POINTS FORTS
POINTS FAIBLES
DXR EVASION EVO : des gants hiver qui pensent vraiment aux motards du quotidien
Les DXR EVASION EVO, ce sont clairement des gants moto hiver conçus pour ceux qui roulent par tous les temps, pas juste pour aller chercher le pain le dimanche. Cuir de chèvre souple, isolation Thinsulate 80 g, membrane respirante et manchette longue pour bien recouvrir la veste : on est dans l’esprit Grand Tourisme, sans tomber dans le gant de cosmonaute injouable en ville. DXR les annonce comme des gants conforts, protecteurs et polyvalents, adaptés au trajet boulot comme à la balade sur nationale détrempée. Sur le papier, tout y est : coques de phalanges, renforts, serrage poignet, raclette essuie-écran. Reste à voir si, sur la moto, ils tiennent leurs promesses quand il fait 3 °C et qu’il pleut en biais. C’est exactement ce qu’on a voulu vérifier dans ce test.
Design & Finitions : du touring assumé, sans chichi
Visuellement, les DXR EVASION EVO assument à 100 % leur ADN de gants moto hiver touring. On est sur une base full cuir de chèvre, plutôt sobre, avec quelques lignes et renforts qui cassent l’effet « gros gant noir basique ». L’ensemble respire la moto de tous les jours, pas le gadget néon pour réseaux sociaux. Les coques de phalanges sont bien intégrées, ni trop proéminentes, ni trop timides, ce qui évite le look Transformers tout en rappelant qu’on parle de gants certifiés CE EN 13594 1KP. La manchette est longue, couvrante, pensée pour passer au-dessus de la manche du blouson et limiter les infiltrations. On sent vraiment l’esprit Grand Tourisme dans le dessin : priorité à la protection, au pratique, au confort, plus qu’au style pur. Et franchement, sur un gant hiver, ce n’est pas plus mal.
Au niveau des finitions, les DXR EVASION EVO s’en sortent très bien pour leur positionnement. Les coutures sont régulières, les renforts bien posés, rien ne baille ni ne plisse de manière suspecte. On retrouve différentes zones de cuir plus ou moins souple selon l’usage : plus souple au niveau des doigts pour la mobilité, plus costaud sur la paume et les zones exposées. Les ajustements au poignet et à la manchette donnent un vrai sentiment de sérieux. La raclette essuie-écran sur le pouce gauche est discrète mais bien intégrée, sans gêner. On ne retrouve pas le côté clinquant de certains gants premium très design, mais ce n’est clairement pas l’objectif ici. L’esthétique est sobre, fonctionnelle, et ira aussi bien sur un gros trail, un roadster qu’une routière un peu plus sage. Bref, c’est efficace à défaut d’être spectaculaire.
Confort & Maniabilité : hivernaux, mais encore utilisables
Pour un gant hiver en cuir avec doublure Thinsulate 80 g, les DXR EVASION EVO restent étonnamment maniables. Le cuir de chèvre joue ici un rôle clé : souple dès les premières sorties, il évite la sensation de brique qu’on a parfois avec des gants hiver trop rembourrés. Les doigts sont bien préformés, ce qui limite la fatigue sur les longs trajets et facilite la prise des commandes. On garde une bonne sensibilité sur les leviers, le frein avant reste dosable sans forcer exagérément. Oui, c’est plus volumineux qu’un gant mi-saison, évidemment, mais pour la catégorie, c’est franchement bien dosé. Le volume interne est cohérent : on ne flotte pas dedans, même avec des mains fines, mais on ne se sent pas non plus compressé au bout de 30 minutes de roulage urbain.
