Gerbing XRL 3.0 : des gants chauffants taillés pour l’hiver hardcore
Les gants chauffants Gerbing XRL 3.0, c’est clairement du lourd pour ceux qui refusent de remiser la moto dès que le thermomètre passe sous les 5°C. Positionnés sur le segment des gants moto chauffants premium, ils combinent cuir de chèvre, membrane Hipora imperméable, isolation Thinsulate et le fameux système chauffant MicroWire Pro Xtreme. L’idée est simple : garder des mains chaudes, sèches et protégées, même sur autoroute par temps bien pourri. On est ici sur un gant long, typé touring/roadster, homologué CE EN13594 niveau 1KP, avec protections métacarpes et sliders paume. Entre les poches batterie étanches, le réglage de température au poignet et l’index tactile, ce modèle vise clairement les gros rouleurs qui n’ont pas peur de faire du quotidien, du périph’ ou du trajet boulot par 0°C. Spoiler : oui, ça chauffe vraiment.
Design & Finitions : un vrai gant touring chauffant
Visuellement, les Gerbing XRL 3.0 assument totalement leur ADN de gants moto chauffants hivernaux : manchette longue, lignes assez massives, renforts visibles et liserés réfléchissants sur le dessus de la main. On est plus sur le registre « outil de roulage sérieux » que sur le gant urbain minimaliste. Le cuir de chèvre offre un toucher souple et agréable, tout en restant bien costaud, ce qui rassure vite quand on serre le guidon. Les coutures sont propres, régulières, sans fil qui dépasse, et les empiècements sont bien intégrés malgré la présence du système de chauffe et de la membrane Hipora. La coque de protection métacarpes est bien intégrée, sans effet “armure de chevalier”, et le slider paume reste discret. Bref, il a une gueule de gant touring assumé, mais sans tomber dans le look technique criard.
Au niveau des détails, les XRL 3.0 montrent que Gerbing maîtrise son sujet. On retrouve un rabat d’étanchéité sur la manchette qui vient vraiment recouvrir la manche du blouson, limitant les infiltrations d’eau par la manche, un point souvent négligé. Le serrage poignet par bande velcro est large et efficace, avec une bonne amplitude d’ajustement. Les poches batteries extérieures sont zippées et annoncées étanches, bien placées pour ne pas gêner la prise en main, même si on les sent un peu au début. Les liserés réfléchissants ajoutent une touche de visibilité bienvenue pour le roulage nocturne ou sous la pluie. L’index tactile est discret et ne défigure pas le gant. Ce n’est pas le gant le plus stylé du monde, mais chaque élément a un sens. Et au final, ça se voit et ça se sent. Bref, c’est plus fonctionnel que fashion – mais c’est exactement ce qu’on attend ici.
Confort & Maniabilité : chaud, épais… mais utilisable
Enfilage : ça glisse tout seul. La doublure interne est douce, sans plis gênants dans les doigts, et la coupe est plutôt généreuse sans être flottante. On sent immédiatement l’isolation Thinsulate et les différentes couches, donc oui, c’est un gant volumineux, mais pour un chauffant hivernal, c’est quasi inévitable. Une fois installé sur la moto, la préhension des poignées reste correcte : la paume en cuir de chèvre aide à garder un bon ressenti, même si on perd forcément un peu de finesse par rapport à un gant mi-saison ou sport. Les commandes (clignotants, appels de phare, commodos) restent accessibles, mais ceux qui ont de petites mains devront peut-être un temps d’adaptation. Le poids des batteries se fait légèrement sentir si tu utilises des 7V/12V embarquées, sans que ce soit pénalisant. On sent que le gant est pensé pour de longs trajets plus que pour du stunt urbain.
