POINTS FORTS
POINTS FAIBLES
Gants Richa AIR JET WOMAN : du flux d’air, du confort… et un vrai focus urbain
Les Richa AIR JET WOMAN, ce sont des gants pensés pour les motardes qui roulent souvent, mais pas forcément sous la neige. On est sur un modèle léger, très souple, avec une grande part de maille et de tissu extensible, plutôt typé mi-saison / été frais qu’hiver pur et dur, malgré la catégorie dans laquelle ils sont parfois rangés. L’idée de Richa est claire : offrir un gant protecteur, bien ventilé, facile à enfiler et à porter toute la journée, en ville comme sur les petites départementales. Avec leur protections d’articulations, leur paume renforcée en TPR et cuir perforé, et leur système d’aération AVS fixe dans les zones clés, ils misent sur un compromis sécurité / confort assez intelligent. On les a utilisés comme on les porterait vraiment : trajets boulot, petites balades, circulation urbaine et péri-urbaine.
Design & Finitions : un look discret mais bien étudié
Visuellement, les gants Richa AIR JET WOMAN jouent la carte de la sobriété. Pas de surenchère racing, pas de couleurs criardes : on est clairement sur un design pensé pour le quotidien, qui passe aussi bien avec un blouson touring qu’avec un textile urbain. La maille haute densité et le tissu extensible donnent un aspect légèrement technique, sans tomber dans le look piste. Les formes sont féminisées sans tomber dans le cliché : coupe ajustée, doigts plutôt fins, mais pas de rose fluo ou de graphismes caricaturaux. Le protecteur d’articulation est bien intégré, visuellement discret, ce qui permet aux gants de rester passe-partout une fois descendue de la moto. Bref, ils ne cherchent pas à se faire remarquer… et c’est plutôt une bonne chose pour un usage de tous les jours.
Côté finitions, on retrouve la patte de Richa : coutures globalement propres, coutures extérieures de sécurité pour limiter les points de pression à l’intérieur, et une impression générale de produit bien assemblé. La paume renforcée en TPR et cuir perforé apporte un petit côté plus premium, tout en améliorant la sécurité et le grip sur les commandes. Le panneau extensible au niveau du pouce est discret visuellement, mais se ressent immédiatement en flexion. La fermeture par velcro au poignet est classique, mais efficace : pas de sangle superflue ni de gadgets, juste de quoi ajuster et sécuriser correctement. On sent que le cahier des charges a été guidé par la fonctionnalité avant d’être guidé par le marketing. En clair : simple, propre, efficace.
Confort & Maniabilité : taillés pour le quotidien
Sur la main, les Richa AIR JET WOMAN font tout de suite bonne impression. Le combo maille haute densité + tissu extensible offre une très belle liberté de mouvement, avec un gant qui ne se bat pas contre vous à chaque mouvement du poignet ou des doigts. L’élasthanne à l’intérieur des doigts et le panneau extensible du pouce font une vraie différence quand on enchaîne les embrayages en ville ou les changements rapides de rapport. Pas besoin de temps de rodage interminable : dès la première sortie, la maniabilité sur les commandes est naturelle. Les coutures extérieures évitent les frottements internes désagréables, surtout sur les longs trajets ou pour celles qui roulent tous les jours.
En termes de ressenti global, on est sur un gant plutôt léger, qui ne fatigue pas le poignet ni la main au fil des kilomètres. La préhension des poignées est bonne, le retour d’information sur les leviers reste précis, ce qui est important en conditions urbaines et en circulation dense. On n’a pas l’impression d’avoir une couche de mousse entre la main et la moto, ce qui est un bon point pour le contrôle fin. Ceux qui aiment les gants très rigides ou très épais n’y trouveront pas leur compte, mais ce n’est clairement pas la cible. Pour les trajets domicile-travail, les balades tranquilles ou le motard du quotidien, c’est extrêmement confortable. Bref, niveau confort et maniabilité, il coche quasiment toutes les cases du cahier des charges urbain.
8.5 / 10
Protection & Sécurité : sérieux… pour un gant léger
Les Richa AIR JET WOMAN ne sont pas des gants racing, mais ils ne sont pas non plus là pour faire de la figuration côté sécurité. On retrouve un protecteur d’articulation bien dimensionné qui vient couvrir les métacarpes, sans gêner la flexion des doigts. La paume intérieure est renforcée avec des inserts en TPR et du cuir perforé, histoire de mieux encaisser un éventuel contact avec le bitume. Cette combinaison textile + cuir sur la paume est plutôt rassurante pour un usage route / urbain. On profite en plus de coutures extérieures de sécurité, censées mieux tenir en cas de glissade tout en limitant les points de rupture potentiels. Ce n’est pas du full piste, mais c’est largement au-dessus du simple gant textile basique.
