Gants Rukka ARGOSAURUS 2.0 GORE-TEX® GRIP

Les Rukka ARGOSAURUS 2.0 GORE‑TEX® GRIP sont des gants moto hiver haut de gamme pensés pour rouler longtemps sous la pluie et le froid sans sacrifier le feeling au guidon. Construction majoritairement en cuir, membrane GORE‑TEX laminée avec la technologie Gore Grip, protections rigides sur les articulations et renfort paume : on est clairement sur un produit orienté sécurité et usages intensifs. Rukka ajoute des petits détails très malins pour le quotidien : pont entre le 3e et le 4e doigt pour limiter les torsions, doigts compatibles écrans tactiles, raclette essuie‑glace sur l’index gauche et petites aérations au niveau des articulations pour éviter l’effet sauna quand les températures remontent. Bref, des gants conçus pour les rouleurs sérieux qui veulent du confort, de la protection et une vraie étanchéité, sans renoncer à une bonne sensibilité des commandes.

Meilleur prix

289,00 

Prix pratiqués ailleurs

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POINTS FORTS
  • Étanchéité GORE‑TEX très fiable
  • Excellente sensibilité au guidon
  • Bonne isolation pour l’hiver
  • Finitions et durabilité sérieuses
  • Protections complètes et cohérentes
POINTS FAIBLES
  • Prix clairement élevé
  • Trop chaud au‑delà de 15 °C
  • Doigts encore un peu volumineux
  • Isolation limite sous froid extrême

Guide des tailles

HOMMES

Taille  6 7 8 9 10 11 12 13 14
Tour de main 23,2 24 24,8 25,6 26,4 27,2 28 28,8 29,6

FEMMES

Taille  6 7 8 9 10
Tour de main 22,8 23,6 24,4 25,2 26

Notre test

Rukka ARGOSAURUS 2.0 : des gants hiver qui n’ont pas peur de la flotte

Les gants Rukka ARGOSAURUS 2.0 GORE‑TEX® GRIP s’adressent clairement aux motards qui roulent toute l’année, par tous les temps, et qui en ont marre d’avoir les doigts gelés ou trempés au bout de 30 kilomètres. On est sur des gants moto hiver imperméables avec membrane GORE‑TEX, orientés route et touring, mais tout à fait à l’aise aussi en usage quotidien pour le commuting. Rukka promet un combo sérieux : cuir, protections costaudes, sensibilité au guidon préservée grâce à la technologie Gore Grip, et une vraie attention aux petits détails pratiques (tactile, raclette, pont de doigts). Sur le papier, c’est le gant “quatre mois de pluie” par excellence. Voyons ce qu’ils valent une fois “enfilés pour de vrai”, en restant honnête : s’ils ont un défaut, on va le dire.

Design & Finitions : du sérieux à la finlandaise

Visuellement, les Rukka ARGOSAURUS 2.0 GORE‑TEX® GRIP respirent le sérieux plus que le bling‑bling. C’est noir, sobre, fonctionnel, avec juste ce qu’il faut de lignes techniques pour rappeler qu’on n’est pas sur un simple gant urbain. La base est en cuir, avec une coupe typée routière : manchette assez longue pour bien recouvrir la manche du blouson, serrage poignet et avant‑bras pour verrouiller l’ensemble. Les coques de protection phalanges sont intégrées de façon fluide, sans effet « armure de cosmonaute ». On retrouve aussi le fameux pont entre le 3e et le 4e doigt, visible mais discret. Globalement, c’est un design qui parle aux rouleurs qui préfèrent la discrétion et l’efficacité à la surenchère de couleurs. Pas de faute de goût, mais pas non plus de fantaisie : Rukka joue la carte du fonctionnel pur et dur.

Côté finitions, on est sur du Rukka typique : coutures régulières, matériaux qui inspirent confiance et assemblage propre. La membrane GORE‑TEX avec technologie Gore Grip est intégrée de manière à limiter les épaisseurs inutiles, ce qui se voit dès qu’on plie la main : le gant reste relativement fin pour un modèle hivernal. Les renforts paume sont bien placés, sans créer de plis gênants sur les poignées. Les petites aérations au niveau des articulations sont discrètes mais bien réelles, avec des découpes propres. La raclette sur l’index gauche est intégrée dans la matière, sans appendice cheap collé à la va‑vite. On sent un vrai travail sur les détails d’usage. Bref, ce n’est pas le gant le plus spectaculaire à l’œil, mais côté qualité perçue, il coche les bonnes cases.