Côté confort thermique passif (sans activer le chauffage), le combo Hipora + Thinsulate fait déjà une bonne partie du boulot : jusqu’à 8–10°C, on peut presque s’en passer. Dès que la température se rapproche de 0°C, le système chauffant prend le relais et là, la différence est claire dès les premières minutes. Le bouton de réglage sur le dos de la main tombe bien sous le doigt de l’autre main, même avec des gants, et les différents niveaux de chauffe permettent de ne pas finir en sauna. Le fait que les doigts, le pouce et le dos de la main soient chauffés uniformément limite l’effet « bouts de doigts gelés ». En ville, à basse vitesse, on apprécie la chaleur diffuse. Sur voie rapide, avec le vent qui tape, on est plus sur un confort maîtrisé que sur la sensation de brûler. Bref, ça reste maniable, mais oui, il faut aimer les gants bien présents sur les mains.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : du sérieux, homologué et assumé
Sur la partie sécurité, les Gerbing XRL 3.0 ne se contentent pas d’être des gants chauffants confortables : ils cochent aussi les cases importantes pour la protection. Ils sont certifiés CE EN13594:2015 niveau 1KP, ce qui signifie qu’ils respectent les normes d’homologation pour les gants moto, avec protection des articulations et résistance à l’abrasion. La coque de protection sur les métacarpes offre une bonne couverture du dessus de la main, tout en restant suffisamment enveloppée dans le cuir pour éviter les points de pression. Sur la paume, les sliders ajoutent un vrai plus en cas de glissade, en limitant l’accrochage avec le bitume. Ce n’est pas un gant racing, mais pour du trajet quotidien, du touring et du long voyage hivernal, le niveau de protection est cohérent et rassurant.
Le cuir de chèvre participe aussi à la sécurité globale : plus souple que certains cuirs bovins, il n’en reste pas moins robuste en cas d’abrasion, tout en offrant un bon grip sur les poignées. Les renforts et coutures dans les zones exposées (paume, tranchant de la main) sont bien pensés, sans zones « vides » flagrantes. Le rabat d’étanchéité sur la manchette peut sembler être un simple détail orienté confort, mais il aide aussi à garder le gant correctement positionné, sans ouverture parasite en cas de chute. On aurait aimé, pour les plus paranoïaques, un renfort scaphoïde très marqué type slider dédié, mais le pack de protections reste largement au-dessus du minimum syndical pour un gant chauffant. Bref, il protège sérieusement, sans tomber dans l’armure ingérable au quotidien.
8.2 / 10
Ventilation & Respirabilité : priorité à la chaleur
Soyons clairs : les Gerbing XRL 3.0 ne sont pas des gants de mi-saison ventilés, et c’est très bien comme ça. Ils ont été conçus pour rouler dans le froid, pas pour aérer les mains en été. La membrane Hipora joue tout de même un rôle de régulation en laissant légèrement respirer l’humidité interne, ce qui évite l’effet sauna instantané. En usage réel, on se retrouve avec des mains bien au chaud, parfois un peu moites sur les trajets très dynamiques ou lorsque la température remonte au-dessus de 10–12°C, surtout si on laisse le chauffage sur un niveau trop élevé. Mais on ne parlera jamais de ventilation au sens flux d’air direct : ce n’est pas le cahier des charges. Ceux qui cherchent du flux d’air devront clairement se tourner vers un autre type de gant.
En revanche, sur le plan respirabilité, dans le contexte pour lequel ils sont pensés (trajets froids, températures proches de 0°C, pluie, brouillard, autoroute hivernale), le compromis est plutôt bien géré. L’intérieur ne se transforme pas en éponge après une heure de roulage, et la sensation d’humidité reste limitée tant qu’on adapte correctement le niveau de chauffe. On sent que la circulation d’air est volontairement minimisée pour garder la chaleur, ce qui est normal avec l’isolation Thinsulate. À basse température, cette approche fait sens : mieux vaut un gant très isolant et légèrement moins respirant qu’un modèle trop ventilé qui laisse les doigts geler au bout de 30 minutes. Bref, ce n’est pas un gant pour le printemps, mais pour l’hiver qui pique fort, il joue sa partition comme prévu.
6.5 / 10
Étanchéité & Isolation : armure anti-pluie et anti-froid
C’est probablement le plus gros point fort des Gerbing XRL 3.0. La membrane Hipora est là pour assurer une étanchéité à l’eau et au vent, et dans les faits, elle fait le boulot sans broncher. Sous une bonne averse, la pluie perle sur le cuir et la membrane bloque l’infiltration, pendant que le rabat d’étanchéité sur la manchette empêche l’eau de ruisseler à l’intérieur par la manche. Le vent, lui, est clairement tenu à distance : même à vitesse soutenue, on ne ressent pas de zones froides localisées. Côté isolation, le Thinsulate assure une barrière thermique très efficace, même avant d’activer le système chauffant. Sur des trajets urbains ou périurbains autour de 5–8°C, on peut rouler sans chauffer, ou sur un niveau minimal, sans commencer à souffrir. Dès que ça se rapproche des 0°C, le duo isolation + chauffage fait toute la différence.