En revanche, il faut rester lucide sur le positionnement du produit. On n’est pas sur un gant coqué intégral avec renforts scaphoïde massifs ou sliders spécifiques. La protection scaphoïde n’est pas mise en avant comme un point fort majeur, et on le ressent dans la conception : les renforts restent mesurés, pensés pour la route et le quotidien plutôt que pour la grosse attaque. Pour la majorité des utilisations urbaines et péri-urbaines, c’est amplement suffisant, surtout si l’on garde à l’esprit que l’essentiel reste de rouler équipé et de ne pas sous-estimer les chutes à basse vitesse. Bref, niveau protection, il tient son rang pour un gant léger et ventilé, sans fausse promesse de niveau racing.
7.5 / 10
Ventilation & Respirabilité : clairement son terrain de jeu
C’est probablement là où les gants Richa AIR JET WOMAN brillent le plus. Le système d’aération AVS intégré dans les zones clés, combiné à la maille haute densité et au cuir perforé sur la paume, permet un flux d’air constant dès que la vitesse augmente un peu. En ville, on sent déjà l’air circuler, mais c’est surtout sur route que la ventilation se fait vraiment remarquer. Pour celles qui ont déjà souffert de mains moites et de gants qui collent en plein été, ces AIR JET vont clairement être une bouffée d’air frais. La respirabilité globale est très bonne : même après un trajet prolongé, on n’a pas cette impression de chaleur stagnante à l’intérieur du gant.
Attention toutefois : qui dit ventilation marquée dit perte d’isolation. Les Richa AIR JET WOMAN sont excellents quand les températures sont douces à chaudes, mais deviennent rapidement limites dès que le thermomètre chute franchement. Pour un vrai usage hivernal, il faudra prévoir des sous-gants thermiques, voire un autre modèle plus isolé. On est typiquement sur un gant mi-saison / été légèrement frais, parfait pour ceux qui roulent beaucoup et veulent garder les mains au sec et au frais. Bref, si votre priorité, c’est d’éviter de cuire dans vos gants et que vous préférez sentir l’air plutôt que la ouate, ils sont pile dans leur élément.
9 / 10
Étanchéité & Isolation : pas vraiment un gant hiver, malgré l’étiquette
Sur le papier, les Richa AIR JET WOMAN sont parfois rangés dans les catégories « gants moto hiver », mais concrètement, leur conception très ventilée raconte une autre histoire. Il n’y a pas de membrane type Gore-Tex mise en avant, pas de doublure thermique épaisse, et la présence d’un système d’aération AVS va clairement à l’opposé d’un usage par températures très basses. Sous un froid vif ou sur autoroute en plein hiver, on atteint vite les limites : les doigts refroidissent rapidement et le gant ne joue plus vraiment son rôle de barrière thermique. Côté pluie, ce n’est pas un gant annoncé comme totalement étanche ; il résistera à quelques gouttes ou une petite averse, mais pas à une grosse pluie prolongée.
En réalité, il faut regarder ces AIR JET WOMAN comme des gants mi-saison ventilés plutôt que comme des véritables gants d’hiver. Pour les matinées fraîches de printemps, l’automne doux ou les soirées d’été un peu ventées, ils font très bien le job. On garde une certaine protection contre le vent direct tout en profitant d’une bonne respiration de la main. Si l’objectif est de rouler toute l’année, y compris par 0–5 °C sous la pluie, il faudra clairement les compléter avec une paire dédiée à l’hiver, avec vraie membrane étanche et isolation thermique. Bref, ce sont de très bons gants pour 3 saisons, mais pas des champions du grand froid ni des trombes d’eau.
5.5 / 10
Qualité de fabrication & Durabilité : sérieux et rassurant
Les gants Richa AIR JET WOMAN donnent une impression de sérieux dès qu’on les a en main. La maille haute densité, associée au tissu extensible, semble capable d’encaisser un usage régulier sans se déformer trop vite. Les renforts en cuir perforé sur la paume sont un vrai plus en termes de résistance à l’abrasion, surtout sur les zones naturellement soumises aux frottements avec les poignées et les commandes. Les coutures extérieures de sécurité, outre le confort, inspirent aussi confiance pour la tenue dans le temps. On n’a pas ces fils qui dépassent partout ni cette sensation de produit « jetable » que l’on retrouve parfois sur des modèles d’entrée de gamme.
