POINTS FORTS
POINTS FAIBLES
Macna PROGRESS 2.0 RTX DL : enfin un gant chauffant pensé pour les vrais hivernaux
Les gants chauffants Macna PROGRESS 2.0 RTX DL jouent clairement dans la cour des gros rouleurs qui ne veulent plus subir l’hiver. On est sur un gant moto chauffant longue manchette, orienté usage touring, quotidien et trajets boulot, avec une vraie logique de confort sur la durée. Cuir de chèvre, matière Softflex, membrane RTX DL 100 % étanche, doublure thermique et protections complètes Armax : Macna ne s’est pas contenté d’ajouter juste des résistances chauffantes. Le système de chauffage à double puissance (7,4 V ou 12 V) se pilote en Bluetooth depuis une application, avec 4 niveaux de chauffe et indicateur de batterie. Entre la double manchette étanche, le pouce ergonomique et la compatibilité écran tactile, on sent que le gant a été pensé par des gens qui roulent vraiment en hiver, pas seulement pour cocher des cases marketing.
Design & Finitions : un gant hiver techno mais pas « tuning »
Visuellement, les Macna PROGRESS 2.0 RTX DL restent assez sobres, et c’est plutôt une bonne chose pour un gant chauffant blindé de technologies. La base en cuir de chèvre donne tout de suite une impression de sérieux, renforcée par les empiècements Softflex qui apportent un côté plus moderne et technique. On n’est pas dans le gant racing agressif, mais dans un style touring premium, avec une manchette longue qui vient bien recouvrir la veste. Les protections Armax sur les articulations et les doigts sont intégrées de manière assez discrète, sans gros bloc plastique façon carénage. Le logo réfléchissant et le tissu Night Eye apportent une touche visuelle intéressante : en plein jour, le gant reste discret, mais il se réveille littéralement de nuit sous les phares. Bref, design fonctionnel, sans esbroufe, mais avec un vrai souci du détail.
Côté finitions, Macna livre un travail globalement très propre. Les coutures sont régulières, bien protégées des zones d’usure et on ne sent pas de surépaisseur gênante à l’intérieur. La double manchette étanche est un vrai plus : une partie pour passer sous la manche de la veste, l’autre par-dessus, ce qui limite nettement les entrées d’eau et de vent. Les pièces en TPR (paume, brassard, pouce) sont bien fusionnées dans l’ensemble, on n’a pas l’impression d’un patchwork. Les inserts réfléchissants sont posés avec mesure, sans transformer le gant en sapin de Noël. Le système de fermeture avec sangle de poignet et boucle Centrack 30° est malin, facile à ajuster avec ou sans doublure de veste. On chipotera peut‑être sur l’aspect un peu massif une fois tout fermé, mais pour un gant chauffant hiver, c’est dans la norme. Au poignet, ça fait sérieux, pas jouet.
Confort & Maniabilité : un vrai gant hiver… encore utilisable
Sur la main, les PROGRESS 2.0 RTX DL confirment le positionnement confort. Le cuir de chèvre est souple dès la sortie de boîte, et la doublure Isofur/Bemberg est douce, sans coutures agressives ni zones qui grattent. On sent tout de suite qu’on est dans un vrai gant hiver : c’est épais, enveloppant, on perd forcément un peu de précision par rapport à un gant mi-saison, mais on gagne en sérénité. La préhension des commandes reste très correcte pour cette catégorie. Le pouce ergonomique aide vraiment à attraper les commodos sans contorsion, notamment les clignotants et la commande de starter ou de poignées chauffantes. Les articulations sont bien pensées, avec des soufflets qui limitent la fatigue sur les longs trajets. Clairement, on peut enquiller des heures d’autoroute sans finir avec les doigts en bois.
