DXR MALLOW II : des gants hiver sans chichi, pensés pour rouler quand les autres prennent la voiture
Les DXR MALLOW II s’adressent clairement aux motards qui continuent de rouler quand le thermomètre fait la grimace. On est sur des gants moto hiver en textile doublé, avec membrane interne en polyuréthane, conçus pour encaisser froid, pluie fine et trajets du quotidien. Leur approche est simple : offrir chaleur, protection correcte et confort acceptable à un prix contenu, sans tomber dans la surenchère technologique. Manchette longue, serrage poignet, forme préformée : tout est là pour garder les mains au chaud et limiter la prise de tête au quotidien. Ce ne sont pas des gants de baroudeur extrême, mais plutôt de bons compagnons pour aller au boulot, en ville ou sur voie rapide l’hiver. Et, surtout, ils restent légers et souples, ce qui n’est pas toujours gagné sur ce segment.
Design & Finitions : du fonctionnel avant tout
Visuellement, les gants DXR MALLOW II misent sur la sobriété. On est sur un design plutôt classique de gants d’hiver, sans gros artifices racing ni couleurs flashy. Ça tombe bien : pour le quotidien, beaucoup de motards préfèrent justement ce côté discret qui passe aussi bien sur un roadster que sur un scooter ou une GT. La construction mêle 60 % polyamide, 25 % polyuréthane, 10 % élasthanne et 5 % cuir de chèvre à l’extérieur, un mix intéressant entre résistance à l’abrasion, souplesse et maintien de la forme. Le cuir de chèvre sur certaines zones apporte une petite plus-value en ressenti sur les commandes. La manchette longue est bien dessinée, suffisamment large pour recouvrir la manche du blouson, sans faire un énorme boudin autour du poignet.
Côté finitions, les MALLOW II restent cohérents avec leur positionnement tarifaire. Les coutures sont propres, sans fil qui dépasse, et les zones les plus exposées semblent bien renforcées. On n’est pas au niveau de gants premium en cuir pleine fleur, mais pour un gant hiver textile orienté usage quotidien, le résultat est sérieux. La présence d’une membrane interne en polyuréthane est discrète, pas de sensation plastique au toucher intérieur, ce qui est déjà un très bon point. On pourrait souhaiter quelques touches de matière réfléchissante supplémentaires pour la visibilité nocturne, mais là encore, c’est un choix assumé : sobriété d’abord. Bref, c’est du pratique, bien pensé pour la route de tous les jours, plus utilitaire que vitrine technologique.
Confort & Maniabilité : mains au chaud, commandes sous contrôle
En main, les DXR MALLOW II donnent tout de suite cette impression de gant cocon : doublure textile douce, épaisseur rassurante, manchette qui enveloppe bien. La forme préformée limite la fatigue sur les longs trajets, car la main n’a pas à forcer pour se positionner correctement sur le guidon. Pour des gants hiver, la souplesse est plutôt bonne dès la sortie de la boîte. On sent évidemment l’épaisseur d’isolation, surtout si on vient de gants mi-saison, mais rien de dramatique : les leviers restent faciles à saisir, et les commodos restent accessibles sans gymnastique. Le serrage au poignet par bande auto-agrippante est simple, efficace, et permet de bien ajuster le maintien.
Sur route, le confort thermique est au rendez-vous pour les trajets urbains et péri-urbains, voire de la voie rapide sur distances raisonnables. En dessous d’un certain seuil de température, on sentira tout de même le froid s’inviter après un moment, mais ce n’est pas un gant annoncé pour les raids polaires non plus. La doublure intérieure en 100 % polyester reste agréable, ne gratte pas et ne fait pas de plis gênants une fois le gant bien enfilé. La seule réserve concernera les grosses mains : comme souvent sur les gants hiver textile, mieux vaut essayer ou bien se référer au guide des tailles, car la sensation peut varier entre un ajustement confortable et un volume un peu trop généreux. Globalement, pour le tarif, le compromis confort/maniabilité est très convaincant. Bref, il fait le job, sans tricher.
8 / 10
Protection & Sécurité : du sérieux pour un gant urbain hiver
Les DXR MALLOW II sont certifiés CE EN 13594 niveau 1, ce qui garantit un certain niveau de protection en cas de chute, surtout pour un gant orienté quotidien. On n’est pas sur un gant racing blindé de coques rigides, mais sur une protection plus discrète, intégrée dans la construction en textile et en cuir. Le polyamide et le polyuréthane participent à la résistance à l’abrasion, tandis que le cuir de chèvre, bien placé, apporte un plus sur les zones en contact direct avec les commandes et le bitume en cas de glissade. La paume reçoit des renforts spécifiques, ce qui est toujours rassurant, car c’est souvent elle qui encaisse le premier impact.