Évidemment, on reste sur un gant relativement léger, plus textile que cuir intégral. Il faudra donc accepter une usure progressive des matières souples si vous roulez tous les jours, par tous les temps. Mais pour un usage normal urbain / péri-urbain, on peut s’attendre à une bonne durée de vie, à condition de les entretenir correctement (les laisser sécher à l’air libre, éviter les sources de chaleur directes, nettoyer la paume en cuir de temps en temps, etc.). Les renforts en TPR sont bien intégrés et devraient encaisser sans broncher les petits chocs du quotidien (guidon, mur de garage, valises, etc.). Bref, ce n’est pas un tank, mais c’est du matos sérieux, pensé pour durer plusieurs saisons sans drama.
8 / 10
Rapport qualité/prix : cohérent et plutôt bien placé
En termes de positionnement, les Richa AIR JET WOMAN se situent dans une gamme de prix cohérente avec ce qu’ils offrent : un gant ventilé, confortable, avec de vraies protections et quelques fonctionnalités modernes comme la compatibilité écran tactile. Pour une motarde qui cherche un gant unique pour la belle saison et la mi-saison, sans viser la piste ou le tout-terrain, le rapport prestation / prix est franchement intéressant. On en a pour son argent en confort, en ventilation et en praticité. Ils s’adressent clairement à celles qui roulent souvent en ville, en péri-urbain, avec parfois de plus longues sorties le week-end.
Là où il faut être honnête, c’est sur le côté « gant unique toute l’année » : si on tient compte de leur ventilation marquée et de l’absence de vraie membrane étanche, ils ne remplacent pas un vrai gant hiver. Mais vu leur positionnement tarifaire, les considérer comme un excellent deuxième gant pour la saison chaude est aussi une option très pertinente. En résumé : le rapport qualité/prix est très bon pour un usage réaliste, tant qu’on ne leur demande pas d’être étanches comme du Gore-Tex ni chauds comme une moufle doublée. Bref, bien placé, honnête, sans chichi marketing inutile.
8.5 / 10
Verdict : de super gants ventilés pour motardes du quotidien
Les Richa AIR JET WOMAN sont des gants très cohérents dès qu’on les prend pour ce qu’ils sont vraiment : des gants ventilés, souples, orientés confort et usage urbain/route par temps sec ou modérément frais. Leur découpe spécifique femme, leur souplesse immédiate, leurs coutures extérieures et leurs renforts bien placés en font d’excellents compagnons pour les trajets domicile-travail, les balades tranquilles et les sorties de mi-saison. La ventilation AVS fonctionne réellement, la compatibilité tactile est un vrai plus au quotidien, et la qualité de fabrication inspire confiance. On est loin du gadget marketing : ils sont faits pour rouler, souvent, sans prise de tête.
Là où ils montrent leurs limites, c’est logiquement sur le terrain de l’hiver et de la pluie : pas de vraie membrane étanche sophistiquée, pas de grosse isolation thermique. Les classer en « gants hiver » est un peu trompeur ; mieux vaut les voir comme de très bons gants 3 saisons, avec un accent marqué sur la ventilation. Si vous cherchez une seule paire pour tout faire, par tous les temps, il faudra viser autre chose ou les compléter par des gants hivernaux dédiés. En revanche, si votre priorité, c’est le confort, la maniabilité et la fraîcheur des mains dès que les températures montent, ils font exactement ce pour quoi ils sont conçus. Bref, il fait le job, sans tricher.
8 / 10
Avis des utilisatrices : ce qui ressort vraiment sur le terrain
Les retours des motardes qui roulent avec les Richa AIR JET WOMAN vont largement dans le même sens que notre ressenti. Beaucoup soulignent leur confort immédiat : « pas besoin de les casser », « super souples dès la première sortie », revient régulièrement. La coupe féminine est aussi appréciée, notamment par celles qui en ont marre des gants « unisexe » trop larges aux doigts. La ventilation est l’un des points les plus souvent cités : en ville comme sur route, les mains respirent bien, même en plein été. La compatibilité tactile est jugée pratique, même si, comme souvent, il faut parfois être un peu précis sur l’écran. Globalement, les utilisatrices parlent d’un gant qu’on enfile sans réfléchir pour tous les jours.
Les critiques se concentrent principalement sur deux aspects : la protection ressentie comme « correcte mais pas extrême », et surtout la limitation en températures basses. Certaines motardes qui pensaient acheter un vrai gant hiver ont été déçues de constater qu’en dessous de 8–10 °C, le froid se fait vite sentir. D’autres mentionnent que sous forte pluie, l’eau finit logiquement par traverser. En revanche, peu de remarques négatives sur la qualité de fabrication ou la tenue dans le temps. En résumé, celles qui les ont choisis pour ce qu’ils sont – des gants ventilés, confortables, orientés route/ville – en sont globalement très satisfaites. Celles qui espéraient un gant chaud et étanche pour l’hiver complet auraient sans doute dû viser un autre segment.