Confort & Maniabilité : hiver oui, boudin non

Une fois enfilés, les Rukka ARGOSAURUS 2.0 surprennent pour des gants hiver : ils restent plutôt fins et maniables. La technologie Gore Grip fait ici clairement la différence. La membrane GORE‑TEX est liée aux différentes couches, ce qui évite l’effet « doublure qui flotte » à l’intérieur. Résultat : on garde un bon ressenti des commandes, même sur de petits leviers ou des commodos un peu serrés. La pré‑courbure des doigts est bien travaillée, la main se place naturellement sur le guidon sans qu’on ait à « casser » la matière. En ville comme sur voie rapide, on n’a pas l’impression de lutter contre le gant pour freiner ou actionner les clignotants. Les doigts restent toutefois un peu volumineux (on parle de gants hiver, pas de gants racing), mais la gêne reste vraiment limitée.

Le confort général est bon, voire très bon sur les longs trajets. L’intérieur est doux, sans coutures agressives qui viennent frotter, et la manchette enveloppe bien le poignet sans trop serrer. Les deux systèmes de serrage permettent d’ajuster précisément, sans compression douloureuse sur le dessus de la main. Côté isolation, on sent clairement le côté “hiver” : la main est protégée du froid et surtout du vent, ce qui contribue énormément au confort perçu. En contrepartie, si vous roulez au‑delà de 15 °C, ça commence à tenir chaud, même avec les aérations. Rien de dramatique, mais on le sent. Dans la pratique, ce sont des gants dans lesquels on peut passer la journée sans avoir envie de les enlever à chaque pause café. Bref, ils donnent envie de rouler plus loin que prévu.

Confort :
8.5 / 10

Protection & Sécurité : blindés pour l’hiver

Sur le plan de la sécurité, les gants Rukka ARGOSAURUS 2.0 GORE‑TEX® GRIP sont clairement pensés pour encaisser. La structure principale en cuir offre déjà une bonne résistance à l’abrasion, complétée par un renfort sérieux au niveau de la paume, là où on finit irrémédiablement par tomber en premier. Les articulations des doigts sont protégées par des coques ou inserts rigides intégrés, avec en plus le pont entre le 3e et le 4e doigt, conçu pour limiter les torsions ou écartements violents en cas de glissade. On n’a pas la fiche technique complète du niveau de certification, mais on se situe clairement dans l’esprit des gants moto homologués pour le road‑trip sérieux. Le dos de la main bénéficie aussi de zones renforcées pour encaisser les chocs.

Ce qui rassure surtout, c’est la cohérence de l’ensemble : protection paume + articulations + pont de doigts + cuir épais, le tout maintenu par un bon serrage poignet qui évite que le gant ne s’arrache en cas de chute. On aurait aimé avoir davantage de détail sur la protection scaphoïde spécifique, mais la paume renforcée joue déjà un rôle important sur cette zone. En usage réel, le gant donne une vraie sensation de “carapace contrôlée” : on sent que la main est bien entourée, sans être coincée. On est loin d’un petit gant urbain minimaliste : ici, le message est clair, c’est pour rouler vite, loin, longtemps, sur nationale ou autoroute, même quand la météo s’énerve. Bref, côté protection, ce n’est pas du cinéma.

Protection :
9 / 10

Ventilation & Respirabilité : pour un gant hiver, ça respire encore

Par définition, un gant moto hiver n’est pas un champion de la ventilation, et les Rukka ARGOSAURUS 2.0 ne font pas de miracle à ce niveau. En revanche, ils s’en sortent mieux que la moyenne grâce à deux points clés : la membrane GORE‑TEX respirante et les petites aérations au niveau des articulations. La membrane laisse la transpiration s’échapper progressivement, ce qui limite l’effet main moite lors des longs trajets sous la pluie ou dans une ambiance humide. Les aérations, elles, apportent un léger flux d’air sur le dessus des doigts quand on roule, juste de quoi éviter de cuire totalement lors d’une remontée de température en fin de journée. Ce n’est pas de la ventilation façon gants été perforés, mais sur ce segment, c’est un vrai plus.

