POINTS FORTS
POINTS FAIBLES
O’Neal MAYHEM RESEDA 2025 : le gant cross qui préfère la terre aux vitrines
Avec les gants cross O’Neal MAYHEM – RESEDA 2025, on est clairement dans l’ADN pur et dur du motocross : légèreté, liberté de mouvement et grip avant tout. Pas de gadgets inutiles, juste ce qu’il faut pour enchaîner les manches sans se poser mille questions. O’Neal mélange polyester, nylon, cuir synthétique et Lycra 4-way stretch pour un gant souple, ventilé et proche de la main. La paume Nanofront à couche unique promet un excellent ressenti des leviers, les bouts de doigts sont sans coutures et le poignet se ferme via un scratch classique mais efficace. Ajoute à ça des graphismes multicolores résistants et une fonction tactile pour piloter ton smartphone entre deux manches, et tu obtiens un gant cross moderne, assumé, pensé pour rouler plutôt que pour frimer. Spoiler : il fait mieux que juste « tenir la route ».
Design & Finitions : le vert RESEDA qui ne cherche pas à passer inaperçu
Visuellement, les O’Neal MAYHEM RESEDA 2025 jouent la carte du style cross assumé : couleurs marquées, graphismes multicolores et logos bien visibles. On sent que la marque vise le pilote qui veut se démarquer sur la grille, sans tomber dans le fluo agressif de certaines gammes « race only ». Le coloris RESEDA apporte un petit côté moderne, presque urbain, mais on reste dans l’univers terre, bosses et ornières. Les motifs sont annoncés comme durables et résistants à la décoloration, ce qui est un vrai plus pour un gant destiné à voir de la boue, du soleil et des lavages fréquents. Pas de coques voyantes ni de gros renforts volumineux : le design est profilé, fin, presque minimaliste, au service du confort et de la mobilité plutôt que de l’armure visuelle.
Côté construction, O’Neal mise sur un mix de 60% Polyester, 25% Nylon, 10% Cuir Synthétique et 5% TPR, agrémenté de Lycra 4-way stretch. L’objectif est clair : donner au gant une bonne tenue dans le temps tout en conservant une grande souplesse, surtout au niveau des phalanges et du dos de la main. Les bouts des doigts sans coutures témoignent d’un vrai souci de confort et de précision, en évitant les sur-épaisseurs gênantes. Le scratch de fermeture au poignet est simple, mais bien intégré, sans surplus de matière. Les finitions générales respirent le sérieux pour un gant cross : coutures propres, matériaux bien ajustés, aucun fil qui pend de partout. On est sur un produit qui, visuellement, coche les cases du gant orienté performance, sans fioritures inutiles. Bref, il a la gueule d’un gant qui aime vraiment la terre.
Confort & Maniabilité : un gant qui disparaît presque autour de la main
Le gros point fort des gants O’Neal MAYHEM RESEDA 2025, c’est clairement la maniabilité. La coupe pré-formée épouse bien la courbure naturelle de la main sur le guidon, ce qui évite d’avoir à « casser » le gant durant les premières sessions. Le Lycra 4-way stretch sur le dessus apporte une vraie liberté de mouvement au niveau des doigts et des phalanges, idéal pour jouer du levier d’embrayage et du frein avant sans fatigue prématurée. La paume Nanofront à couche unique apporte ce côté seconde peau que beaucoup de pilotes recherchent : on sent bien le guidon, les grips et les réactions de la moto. En pratique, le gant se fait vite oublier, ce qui est exactement ce qu’on attend d’un bon gant cross orienté grip et précision.
Au quotidien, la fermeture scratch ajustable au poignet permet d’affiner l’ajustement, même si certains pilotes aux poignets très fins pourraient préférer un rabat un peu plus large. Les bouts de doigts sans coutures ajoutent un confort sensible, surtout sur les longues manches où les frottements répétés finissent souvent par irriter. Attention tout de même : qui dit finesse et ressenti dit aussi moins de rembourrage général. Si tu viens d’un gant très épais ou très « routier », tu peux au début les trouver un peu « nus ». Mais pour un usage cross/enduro, cette légèreté et cette liberté sont clairement un avantage. En clair, si tu cherches un gant qui ne se bat pas contre ta main à chaque virage, celui-ci joue dans la bonne catégorie. Bref, il mise tout sur la mobilité, et ça se sent.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : priorité au contrôle plutôt qu’à l’armure
Les O’Neal MAYHEM RESEDA 2025 sont avant tout des gants de motocross. Et dans ce segment, la philosophie est différente d’un gant route avec coques rigides et renforts partout. Ici, on privilégie la liberté de mouvement, le grip et la ventilation. Concrètement, cela signifie que la protection reste plutôt légère : pas de grosses coques rigides sur les phalanges, pas de sliders imposants sur la paume. On compte sur la structure même des matériaux (polyester, nylon, cuir synthétique, TPR) et les renforts ciblés pour encaisser les glissades typiques d’un terrain de cross, souvent à plus basse vitesse qu’un usage routier mais avec d’autres contraintes (terre, cailloux, racines).