Les serrages au poignet via bande auto-agrippante permettent d’ajuster au millimètre et d’éviter que le gant bouge quand on enroule un peu. La manchette longue vient se poser naturellement au-dessus de la manche du blouson, sans créer un énorme boudin inconfortable. À l’enfilage, la doublure reste correctement en place, on ne la sent pas se retourner ou faire des plis bizarres au bout des doigts, un point souvent agaçant sur les gants hiver. Sur de longs trajets, la main reste relativement à l’aise, même si, soyons honnêtes, en ville à basse vitesse, on peut ressentir une petite montée en chaleur quand les températures se radoucissent. Ce n’est pas un gant quatre saisons, mais pour de l’hivernal, il garde un bon équilibre entre isolation et maniabilité. Bref, on roule, on garde du feeling, et on ne peste pas à chaque feu rouge.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : certifié, sérieux, rassurant
Côté sécurité, les DXR EVASION EVO ne jouent pas aux apprentis sorciers. Ils sont certifiés CE EN 13594 niveau 1KP, ce qui garantit un niveau de résistance à l’abrasion et à l’impact conforme à un usage moto sérieux. On retrouve des coques de protection sur les phalanges, bien positionnées, qui ne gênent pas la fermeture de la main. Des renforts sur les doigts viennent compléter le tableau pour ce côté « Grand Tourisme » assumé, pensé pour encaisser les kilomètres et, si ça tourne mal, minimiser la casse. La construction 100 % cuir de chèvre pour l’extérieur est aussi un vrai plus en cas de glissade : c’est un matériau réputé pour son excellent compromis entre souplesse et résistance. Ce ne sont pas des gants piste racing, mais pour de la route, c’est largement dans le ton.
On regrettera peut-être l’absence de mention de protection scaphoïde dédiée sur la paume, même si la zone reste renforcée pour mieux gérer une chute main en avant. La paume reçoit un cuir plus costaud et des coutures bien protégées, limitant les risques de déchirure trop rapide. Les doigts bénéficient de zones rembourrées supplémentaires qui apportent à la fois confort et un petit surplus de protection. La manchette longue ne protège pas que du froid : elle couvre aussi mieux l’avant-bras en cas de glissade. Dans l’ensemble, on se sent en confiance avec ces gants, sans avoir l’impression de porter une armure. Ce ne sont pas les gants les plus extrêmes du marché, mais pour du roulage hivernal routier, ils offrent un niveau de protection cohérent et rassurant. Bref, ils protègent vraiment, sans faire semblant.
8 / 10
Ventilation & Respirabilité : hiver d’abord, mais pas étouffant
On ne va pas se mentir : des gants moto hiver comme les DXR EVASION EVO ne sont pas conçus pour la canicule. Leur mission, c’est de garder vos mains au chaud, pas de ventiler comme un gant été perforé. Pour autant, DXR a intégré une membrane respirante ultra fine et collée qui permet de limiter l’effet sauna. Concrètement, sur la route par temps froid ou frais, la transpiration reste contenue, surtout si vous roulez à un rythme régulier. La membrane fait bien son job en laissant l’humidité intérieure s’évacuer petit à petit, ce qui évite d’avoir les mains trempées de sueur après 45 minutes de périphérique. On n’a pas de prises d’air dédiées, et c’est logique vu la vocation hivernale, mais la sensation globale reste saine.
En intersaison, quand les températures remontent au-dessus de 10–12 °C en ville, on commence à sentir que ce sont des gants isolés : ça tient chaud, parfois un peu trop si on enchaîne les arrêts. Sur route ou autoroute, en revanche, l’équilibre est meilleur grâce au flux d’air relatif autour des mains. La membrane respirante limite la condensation, notamment quand on alterne pluie fine et phases plus sèches. Ce ne sont pas des gants « toutes saisons », donc il ne faut pas leur demander ce pour quoi ils n’ont pas été pensés. Mais pour de vrais trajets d’hiver, froid sec ou froid humide, ils maintiennent un compromis chaleur / respirabilité très correct. Bref, ils isolent plus qu’ils ne ventilent, et c’est précisément ce qu’on leur demande.
