaisser la météo pourrie. Bref, il fait le job, sans tricher.

Confort :
8.5 / 10

Protection & Sécurité : du sérieux pour un mi-saison textile

Pour un gant moto mi-saison étanche, le Spidi RAINSHIELD 2 est plutôt bien armé côté sécurité. On retrouve une protection rigide sur les phalanges, suffisamment discrète pour ne pas gêner, mais rassurante en cas de choc. Le dessus de la main est doublé de rembourrages qui viennent compléter la coque principale. Là où Spidi se démarque, c’est avec les renforts Warrior sur la paume, une technologie maison pensée pour mieux absorber et répartir l’énergie en cas de glissade. Ces inserts, associés à la microfibre Clarino, augmentent clairement la résistance de la zone la plus exposée en cas de chute.

Les rembourrages latéraux externes viennent sécuriser les côtés de la main, souvent oubliés mais régulièrement touchés lors d’une glissade ou d’un appui un peu violent au sol. On n’est pas sur un gant racing, évidemment, mais pour un usage route / urbain / péri-urbain, le niveau de protection est cohérent et sérieux. Le fait que la structure générale du gant soit en nylon 6.6 haute résistance à l’abrasion participe aussi à la sérénité globale. En résumé : pour un mi-saison étanche, la protection est plus que correcte, surtout au niveau de la paume où Spidi ne s’est pas contenté du minimum syndical.

Protection :
8.2 / 10

Ventilation & Respirabilité : mi-saison, pas canicule

Le RAINSHIELD 2 n’a jamais prétendu être un gant d’été ultra-ventilé, et ça se sent. La présence de la membrane H2OUT coupe-vent crée forcément une barrière contre le flux d’air direct. En revanche, Spidi a eu la bonne idée d’intégrer du tissu filet ajouré et de travailler sur la respirabilité globale. Résultat : en roulant, la main ne se transforme pas en sauna, même quand la température grimpe un peu. La membrane laminée 3D aide aussi à évacuer l’humidité intérieure, en limitant cette sensation de moiteur qu’on connaît bien sur certains gants étanches d’ancienne génération.

Là où le gant trouve vraiment sa place, c’est dans les conditions typiques de mi-saison : 8 à 20°C, parfois humide, souvent changeant. Dans ces plages, la ventilation est suffisante pour ne pas cuire en ville tout en gardant une bonne barrière contre le vent sur route. En plein été, surtout au-dessus de 28°C, ça commencera à être trop chaud pour certains, c’est inévitable avec une membrane. En hiver pur, ce sera l’inverse : trop juste sans sous-gants. Mais pour ce pour quoi il est fait – l’intersaison pluvieuse – il s’en sort franchement bien. Là encore, pas de miracle, mais un compromis cohérent.

Ventilation :
7.6 / 10

Étanchéité & Isolation : la pluie oui, le grand froid non

C’est clairement sur l’étanchéité que le Spidi RAINSHIELD 2 vient jouer les premiers rôles. La membrane H2OUT laminée 3D, combinée à une construction type Outdry, limite les points d’entrée de l’eau et évite l’effet “gant éponge” qui se gorge d’eau à l’extérieur. La barrière anti-absorption et le traitement déperlant aident l’eau à perler plutôt qu’à s’infiltrer. Sur route, sous une bonne averse, le gant garde la main sèche et, surtout, ne devient pas lourd et mouillé. C’est exactement ce qu’on attend d’un gant qui se dit imperméable, et là-dessus, le contrat est rempli sans contestation.

Côté isolation, en revanche, il faut être clair : ce n’est pas un gant hiver. L’absence de doublure thermique volontairement assumée permet de garder une excellente maniabilité, mais limite la protection contre le froid. Jusqu’à 8–10°C en roulant, ça passe encore, surtout en usage urbain ou péri-urbain. En dessous, sans poignées chauffantes ou sous-gants, les doigts commencent à souffrir sur longs trajets. On est donc sur un vrai gant mi-saison pluvieux, pas un couteau suisse toutes saisons. Si tu cherches un gant pour l’hiver rigoureux, il faudra monter en gamme thermique. Sous la pluie fraîche d’automne ou de printemps, par contre, il est dans son élément.

Étanchéité / Isolation :
8.8 / 10

Qualité de fabrication & Durabilité : pensé pour encaisser le quotidien

Entre le textile FLEX TENAX en nylon 6.6 très résistant à l’abrasion et la microfibre Clarino sur la paume, le RAINSHIELD 2 inspire confiance pour le long terme. Ces matériaux sont connus pour leur bonne tenue dans le temps, même soumis à des usages intensifs type trajet domicile-travail quotidien. Les zones les plus exposées – paume, côtés de la main, phalanges – sont renforcées intelligemment, sans multiplier les coutures inutiles. La membrane H2OUT laminée limite également les risques de décollement ou de plissement interne, un point faible classique sur certains gants étanches après plusieurs saisons.