Le système de chauffage vient ajouter une couche de confort non négligeable. Les 4 niveaux permettent de vraiment adapter la chauffe selon la température et le type de trajet. En ville ou en interfile, le niveau bas ou moyen suffit souvent pour garder une sensation agréable sans transpirer. Sur voie rapide par 0–5 °C, on apprécie de pouvoir monter d’un cran voire deux sans devoir s’arrêter pour tripoter des boutons : le contrôle via l’application Bluetooth est un vrai plus, même si certains préfèreront des commandes 100 % physiques. Bonne surprise, la répartition de la chaleur est homogène, sans « point chaud » qui brûle la paume ou le dessus de la main. Les doigts restent relativement libres et la compatibilité avec les écrans tactiles permet de manipuler le GPS ou le smartphone sans enlever les gants. Bref, pour un gros gant chauffant, la maniabilité reste franchement bonne.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : sérieux sans tomber dans le gant de course
Les Macna PROGRESS 2.0 RTX DL ne sont pas que des chauffe-mains de luxe : ce sont avant tout de vrais gants moto homologués. La certification CE EN 13594:2015 vient rassurer sur le niveau global de sécurité. Sur le dessus, on trouve des protections Armax pour les articulations et les doigts, intégrées dans la structure du gant, ce qui évite les gros coques saillantes qui accrochent partout. La paume reçoit un renfort en TPR stratégique pour mieux gérer un appui au sol en cas de chute. Le brassard avec insert TPR EVA au pouce ajoute une couche de protection sur une zone souvent oubliée. Le cuir de chèvre, s’il n’est pas aussi rigide que certains cuirs de vachette racing, offre tout de même un bon compromis entre résistance à l’abrasion et souplesse, ce qui correspond bien à l’usage touring/hiver envisagé pour ce modèle.
La longue manchette participe aussi à la protection globale en couvrant plus largement l’avant-bras et en limitant les infiltrations en cas de pluie ou de projection. La membrane RTX DL ne joue pas seulement sur le confort : en conservant la main au sec, elle maintient aussi une meilleure sensibilité et donc une réactivité accrue sur les commandes, ce qui, en conditions hivernales, est un vrai élément de sécurité. L’ajout de tissu Night Eye et de logos réfléchissants améliore la visibilité latérale, très utile en circulation urbaine et périurbaine de nuit. On pourrait souhaiter des renforts supplémentaires de type sliders paume très rigides pour un usage plus sportif, mais ce n’est pas le cahier des charges ici. Pour un gant chauffant orienté route et voyage, le niveau de protection est cohérent, complet et rassurant. Bref, il protège sérieusement sans jouer les cascadeurs.
8.7 / 10
Ventilation & Respirabilite9 : priorité au chaud, mais sans hammam
Par définition, un gant chauffant hiver comme le Macna PROGRESS 2.0 RTX DL ne cherche pas à ventiler à tout prix. Ici, la priorité est claire : garder les mains au chaud, quoi qu’il arrive. La membrane RTX DL est annoncée comme imperméable et respirante, et dans les faits, on ressent bien une gestion correcte de l’humidité interne. En roulant par temps froid et humide, les mains restent au sec, à condition de ne pas pousser la chauffe à fond en permanence. La doublure Isofur/Bemberg évacue globalement bien la transpiration, sans effet « gant mouillé » au bout de 30 minutes. Évidemment, si on l’utilise par 15 °C avec chauffage sur fort, on aura vite trop chaud – mais ce n’est ni le but, ni la plage d’utilisation logique du produit. On est sur un gant à sortir quand le reste de la panoplie commence à montrer ses limites.
Ce qui est intéressant, c’est le compromis obtenu entre isolation et respirabilité. Là où certains gants chauffants deviennent étouffants et collants dès que la température remonte légèrement, les PROGRESS 2.0 restent étonnamment supportables dans les entre-saisons fraîches, surtout avec les niveaux de chauffe les plus bas voire éteints. Pas de gros panneaux mesh ici, c’est clair, mais la gestion de l’humidité interne est plutôt bien pensée pour un gant aussi isolant. Il n’y a pas d’aérations dédiées, et c’est cohérent : elles deviendraient surtout des points froids en plein hiver. En résumé, côté ventilation pure, ce n’est pas un champion – et heureusement –, mais sur la respirabilité et la capacité à éviter l’effet sauna, Macna s’en sort franchement bien. Pour un gant hiver chauffant, le contrat est rempli.