7.5 / 10
Étanchéité & Isolation : pensés pour la pluie froide
C’est probablement l’un des plus gros points forts des DXR EVASION EVO. Entre la membrane respirante annoncée comme étanche et la doublure Thinsulate 80 g, on sent clairement que DXR les a imaginés pour affronter la pluie et le froid sans trop réfléchir. Sous les averses prolongées, la manchette longue fait un super travail pour limiter les infiltrations par la manche du blouson. Tant qu’on prend soin de bien recouvrir, l’eau a du mal à trouver un passage. La membrane, elle, bloque efficacement l’eau extérieure : on reste au sec à l’intérieur, même après un bon trajet sur voie rapide sous la flotte. Le cuir, lui, finit logiquement par se charger d’eau en surface, mais sans rendre l’intérieur spongieux. On n’est pas sur du Gore-Tex haut de gamme, mais pour autant, l’étanchéité est très convaincante.
Côté isolation, la doublure Thinsulate 80 g apporte une chaleur très correcte pour un usage urbain et périurbain en hiver. Jusqu’aux alentours de 0–3 °C, en roulage mixte, les mains restent fonctionnelles sans trop souffrir, surtout si votre moto dispose de poignées chauffantes. Sans assistance, sur autoroute à haute vitesse, on finira tôt ou tard par sentir le froid s’installer au bout des doigts – c’est inévitable sur des trajets vraiment longs en plein hiver. Mais pour du quotidien, des trajets boulot et de la balade même sous la pluie, le niveau d’isolation est clairement dans le haut du panier pour cette gamme. Le gant ne se transforme pas en bloc rigide malgré l’isolation, ce qui est appréciable. Bref, il réchauffe, protège de la flotte et ne vous sacrifie pas la maniabilité en échange.
8.5 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : du cuir, du vrai
Avec leur construction en 100 % cuir de chèvre à l’extérieur, les DXR EVASION EVO annoncent clairement la couleur côté durabilité. Le cuir de chèvre est réputé pour sa bonne résistance à l’abrasion tout en restant souple, ce qui limite l’apparition de craquelures précoces si on entretient un minimum le gant. Les zones les plus exposées, comme la paume et les bords externes de la main, affichent des renforts visibles, renforçant la confiance sur le long terme. Les coutures respirent le sérieux : pas de fils qui pendouillent, pas de points douteux visibles au premier coup d’œil. On a la sensation d’un gant conçu pour encaisser les hivers successifs plutôt que pour flasher une saison et finir au fond d’un tiroir.
À l’intérieur, la doublure 100 % polyester et le Thinsulate sont bien plaqués, sans points de tension exagérés. C’est important, car c’est souvent là que les gants hiver vieillissent mal : doublure qui se déchire, qui se retourne au retrait de la main, etc. Ici, tout reste bien en place. La membrane ultra fine et collée devrait aussi contribuer à une meilleure longévité en évitant qu’elle se balade entre les couches de matière. Bien sûr, comme pour tout gant cuir, un minimum d’entretien (nettoyage léger, graissage occasionnel) sera indispensable pour garder la souplesse et l’étanchéité dans le temps. Mais pour la gamme de prix, on a vraiment le sentiment d’un produit sérieux, fait pour rouler souvent. Bref, ce ne sont pas des gants jetables, loin de là.
8.5 / 10
Rapport qualité/prix : le bon plan pour rouler l’hiver
Les DXR EVASION EVO se positionnent clairement comme des gants hiver en cuir à prix contenu. Au regard de la fiche technique – cuir de chèvre, membrane étanche et respirante, Thinsulate 80 g, coques de phalanges, certification CE EN 13594 1KP, manchette longue, raclette essuie-écran – le package est franchement musclé pour ce niveau de tarif. On trouve plus cher, avec du Gore-Tex ou des systèmes chauffants, mais ce n’est plus du tout la même catégorie. Ici, on parle d’un gant pensé pour le motard qui roule vraiment, qui veut être protégé et au chaud, mais qui n’a pas envie d’exploser son budget équipement pour autant. En usage réel, la promesse est tenue : chaleur correcte, bonne étanchéité, confort très acceptable et protection sérieuse.