Le système chauffant MicroWire Pro Xtreme, garanti à vie, couvre la longueur des doigts, le pouce et le dos de la main. Résultat : pas de sensation de doigts gelés alors que la paume serait tiède, comme sur certains modèles moins bien conçus. Avec les batteries 12V (ou via le raccordement direct à la batterie moto), on obtient une autonomie annoncée de 2h30 à 8h pour une température proche de 0°C, ce qui est très confortable pour les longs trajets ou le commuting quotidien. Les batteries 7V sont plus adaptées aux trajets courts : 2 à 5h d’autonomie, largement suffisant pour l’aller-retour boulot ou les petites balades hivernales. En pratique, en jouant avec les niveaux de chauffe, on arrive à garder les mains à une température stable, sans brûlure ni point froid. Bref, ce sont des gants qui transforment réellement l’hiver en saison roulable.
9.3 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : pensés pour durer
Les Gerbing XRL 3.0 donnent d’emblée une impression de solidité sérieuse. Le cuir de chèvre, bien choisi, inspire confiance : ni trop rigide, ni trop fin, il semble prêt à encaisser des saisons complètes de roulage hivernal sans se déformer exagérément. Les coutures sont propres, avec des renforts visibles dans les zones exposées à l’abrasion. Le système chauffant MicroWire Pro Xtreme, garanti à vie, est un vrai argument côté durabilité : on parle ici de fils chauffants conçus pour résister aux flexions répétées sans casser, ce qui est souvent le point faible des gants chauffants d’entrée de gamme. Les fermetures éclair des poches batterie paraissent costaudes et laissent une bonne sensation mécanique, sans jeu excessif. L’ensemble respire le produit conçu pour un usage intensif, pas seulement quelques sorties par an.
Bien sûr, comme tout gant chauffant avec électronique embarquée, un minimum de soin s’impose : éviter de les ranger trempés dans un top-case sans les laisser sécher, ne pas tirer comme un malade sur les câbles, etc. Mais l’intégration générale est propre, les fils ne se sentent pas à travers la doublure, et rien ne laisse penser à un vieillissement prématuré à court terme. Les velcros de serrage sont larges, avec une accroche franche qui devrait bien vieillir, là où certains modèles concurrents voient leurs velcros fatiguer rapidement. Les matériaux internes (doublure, isolation) semblent suffisamment denses pour encaisser les enfilages répétés sans se retourner dans les doigts. En résumé, on a le sentiment d’un équipement fait pour enchaîner les hivers sans broncher. Bref, si tu cherches un gant chauffant “one shot” pour une seule saison, c’est presque dommage : celui-là est taillé pour rester.
8.8 / 10
Rapport qualité/prix : un investissement pour gros rouleurs
Les Gerbing XRL 3.0 ne jouent pas dans la catégorie des gants bon marché, et c’est assumé. Entre le cuir de qualité, la membrane Hipora, l’isolation Thinsulate, le système chauffant MicroWire Pro Xtreme garanti à vie et l’homologation CE EN13594 niveau 1KP, on paye clairement un pack complet, pensé pour les motards qui roulent vraiment en hiver. Pour un utilisateur occasionnel qui sort la moto trois fois par an en janvier, le tarif pourra paraître élevé. En revanche, pour un gros rouleur, un commuting quotidien ou un motard qui refuse de lâcher l’autoroute en plein mois de février, l’investissement commence à prendre tout son sens. D’autant que l’ergonomie (réglage de température au poignet, poches batterie étanches, index tactile) rend l’usage quotidien très confortable, sans bricolage ni bidouille.