La présence de TPR et de renforts aux bons endroits (phalanges, doigts, zones de contact habituelles) permet tout de même de limiter les dégâts en cas de chute classique ou de choc léger. Mais soyons clairs : ce n’est pas un gant pensé pour la route rapide ou les grands trajets. Il est taillé pour la piste, les spéciales enduro, les sauts et les bacs à sable, pas pour l’autoroute. On l’appréciera donc pour ce qu’il est : un gant cross assez classique, dans la moyenne haute du segment, qui protège correctement pour cet usage mais ne joue pas dans la cour des gants certifiés plus routiers avec coques rigides massives. Bref, il protège ce qu’il faut pour le cross, sans en faire un faux gant de piste route.
6.5 / 10
Ventilation & Respirabilité : fait pour rouler quand ça chauffe
Sur la ventilation, les O’Neal MAYHEM RESEDA 2025 sont clairement dans leur élément. La paume en Nanofront ventilé simple couche laisse très bien respirer la main, tout en offrant un excellent contact avec les poignées. Dès que la vitesse augmente, on sent qu’il y a de l’air qui circule, et la main reste nettement plus sèche que dans un gant plus épais ou doublé. Le dessus en tissus synthétiques légers et Lycra stretch participe aussi à cette bonne respirabilité : le gant n’emprisonne pas la chaleur, même sur des manches répétées ou une journée entière de roulage sous le soleil. Pour un usage cross ou enduro estival, c’est exactement ce qu’on cherche.
Attention toutefois : cette aération exemplaire a un revers. Par temps froid ou pluvieux, tu sentiras très vite l’air qui passe, et tes doigts risquent de réclamer grâce. Mais ce n’est pas un défaut, c’est un choix de conception : ce gant est pensé pour les sessions où on transpire plus qu’on ne grelotte. À l’intérieur, on ne retrouve pas de doublure isolante qui pourrait couper le flux d’air, juste la matière directement en contact avec la peau, ce qui renforce cette sensation de légèreté. Pour résumer, en termes de ventilation et respirabilité, il coche toutes les cases pour un gant cross moderne. Bref, si tu roules surtout quand le terrain est sec et le ciel bleu, tu vas apprécier le vent dans les mains.
9 / 10
Étanchéité & Isolation : clairement pas sa spécialité, et c’est assumé
Les gants O’Neal MAYHEM RESEDA 2025 ne jouent absolument pas la carte de l’étanchéité ni de l’isolation thermique. Ils sont pensés comme des gants de motocross légers et ventilés, pas comme des compagnons de roulage hivernal ou de liaison sous la pluie. Aucune membrane étanche, aucune doublure thermique, aucune prétention à garder tes mains au chaud par 5 °C : ce n’est tout simplement pas leur job. La paume Nanofront ventilée et les tissus aérés laissent entrer l’air… et potentiellement l’humidité. Si tu tombes dans un bourbier ou prends une bonne averse, tes mains seront mouillées, point. En pratique, ils sécheront assez vite, mais ce ne sont pas des gants « all weather ».
Côté isolation, même constat : par temps frais, ça passe pour un roulage court et dynamique, mais dès que la température descend vraiment ou que tu enchaînes les heures, tu vas clairement sentir le froid s’inviter sous le tissu. Ce n’est pas une erreur de produit, c’est une orientation claire : O’Neal a misé sur la performance, le grip et la ventilation, quitte à sacrifier toute velléité d’usage hivernal. Si tu cherches un gant pour la pluie, la route ou les intersaisons froides, il faudra regarder une autre gamme, plus typée tourisme ou enduro « all conditions ». Ici, on parle de chaleur, de poussière et de terrain sec. Bref, il ne fait pas semblant d’être étanche, et au moins, on sait à quoi s’en tenir.
3 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : pensé pour encaisser les manches
En termes de durabilité, les O’Neal MAYHEM RESEDA 2025 s’appuient sur un assemblage de matériaux bien choisis pour l’usage cross : polyester et nylon pour la résistance générale, cuir synthétique pour les zones de contact, TPR pour certains renforts, et Lycra 4-way stretch pour garder de la souplesse sans se détendre trop vite. La paume en Nanofront, même en simple couche, est annoncée comme robuste et conçue pour encaisser les frottements répétés sur les poignées et les leviers. C’est particulièrement important en cross, où la combinaison transpiration + poussière + frottements peut rapidement venir à bout de gants bas de gamme. Ici, on est sur quelque chose de plus sérieux, pensé pour rouler régulièrement.