Au niveau des finitions, les velcros sont solides, la languette d’enfilage paraît robuste, et les coutures ne donnent pas cette impression de pouvoir lâcher au premier accroc. Bien sûr, comme tout gant textile, il faudra éviter de le maltraiter inutilement (séchage direct sur radiateur, rangement humide permanent, etc.) si on veut le garder longtemps performant. Mais pour un gant mi-saison orienté usage régulier, il coche toutes les cases : matériaux sérieux, assemblage propre, conception pensée pour durer. On sent que Spidi vise le motard qui roule vraiment, pas juste celui qui sort le dimanche.

Durabilité :
8.7 / 10

Rapport qualité/prix : pas le moins cher, mais cohérent

Le Spidi RAINSHIELD 2 ne joue pas la carte du premier prix, et ça se ressent tout de suite dans la fiche technique : membrane H2OUT laminée 3D, textile Flex Tenax, renforts Warrior, construction type Outdry, compatibilité écran tactile… On paie clairement pour un ensemble cohérent et moderne, pas juste pour un logo. Face à certains concurrents plus basiques, souvent plus volumineux et moins précis sur les commandes, le RAINSHIELD 2 se défend très bien. Le confort immédiat et le vrai comportement sous la pluie justifient une partie de l’investissement pour qui roule souvent.

Bien sûr, si tu ne sors que par temps sec et doux, ce gant n’a pas énormément de sens : tu paierais pour une technologie d’étanchéité dont tu n’as pas vraiment besoin. En revanche, pour le motard urbain ou péri-urbain qui roule toute l’année hors grand hiver, ou pour le rouleur au long cours qui traverse des zones météo changeantes, le rapport qualité/prix devient vite intéressant. Ce n’est pas le “deal du siècle”, mais un achat rationnel, durable, qui évite d’avoir trois paires de gants qui dorment dans le garage. Bref, tu investis une bonne fois dans un outil qui fait ce qu’il promet.

Qualité / Prix :
8.4 / 10

Verdict : un vrai gant de rouleur pour la mi-saison pluvieuse

Au final, le Spidi RAINSHIELD 2 s’impose comme un très bon gant moto mi-saison imperméable pour ceux qui roulent pour de vrai, pas seulement quand il fait beau. Son gros point fort, c’est la combinaison étanchéité efficace / volume réduit / excellente maniabilité. On garde un ressenti précis sur les commandes tout en étant correctement protégé contre la pluie et le vent. Les protections sont sérieuses pour un textile, la qualité de fabrication est au rendez-vous, et les petits plus comme la compatibilité écran tactile rendent l’usage quotidien plus agréable.

Ses limites sont claires : pas assez chaud pour le vrai hiver, pas assez ventilé pour la canicule. Mais dans son terrain de jeu – l’intersaison humide, les trajets boulot, les roadtrips où la météo hésite – il est parfaitement à sa place. Si tu cherches un gant unique pour affronter trois-quarts de l’année, avec un vrai comportement sous la flotte et sans sacrifier le confort de pilotage, le RAINSHIELD 2 mérite clairement une place en haut de ta short-list. Bref, c’est le gant du motard têtu qui ne laisse pas la météo décider pour lui.

Note finale :
8.4 / 10

Avis des motards : ce qu’en pensent ceux qui roulent avec

Les retours des utilisateurs du Spidi RAINSHIELD 2 vont globalement dans le même sens : très bon confort dès la première sortie, vrai ressenti des commandes, et surtout une étanchéité jugée convaincante même sous de grosses averses. Beaucoup apprécient le fait qu’il ne gonfle pas d’eau et ne devienne pas lourd après une heure sous la pluie. La compatibilité écran tactile est souvent citée comme un petit plus bien pratique pour lancer un GPS ou répondre rapidement (à l’arrêt, bien sûr). Certains soulignent aussi la bonne tenue générale après plusieurs mois d’utilisation quotidienne, sans couture qui lâche ni membrane qui se balade.

Les critiques reviennent surtout sur deux points : une chaleur un peu juste en plein hiver sur voie rapide, et une ventilation forcément limitée quand la température grimpe franchement. Mais la plupart reconnaissent que ce n’est pas la vocation du produit, et qu’il faut l’assumer comme un vrai gant mi-saison plutôt que comme un “toutes saisons miracle”. Au global, ceux qui l’achètent pour ce qu’il est – un gant étanche, technique, orienté usage régulier – en ressortent satisfaits. En résumé, les motards confirment ce que la fiche technique laisse deviner : c’est un gant sérieux, fiable, pensé pour rouler, pas pour parader.