7.2 / 10
Étanchéité & Isolation : taillé pour la pluie froide de novembre
C’est probablement là où les Macna PROGRESS 2.0 RTX DL brillent le plus. La membrane RTX DL assure une imperméabilité très convaincante : sous la pluie, même soutenue, l’eau ne traverse pas, aidée par la double manchette étanche qui fait réellement la différence. On peut positionner une partie de la manchette sous la manche de la veste et l’autre par-dessus, créant une sorte de sas anti-infiltration. Ajoutez à cela le système d’évacuation de l’eau et on obtient un gant qui gère remarquablement bien les conditions très humides. En pratique, on peut rouler longtemps dans la flotte sans sentir cette froideur sournoise qui remonte par le poignet. La sensation générale reste sèche, ce qui renforce la perception de chaleur, même sans pousser la chauffe au maximum.
Côté isolation, la doublure Isofur/Bemberg fait un gros boulot. Même gant éteint, on est sur un niveau de protection thermique déjà élevé, adapté aux matinées froides d’automne ou aux journées d’hiver sèches. Quand le thermomètre plonge vraiment, le chauffage électrique double puissance prend le relais. La possibilité de fonctionner soit en 7,4 V avec batterie optionnelle, soit en 12 V raccordé au véhicule, est un vrai atout pour adapter l’autonomie à son usage. Les 4 niveaux de chauffe permettent de jouer assez finement selon le type de trajet : ville, nationale, autoroute. La montée en température est rapide et bien répartie, sans zones mortes. Par très grand froid, ce n’est pas un sauna intégral, mais on reste suffisamment confortable pour continuer à rouler sans se concentrer uniquement sur ses doigts gelés. Bref, il fait le job, sans tricher.
9.1 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : pensé pour plusieurs hivers
Au déballage, les PROGRESS 2.0 RTX DL donnent tout de suite une impression de solidité. Le cuir de chèvre choisi par Macna a ce côté à la fois souple et dense qui laisse penser qu’il va bien vieillir, à condition de l’entretenir un minimum (un petit nettoyage/surfaçage de temps en temps ne fera pas de mal). Les pièces en TPR sur la paume, le brassard et le pouce semblent bien ancrées, sans bords qui se décollent ou zones qui se relèvent. La construction multicouche (cuir + Softflex + membrane + doublure) est propre, sans fils qui pendent ni plis excessifs à la jonction des différentes matières. On sent que le produit a été conçu pour endurer plusieurs saisons d’hiver et pas seulement un usage ponctuel. Même la raclette pour écran donne l’impression de pouvoir encaisser longtemps le frottement répété sur les visières mouillées.
Côté électronique et système de chauffe, difficile de juger sur le très long terme sans recul terrain d’années, mais Macna n’en est pas à son premier gant chauffant. Le câblage interne ne se fait pas sentir, ce qui limite les risques de casse par pliure permanente au même endroit. Les boutons et connectiques sont correctement protégés, et la compatibilité 7,4 V / 12 V laisse penser que la marque a anticipé une utilisation fréquente, tant sur batterie que raccordée au véhicule. La boucle Centrack 30° et la sangle de poignet respirent aussi la robustesse. Si on devait émettre une réserve, ce serait peut-être sur l’exposition des zones en Softflex en cas d’accrochage répété, mais rien d’alarmant. Globalement, ce sont des gants qu’on imagine sans peine accompagner plusieurs hivers de trajets quotidiens et de voyages longue distance.
8.8 / 10
Rapport qualité/prix : pas donné, mais clairement équipé
Les gants chauffants Macna PROGRESS 2.0 RTX DL se positionnent dans la tranche haute du marché, surtout si l’on ajoute le kit batterie optionnel. On ne parle pas d’un achat impulsif, mais d’un investissement pour ceux qui roulent vraiment en hiver. En face, la fiche technique est honnête : cuir de chèvre, membrane RTX DL, isolation sérieuse, protections complètes, système de chauffe double tension, contrôle Bluetooth via application, 4 niveaux de chauffe, double manchette étanche, partie nettoyante pour écran, compatibilité tactile… Peu de concurrents cochent autant de cases à la fois. Si l’on compare à des gants hiver non chauffants de gamme similaire, l’écart de prix reste logique au vu de tout l’électronique embarqué. Pour qui roule tous les jours, la question devient vite : « combien valent des mains qui ne souffrent plus ? ».