La vraie question, c’est : paie-t-on ce qu’on obtient vraiment ? Entre la qualité de fabrication, le niveau de protection, la performance thermique et la garantie à vie du système de chauffe, la réponse penche clairement vers le oui. Les options 7V et 12V permettent d’adapter l’investissement à son usage (trajets courts ou longs), ce qui évite d’acheter un produit surdimensionné pour rien. Face à des concurrents parfois moins chers mais moins aboutis en termes d’homogénéité (chauffe, étanchéité, protection), les Gerbing XRL 3.0 se défendent bien. Ce sont des gants qu’on achète pour plusieurs hivers, pas pour un caprice de saison. Bref, le ticket d’entrée est sérieux, mais le retour sur confort et sécurité l’est tout autant.
8.4 / 10
Verdict : des gants chauffants pour ceux qui ne lâchent jamais la moto
Les gants chauffants Gerbing XRL 3.0 s’adressent clairement à une catégorie de motards bien précise : ceux qui refusent de laisser la météo décider à leur place. Cuir de chèvre, membrane Hipora, isolation Thinsulate, système chauffant MicroWire Pro Xtreme, homologation CE 1KP… sur le papier, c’est du sérieux, et sur la route, ça se confirme. Ils offrent une protection thermique très convaincante jusqu’aux températures proches de 0°C, avec une chaleur bien répartie dans les doigts et sur le dos de la main. Le confort est bon, la coupe est sérieuse, même si le volume global en fera hésiter ceux qui viennent de gants plus fins. On gagne en endurance au froid ce qu’on perd en ressenti ultra-précis des commandes, mais pour un gant d’hiver chauffant, le compromis reste très bien maîtrisé.
Ajoute à ça des détails bien pensés comme le réglage de température directement sur le gant, les poches batterie étanches, l’index tactile et un vrai travail sur l’étanchéité et le maintien au poignet, et tu obtiens un gant qui ne triche pas. Il n’essaie pas d’être un gant été, ni un gant sport : c’est un outil pour traverser l’hiver, point. Les gros rouleurs, commuters quotidiens et amateurs de longs trajets hivernaux y trouveront un allié précieux. Ceux qui ne roulent qu’occasionnellement par temps froid pourront trouver l’investissement un peu costaud, mais difficile de nier l’efficacité du produit. Bref, il fait le job, sans tricher, et même un peu plus. Si ton objectif, c’est de garder tes doigts fonctionnels en février, les Gerbing XRL 3.0 méritent clairement d’être en haut de ta liste.
8.7 / 10
Avis des motards & retours d’usage
Les retours des utilisateurs des Gerbing XRL 3.0 convergent généralement sur un point : la chauffe est réellement efficace, même sur de longs trajets par 0°C ou légèrement en dessous. Beaucoup de motards qui roulent tôt le matin pour aller au travail ou tard le soir saluent le confort thermique et la stabilité de la chauffe, sans zones froides marquées aux extrémités des doigts. L’ergonomie du bouton de réglage est souvent citée comme un bon point, tout comme la possibilité de jouer entre batteries 7V pour le quotidien et connexion 12V pour les longues distances. Côté protection et finition, les avis soulignent le sérieux de la construction, la qualité du cuir et le ressenti global de « vrai équipement moto », pas d’un gadget chauffant approximatif. En revanche, beaucoup notent que le gant est assez volumineux et qu’il faut un petit temps d’adaptation pour retrouver ses repères sur les commodos.
Certains utilisateurs mentionnent aussi que, comme souvent avec les gants chauffants, le choix de la taille est crucial : trop petit, la compression fait perdre du confort et de la chaleur ; trop grand, on perd en précision et en ressenti. Plusieurs retours insistent également sur le fait qu’une bonne gestion des niveaux de chauffe permet d’optimiser à la fois le confort et l’autonomie, surtout avec les batteries 7V. La longévité du système de chauffe est régulièrement saluée, en particulier par ceux qui viennent de modèles concurrents dont les fils ont lâché au bout d’une saison. Quelques remarques pointent un ressenti de chaleur moindre sur autoroute à très haute vitesse, mais globalement, la satisfaction est élevée chez ceux qui acceptent le volume du gant en échange de mains enfin vraiment protégées du froid. En résumé, pour le public visé, les XRL 3.0 cocheraient largement les bonnes cases.