On retrouve aussi une structure globale qui enveloppe bien la main et le poignet, la manchette longue offrant une protection supplémentaire sur l’articulation et le bas de l’avant-bras. Les protections de phalanges, intégrées dans le volume du gant, restent relativement souples pour ne pas pénaliser le confort, tout en formant une barrière supplémentaire face aux chocs. Clairement, le MALLOW II vise la protection réaliste du quotidien plutôt que la piste ou les arsouilles de col. Pour un usage urbain, travail-domicile et balades tranquilles, le niveau de sécurité est cohérent, surtout au regard du prix. Pour résumer : sobre, certifié, et suffisamment protecteur pour ce pour quoi il est conçu.
7.5 / 10
Ventilation & Respirabilité : un gant fait pour garder la chaleur
On ne va pas se mentir : les DXR MALLOW II ne sont pas pensés pour la ventilation, mais pour l’isolation. C’est le jeu avec les gants moto hiver. La construction en textile doublé et la membrane polyuréthane travaillent avant tout à limiter les entrées d’air froid et d’eau. Résultat logique : on a un gant plutôt confiné, qui garde bien la chaleur, mais qui ne brille pas sur la respirabilité en conditions douces. En plein hiver, c’est un non-sujet, car c’est précisément ce qu’on attend de lui. En mi-saison ou lors de journées plus clémentes, on pourra en revanche sentir une certaine montée en température à basse vitesse ou en usage très urbain.
La membrane interne fait correctement le travail pour laisser s’échapper un minimum d’humidité, mais il ne faut pas en attendre le niveau d’un laminé haut de gamme type Gore-Tex Pro. Pour des trajets de 30 à 45 minutes, le confort reste stable, même si l’on transpire un peu des mains. Sur de plus longues durées et par temps moins froid, on pourra avoir envie de repasser sur un gant plus léger. Le MALLOW II est donc clairement à réserver à la période froide, là où son manque de ventilation devient au contraire un atout. En résumé : peu d’air, mais c’est voulu, et plutôt bien assumé.
6.5 / 10
Étanchéité & Isolation : l’allié des matins humides
Avec sa membrane interne en polyuréthane et sa construction textile doublée, le DXR MALLOW II vise une bonne protection contre la pluie et le froid. En roulage réel, sous pluie fine à modérée, l’étanchéité tient correctement sur les trajets du quotidien. La manchette longue limite efficacement les infiltrations d’eau et de vent au niveau du poignet, à condition de bien la positionner par-dessus (ou sous) la manche du blouson selon sa coupe. DXR donne d’ailleurs un conseil malin : quand les gants sont mouillés, bien pincer le bout des doigts en les retirant, pour éviter d’embarquer la doublure avec soi. Un petit détail, mais qui évite beaucoup d’énervement sur le parking.
Côté isolation, l’objectif est clairement de garder les mains fonctionnelles plutôt que de les transformer en radiateurs. La doublure en 100 % polyester tient correctement le froid à distance pour les trajets du matin et du soir, même proches de zéro degré, surtout combinée à la membrane coupe-vent. Sur longs trajets autoroutiers en plein hiver, il faudra toutefois envisager des poignées chauffantes ou des manchons en renfort, comme souvent avec cette gamme de gants. Le gros point fort reste la cohérence du duo étanchéité/isolation : pas de sensation d’humidité rapide, pas de points froids marqués. Pour un gant sans technologie exotique type Gore-Tex, le résultat est franchement solide.
8 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : taillé pour plusieurs hivers
Sur le plan de la qualité perçue, les DXR MALLOW II s’en sortent bien. Les matériaux choisis – mélange de polyamide, polyuréthane, élasthanne et cuir de chèvre – promettent une bonne résistance à l’usure, surtout pour un usage routier classique. Les zones potentiellement exposées au frottement (poignées, leviers, réservoir) paraissent correctement renforcées. Les coutures sont propres, bien alignées, et donnent confiance sur la tenue dans le temps. On est sur un produit pensé pour être utilisé tous les jours en hiver, pas pour rester dans un placard. Avec un minimum de soin, il a tout ce qu’il faut pour encaisser plusieurs saisons sans broncher.