Les graphismes multicolores durables, censés ne pas se décolorer, sont un vrai plus pour ceux qui enchaînent les lavages intensifs au jet ou à la main. Les coutures apparaissent propres et bien placées, avec peu de zones de tension inutile. Bien sûr, on reste sur un gant léger, donc il ne faudra pas s’attendre à la longévité d’un gant cuir routier épais, mais pour un gant fully cross, il coche les bonnes cases. Utilisé dans son cadre normal – motocross, enduro, entraînement et courses amateurs – il devrait tenir un bon paquet de manches avant de montrer des signes d’usure sérieux. Bref, il est plus fait pour être rincé à force de rouler que pour finir troué au bout de trois sorties.
8 / 10
Rapport qualité/prix : du cross sérieux à prix encore raisonnable
Sur le plan du rapport qualité/prix, les O’Neal MAYHEM RESEDA 2025 se positionnent comme un choix très cohérent pour qui roule régulièrement en cross ou en enduro léger. On bénéficie d’une construction sérieuse, de matériaux bien choisis, d’une paume Nanofront ventilée plutôt haut de gamme et d’un confort vraiment orienté performance. Pour un gant essentiellement dédié au off-road, c’est une proposition solide : tu paies pour du ressenti, de la liberté de mouvement et une bonne durabilité dans le temps. Les petits plus comme la compatibilité tactile ou les graphismes résistants à la décoloration valorisent encore un peu plus l’ensemble, sans faire exploser la facture.
Évidemment, si tu cherches un gant ultra-protecteur, étanche et polyvalent route/autoroute, tu trouveras mieux… mais plus cher, et souvent moins agréable en cross pur. Là, tu investis dans un gant qui fait excellemment bien ce pour quoi il est conçu, et qui ne prétend pas être autre chose. Pour les pilotes qui roulent souvent le week-end, qui enchaînent les sessions au terrain et veulent un gant fiable sans se ruiner à chaque saison, c’est un très bon compromis. Bref, ce n’est pas le moins cher du marché, mais clairement un de ceux qui justifient ce qu’on dépense, sans chichi marketing inutile.
8.5 / 10
Verdict : un vrai gant cross pour ceux qui aiment sentir la moto
En résumé, les gants cross O’Neal MAYHEM RESEDA 2025 s’adressent à ceux qui cherchent un gant léger, précis et ventilé, taillé pour la terre plus que pour la route. Sa coupe pré-formée, son Lycra 4-way stretch et sa paume Nanofront à couche unique en font un allié redoutable pour garder un excellent ressenti au guidon. On sent que chaque choix de conception vise le grip et la liberté de mouvement : bouts de doigts sans coutures, fermeture scratch ajustable au poignet, matériaux souples et bien placés. Sur une journée de roulage sous le soleil, il offre confort, ventilation et un bon niveau de contrôle, sans se transformer en sauna pour les mains. Côté style, les graphismes RESEDA font le boulot : visibles, modernes, durables.
En contrepartie, il faut accepter ses limites : peu de protection lourde, aucune étanchéité ni isolation, et un positionnement très clairement cross/enduro. Ce n’est pas un gant pour les longs trajets routiers, ni pour les matinées glaciales de janvier. Mais si tu cherches un gant qui te laisse vraiment piloter, qui ne triche pas sur son usage et qui encaisse les manches sans broncher, il mérite clairement d’être sur ta short-list. Bref, il fait ce qu’on lui demande : un gant cross moderne, confortable et efficace, plus fait pour se salir que pour rester propre dans un placard. Et ça, c’est plutôt bon signe.
8.2 / 10
Avis pilotes & retours terrain
Les retours des pilotes qui roulent avec les O’Neal MAYHEM RESEDA 2025 vont tous dans la même direction : la sensation de légèreté et de liberté est ce qui revient le plus souvent. Beaucoup apprécient le ressenti très direct sur les poignées et les leviers, parfait pour ceux qui aiment piloter au feeling. La compatibilité tactile est aussi saluée, surtout pour gérer rapidement le smartphone ou le GPS entre deux manches sans retirer les gants. Plusieurs utilisateurs notent que le gant taille plutôt juste : mieux vaut vérifier son tour de main avant de commander, surtout si on est entre deux tailles. Globalement, le confort est très bien noté pour l’usage cross/enduro.
Côté critiques, certains auraient aimé des renforts un peu plus marqués sur certaines zones exposées, notamment pour ceux qui alternent avec un usage enduro engagé ou quelques liaisons routières. D’autres remarquent qu’en conditions froides, le gant montre vite ses limites – mais ils reconnaissent aussi qu’il n’a jamais été vendu comme un gant hiver. En revanche, beaucoup soulignent la bonne durabilité des matériaux et des graphismes, même après plusieurs mois de roulage intensif et de lavages. En clair, ceux qui l’achètent pour ce qu’il est – un gant cross ventilé, léger et précis – en sont majoritairement très satisfaits. Bref, la communauté semble valider son positionnement sans trop discuter.