Là où le rapport qualité/prix devient vraiment intéressant, c’est pour les motards qui enchaînent les saisons, trajets boulot, balades hivernales et week-ends au froid. Dans ce cas, le coût se dilue sur plusieurs années et le confort quotidien gagne largement le match. Pour un usage occasionnel, ou si l’on ne sort que quelques fois par hiver, l’investissement peut sembler moins rationnel, et un bon gant hiver classique pourra suffire. Le fait que le kit batterie soit en option ajoute un billet supplémentaire si l’on veut profiter de la pleine mobilité sans être raccordé au véhicule. Mais on gagne en flexibilité et en autonomie. En résumé, ce n’est pas le gant chauffant le moins cher, mais au vu de l’équipement et de la finition, le tarif reste cohérent. On paye une solution complète, pas juste des résistances dans un gant basique.
8.3 / 10
Verdict : le couteau suisse des gants chauffants touring
Les Macna PROGRESS 2.0 RTX DL s’imposent comme une solution très complète pour qui veut affronter l’hiver sans transformer chaque trajet en épreuve de résistance. Entre le cuir de chèvre, la membrane RTX DL étanche, la doublure Isofur/Bemberg et les protections Armax, la base est déjà solide, même sans activer la chauffe. Une fois le système électrique enclenché, avec ses 4 niveaux et la double alimentation 7,4 V / 12 V, on bascule dans un vrai mode « toutes saisons froides ». L’application Bluetooth ajoute une couche moderne, un peu gadget pour certains, mais très pratique pour ajuster la chauffe sans tâtonner. On apprécie aussi tous les petits détails du quotidien : compatibilité écran tactile, raclette pour visière, double manchette, sangle de poignet bien pensée. C’est un gant qui donne la sensation d’avoir été testé sur la route, pas juste en laboratoire.
Ce n’est pas un gant parfait : il reste volumineux, comme tout bon gant hiver chauffant, et la précision des commandes ne rivalisera jamais avec un gant mi-saison plus fin. Le prix, surtout avec le kit batterie optionnel, peut piquer un peu si l’on roule peu en hiver. Mais si l’on considère l’ensemble – confort, chaleur, imperméabilité, sécurité, finition – on se retrouve avec un des modèles les plus cohérents du segment touring chauffant. En clair, si vous avez décidé de ne plus laisser la météo dicter quand vous pouvez rouler, ces Macna PROGRESS 2.0 RTX DL méritent définitivement une place en haut de votre liste. Ce ne sont pas juste des gants chauffants de plus : ce sont des compagnons de route pensés pour encaisser plusieurs hivers d’affilée.
8.7 / 10
Avis des motards : ce qui remonte du terrain
Les retours utilisateurs sur les Macna PROGRESS 2.0 RTX DL sont globalement très positifs, surtout chez ceux qui roulent quotidiennement, par tous les temps. Beaucoup soulignent l’efficacité de la chauffe, jugée rapide et bien répartie, avec des niveaux suffisants même par températures proches de 0 °C. La sensation de confort général revient souvent : doublure agréable, pas de points de pression marqués, bonne isolation même gant éteint. Les motards qui roulent tôt le matin ou tard le soir en hiver apprécient particulièrement la double manchette et le sérieux de l’étanchéité, souvent décrite comme « enfin un gant qui ne finit pas détrempé au bout d’une heure de pluie ». Certains commentaires notent aussi que la compatibilité tactile fonctionne correctement, ce qui n’est pas toujours le cas sur les gants épais.
Du côté des critiques, quelques points reviennent : le volume du gant, inévitable sur ce type de produit, peut gêner les habitués de gants plus fins. Certains trouvent aussi l’appli Bluetooth un peu superflue ou pas toujours intuitive au premier abord, préférant régler la chauffe directement sur le gant. Le fait que le kit batterie soit vendu séparément fait parfois grincer des dents, surtout pour ceux qui voulaient un pack « prêt à rouler » sans rajouter un budget. Enfin, quelques utilisateurs mentionnent une petite phase de rodage avant que le cuir ne se fasse complètement à la main. Malgré ces réserves, la majorité des avis convergent : une fois adoptés, ces PROGRESS 2.0 RTX DL deviennent vite difficilement remplaçables pour affronter l’hiver. Beaucoup résument ça en une phrase : « Depuis que je les ai, je ne me demande plus si je prends la moto quand il fait froid. »