Bien sûr, comme tout gant textile, il faudra éviter de les faire sécher collés à un radiateur ou à une source de chaleur directe, au risque d’abîmer la membrane et les matériaux. Un séchage naturel, à l’air libre, prolonge largement leur durée de vie. Le mix textile/cuir permet aussi de limiter le marquage prématuré, là où un tout-cuir peut parfois rapidement se patiner. Pour le prix, la durabilité perçue est franchement convaincante : ce ne sont pas des gants qu’on aura peur d’user, et c’est exactement ce qu’on attend d’un équipement d’hiver du quotidien. Bref, des gants faits pour rouler, pas pour poser sur une étagère.
8 / 10
Rapport qualité/prix : beaucoup de gant pour le budget
C’est probablement là que les DXR MALLOW II marquent le plus de points. Pour un gant moto hiver certifié CE, avec membrane interne, manchette longue et isolation sérieuse, le tarif reste particulièrement contenu. On sent que DXR a misé sur un équilibre intelligent : pas de licence Gore-Tex ni de technologie exotique, mais des matériaux éprouvés, bien assemblés, pour garder un prix accessible. Résultat : pour un motard qui veut simplement rouler au chaud en hiver sans exploser son budget équipement, l’offre est très séduisante. On en a clairement pour son argent, voire un peu plus.
Évidemment, si l’on cherche la techno dernier cri, des inserts premium, une compatibilité tactile parfaite ou un look très typé sport, il faudra viser plus haut en gamme (et plus haut en prix). Mais dans cette tranche tarifaire, le MALLOW II est un peu le bon élève discret : il ne fait pas de bruit, mais il coche beaucoup de cases importantes – chaleur correcte, étanchéité honnête, confort sérieux, certification CE. Pour un usage quotidien, travail-domicile, scooter ou moto, c’est un investissement logique et rationnel. Bref, un gant qui respecte ton portefeuille autant que tes doigts.
9 / 10
Verdict : le gant d’hiver rationnel qui te laisse rouler quand ça caille
Au final, les DXR MALLOW II s’imposent comme des gants d’hiver très cohérents pour une utilisation quotidienne. Ils ne cherchent pas à jouer dans la cour du très haut de gamme, mais assument pleinement leur rôle : protéger du froid, de la pluie et des chocs du quotidien sans compliquer la vie du motard. La construction textile doublée, la membrane polyuréthane, la manchette longue et la certification CE niveau 1 forment un ensemble solide pour traverser l’hiver sereinement. On apprécie particulièrement la souplesse globale, qui permet de garder un bon ressenti sur les commandes, un point souvent sacrifié sur les gants très isolés.
Bien sûr, tout n’est pas parfait : la ventilation est quasi inexistante – mais c’est normal pour un gant d’hiver – et ils montreront leurs limites sur les très longues distances par gros froid ou en usage intensif sportif. Pour le reste, difficile de leur reprocher grand-chose au regard du prix. Ils s’adressent en priorité aux rouleurs urbains et péri-urbains, aux utilisateurs de scooter et de moto qui veulent un gant fiable, simple et efficace pour l’hiver. Bref : fiable, honnête, sans poudre aux yeux. Il fait le job, et c’est exactement ce qu’on lui demande.
8 / 10
Avis des motards : ce qui remonte du terrain
Les retours utilisateurs sur les DXR MALLOW II soulignent surtout leur confort thermique et leur rapport qualité/prix. Beaucoup de motards les utilisent au quotidien pour aller au boulot, parfois tôt le matin ou tard le soir, et confirment qu’ils tiennent bien le froid dans la majorité des situations. Le ressenti sur les commandes est jugé correct pour des gants hiver, avec une phase de rodage assez courte. La manchette longue est régulièrement citée comme un plus, car elle limite vraiment les courants d’air au niveau des poignets. Certains relèvent aussi leur sobriété esthétique, perçue comme un avantage sur des trajets pro ou en scooter.
Les quelques critiques se concentrent davantage sur les limites logiques du produit : manque de ventilation dès que les températures remontent, et besoin éventuel de compléter avec des poignées chauffantes sur longs trajets par grand froid. Quelques utilisateurs mentionnent également qu’il faut soigner le choix de la taille pour éviter un surplus de volume au bout des doigts, classique sur ce type de gants. Globalement, la satisfaction reste élevée : beaucoup estiment avoir trouvé un gant hiver fiable et accessible, qui les accompagne sans broncher tout au long de la saison froide. En bref, un produit jugé sincère et efficace, à la hauteur de sa promesse.