En pratique, entre 0 et 10 °C, la gestion de la chaleur est très correcte : on garde la main au sec, autant de l’extérieur que de l’intérieur. Entre 10 et 15 °C, on commence à sentir que ça chauffe, mais la respirabilité du GORE‑TEX limite la casse. Au‑delà, on sort objectivement du terrain de jeu de ces gants, ce qui est normal pour un modèle typé hiver. Ce qui compte, c’est que même sous la pluie continue, on n’a pas cette sensation d’humidité tiède désagréable qui finit par glacer les doigts. Bref, pour des gants équipés d’une membrane 100 % étanche, la balance ventilation / isolation est plutôt bien gérée, tant qu’on reste dans leur plage d’utilisation logique.

Ventilation :
7.5 / 10

Étanchéité & Isolation : taillés pour les jours très moches

C’est clairement LE terrain de jeu des Rukka ARGOSAURUS 2.0 GORE‑TEX® GRIP. Grâce à la membrane GORE‑TEX, on est sur des gants moto entièrement imperméables et coupe‑vent. Sous une pluie soutenue ou persistante, l’eau ne traverse pas ; elle perle sur le cuir et la membrane fait le reste. Couplé à l’effet coupe‑vent total, cela transforme vraiment le confort sur autoroute hivernale : plus de flux glacé qui s’infiltre par les coutures. La raclette essuie‑glace sur l’index gauche, c’est le détail bête mais génial : un coup sur la visière, on y voit de nouveau, sans lâcher le guidon. L’ensemble inspire confiance pour rouler des heures sous la pluie sans finir avec des doigts spongieux.

Côté isolation, les gants font un bon travail pour garder les mains à une température acceptable dans le froid. Ce ne sont pas les gants les plus épais du marché, donc pour les conditions extrêmes (‑5 °C sur nationale à 130 km/h sans poignées chauffantes), il faudra peut‑être compléter avec des manchons ou monter un chouïa la température des poignées. Mais entre 0 et 8 °C, avec ou sans poignées chauffantes, ils tiennent bien la distance. On sent que Rukka a cherché un équilibre : suffisamment isolés pour l’hiver, mais pas au point de transformer la main en boudin sans sensations. Pour un usage hivernal réaliste en France ou en Europe de l’Ouest, ils font clairement le job. Bref, pluie, vent, froid raisonnable : ils cochent les cases importantes.

Étanchéité / Isolation :
9 / 10

Qualité de fabrication & Durabilité : un investissement long terme

Les gants Rukka ARGOSAURUS 2.0 donnent tout de suite l’impression d’être faits pour durer plusieurs saisons. Le cuir utilisé est dense sans être rigide, et les zones les plus exposées (paume, tranche de la main, articulations) bénéficient de renforts supplémentaires. Les coutures sont serrées, régulières, et bien protégées des frottements directs avec les poignées et les leviers. La membrane GORE‑TEX, quand elle est bien intégrée comme ici, supporte généralement très bien les années, à condition d’un minimum d’entretien du cuir. Les serrages au poignet et à la manchette inspirent confiance, avec des velcros qui accrochent bien et paraissent dimensionnés pour une vraie utilisation quotidienne, pas juste pour le dimanche en balade.

La technologie Gore Grip limite aussi le risque de doublures qui se retournent ou se déchirent à l’intérieur avec le temps, un point faible fréquent sur des gants à membrane classique. Ici, les couches sont solidaires, donc moins de mouvements parasites, moins de contraintes sur les coutures internes. Les zones tactiles sur les doigts sont souvent le maillon faible en durabilité : à voir sur le très long terme, mais Rukka a l’habitude de ce type de finition et ne joue pas les apprentis sorciers. Si on ajoute à ça la réputation de la marque auprès des gros rouleurs, on peut dire qu’on est sur un produit qui devrait amortir son prix sur plusieurs hivers sans broncher. Bref, ce n’est pas un gant jetable : c’est un compagnon de route.