Certes, on pourrait chipoter sur quelques points : pas de technologie tactile annoncée, pas de membrane Gore-Tex brandée, pas de système de serrage ultra sophistiqué. Mais à ce prix-là, ce serait presque indécent d’en demander plus. Là où ces DXR marquent des points, c’est dans l’équilibre global : ils ne cherchent pas à briller sur une seule caractéristique marketing, mais à proposer un gant hiver complet et cohérent. Pour le quotidien, les trajets boulot, les balades du week-end même sous la pluie, le retour sur investissement est excellent. Bref, si vous voulez un vrai gant hiver en cuir, homologué, pratique et efficace sans vous ruiner, l’EVASION EVO coche clairement les bonnes cases.
9 / 10
Verdict : un vrai gant hiver de motard, pas un gadget
Au final, les DXR EVASION EVO s’imposent comme des gants moto hiver très sérieux pour le motard qui roule vraiment, en ville comme sur route. Cuir de chèvre souple, membrane étanche et respirante, doublure Thinsulate 80 g, manchette longue, coques de phalanges, renforts bien placés : la base technique est solide. Sur la moto, ça se traduit par un bon compromis entre chaleur, protection et maniabilité. Ce ne sont ni des gants Racing, ni des gants chauffants premium, mais ce n’est pas du tout leur vocation. Ils visent le quotidien, le fonctionnel, le pratique, avec quelques détails bien vus comme la raclette essuie-écran. En hiver, on apprécie surtout de ne pas se poser mille questions : on les enfile, on serre, on roule, point.
S’il fallait résumer, on dirait que les DXR EVASION EVO font exactement ce qu’on attend d’eux… et un peu plus. Oui, on pourrait rêver d’un toucher plus fin encore ou d’une compatibilité tactile parfaite, mais alors on changerait aussi la grille tarifaire. Pour leur prix, ils offrent un package très cohérent : sécurité certifiée, vraie isolation, bonne étanchéité, confort plus que correct. Bref, ils font le job, sans tricher. Si vous cherchez un gant moto hiver en cuir pour affronter la pluie, le vent et le froid sans avoir l’impression de porter des gants de ski, l’EVASION EVO mérite clairement sa place dans votre short-list. Et probablement, soyons honnêtes, directement sur votre guidon.
8.5 / 10
Avis motards : ce qu’en pensent ceux qui roulent avec
Les retours des utilisateurs des DXR EVASION EVO vont dans le même sens : un gant qui inspire confiance et qui tient bien l’hiver. Beaucoup soulignent la chaleur correcte pour les trajets quotidiens, même par temps bien humide, tout en conservant une maniabilité suffisante pour jouer avec les commandes sans galérer. La manchette longue est souvent citée comme un vrai plus, notamment pour ceux qui roulent en textile et en trail, car elle limite clairement les infiltrations d’eau et d’air. La raclette sur le pouce gauche fait aussi son petit effet : ce n’est pas le détail qui fait vendre, mais une fois qu’on l’a, difficile de revenir en arrière sous la pluie. Certains apprécient particulièrement la souplesse du cuir, qui se fait rapidement à la main après quelques sorties.
Côté critiques, quelques motards notent que sur de très longs trajets par températures négatives, surtout sans poignées chauffantes, les doigts finissent par ressentir le froid – rien d’anormal pour cette catégorie de gants, mais c’est bon à savoir. D’autres auraient aimé un peu plus de finesse au niveau du ressenti des commandes, notamment pour un usage très urbain avec beaucoup de manipulations. Enfin, l’absence de fonctionnalité tactile figure parfois parmi les regrets pour ceux qui consultent souvent leur GPS sur téléphone. Malgré ça, le bilan reste très largement positif : la plupart des utilisateurs considèrent les DXR EVASION EVO comme un excellent rapport qualité/prix pour affronter la mauvaise saison. En résumé, beaucoup les rachèteraient sans hésiter si c’était à refaire.