Durabilité :
8.5 / 10

Rapport qualité/prix : cher… mais cohérent

Les gants Rukka ARGOSAURUS 2.0 GORE‑TEX® GRIP ne jouent clairement pas dans la cour des premiers prix. Entre la construction en cuir, la membrane GORE‑TEX, la technologie Gore Grip et tous les petits détails pratiques (tactile, raclette, pont de doigts, aérations), on se doute que la facture grimpe vite. Pour un motard qui roule seulement quelques fois en hiver, l’investissement pourra paraître exagéré. En revanche, pour un gros rouleur, un commuter quotidien ou un adepte du touring sous la pluie, le tarif commence à devenir logique. On achète ici du confort sous la flotte, de la protection sérieuse et une vraie durabilité. Et ça, sur plusieurs saisons, ça se paye une fois, pas tous les ans.

Face à des gants hiver plus abordables, la différence se fera surtout sentir sur trois points : l’étanchéité GORE‑TEX qui reste efficace dans le temps, la sensibilité au guidon grâce au Gore Grip, et la qualité globale des finitions. Si ces aspects sont prioritaires pour vous, le prix devient cohérent, voire intéressant ramené au coût par hiver. Si, en revanche, vous cherchez juste à avoir quelque chose sur les mains pour deux semaines de froid par an, il existe des alternatives plus économiques. On est donc sur un produit clairement positionné « premium utile » : ce n’est pas donné, mais ce n’est pas du marketing vide. Bref, il fait le job, sans tricher.

Qualité / Prix :
8 / 10

Verdict : des gants hiver pour ceux qui roulent vraiment

Au final, les Rukka ARGOSAURUS 2.0 GORE‑TEX® GRIP s’imposent comme des gants moto hiver très aboutis pour les motards qui ne rangent pas la moto dès que le thermomètre descend. Étanchéité au top, vraie protection contre le vent, bonne isolation sans perdre complètement le feeling, protections sérieuses et finitions propres : le contrat est largement rempli. On sent que chaque détail a été pensé pour l’usage réel : raclette pour la pluie, doigts tactiles pour ne pas retirer les gants à chaque arrêt, pont entre les doigts pour la sécurité, aérations pour éviter de cuire. Ce ne sont pas des gants de salon, mais des gants de route, de nationale mouillée et de périph sous la flotte.

Tout n’est pas parfait : ils restent un peu chauds dès que la température remonte, le volume des doigts rappelle qu’on est bien sur de l’hivernal, et le prix les place clairement dans la catégorie premium. Mais si l’on met ça face à ce qu’ils offrent en retour – confort, protection, sérénité sous la pluie et longévité annoncée – l’ensemble reste très cohérent. En résumé, si votre objectif est de continuer à rouler l’hiver dans de bonnes conditions, sans avoir peur de la météo, ces Rukka ARGOSAURUS 2.0 méritent clairement d’être sur votre shortlist. Bref, ce sont des gants pour rouleurs, pas pour faire joli sur l’étagère.

Note finale :
8.6 / 10

Avis motards : ce qui remonte du terrain

Les retours des utilisateurs sur ce type de produit Rukka sont assez homogènes : ceux qui roulent beaucoup en hiver apprécient surtout le combo étanchéité + confort. Beaucoup soulignent que, même après plusieurs grosses averses, les mains restent au sec, là où certains gants « soi‑disant étanches » finissent par laisser passer l’humidité. La sensation au guidon est aussi souvent mise en avant : pour des gants hiver, ils permettent encore de bien doser frein et embrayage, ce qui rassure en conduite dynamique ou en circulation urbaine dense. Les petits détails comme la raclette et les doigts tactiles font mouche : ce n’est pas ce qu’on regarde en premier sur la fiche produit, mais au quotidien, ça change tout.

Côté critiques, on retrouve ce qui était attendu : le prix, jugé élevé, et la chaleur un peu excessive dès que les températures remontent au‑delà de la dizaine de degrés. Certains motards au profil très frileux auraient aimé encore plus d’isolation brute, mais reconnaissent que cela aurait clairement nui au feeling. Globalement, le ressenti qui revient souvent, c’est celui d’un gant « sérieux », fiable, qu’on enfile sans se poser de question quand le ciel vire au gris. Pas le plus fun, pas le plus flashy, mais un compagnon de route sur lequel on peut compter. Et ça, pour un équipement hiver, c’est souvent ce qui fait la différence entre une sortie subie et une sortie vraiment roulée.